Le zoo de Thoiry abrite des chevaux d’une grande rareté

Le zoo de Thoiry abrite des chevaux d’une grande rareté

Messagepar Antoine » Jeudi 04 Juin 2015 12:02

Le zoo de Thoiry abrite des chevaux d’une grande rareté

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« Dans les archives de Thoiry, les chevaux sont très présents », rappelle le comte Paul de La Panouse. - Vautrin Marine

Outre les girafes, hippopotames et autres animaux exotiques, le zoo de Thoiry possède, parmi ses pensionnaires, des équidés d’une rareté exceptionnelle. Rencontre avec le propriétaire de s lieux, le comte Paul de La Panouse.

« Le tout dernier cheval du château s'appelait Pompon. Il logeait dans les anciennes écuries qui sont devenues, aujourd'hui, le restaurant », se souvient le comte Paul de La Panouse, propriétaire du zoo de Thoiry. « J'ai connu le temps où l'on se déplaçait encore en attelage au château. C'était un spectacle magnifique. »

Il faudra attendre l'année 1968 avec l'ouverture au public du domaine et de la réserve animalière pour voir réapparaître des équidés à Thoiry. Une initiative prise par le comte, à l'âge de 21 ans. « Les chevaux m'ont toujours fasciné. Ils ont toujours été très présents ici. Les archives du château en témoignent. Ils font, aussi, intégralement partie de l'histoire de ma famille dont la plupart des membres étaient des cavaliers. Un grand-oncle est même mort d'un accident de cheval et un de mes ancêtres avait écrit un long manuscrit de soixante pages, uniquement sur des tests techniques d'une selle. Mais comment peut-on faire autant de pages sur une simple selle ? »

Six chevaux de Przewalski
Passionné du monde équin, le comte Paul de La Panouse possède, sur sa réserve des, équidés d'une extrême rareté. Parmi ses pensionnaires : des chevaux de Przewalski. La seule race totalement sauvage encore existante sur la planète. « Il n'en restait que trente-cinq après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 1.200 dont six se trouvent à Thoiry. Le but est de les réintroduire, plus tard, dans leur milieu naturel. »

Découverts en 1879, dans le désert de Gobi, en Mongolie, par un explorateur Russe, le Colonel Przewalski, ils représentent, aujourd'hui, la plus primitive des races chevalines. « C'est un animal magnifique, mais d'un caractère exécrable ! » Ce fier animal, reconnaissable par sa très belle robe alezane et sa petite taille, ne se laisse, en effet, approcher par personne et n'a jamais pu être domestiqué par l'homme. « Je pourrais très bien avoir des chevaux domestiques mais cela ne m'a jamais vraiment intéressé. »

Ce luxe, le comte en profite chaque jour « quand les Przewalski daignent bien se montrer ». Les visiteurs peuvent espérer les voir sur le haut de la colline située à gauche, à l'entrée de la réserve.
« Un animal magnifique, mais d'un caractère exécrable »
Sur le domaine, le comte de La Panouse possède, également, d'autres d'équidés sauvages menacés d'extinction tels que des ânes de Somalie, que l'on différencie des autres du fait de leurs rayures sur leurs membres, et des zèbres de Chapman. « C'est une chance extraordinaire d'en avoir. »

Grand admirateur des chevaux, le comte de la Panouse n'est pas pour autant un cavalier. « Plus jeune, j'ai essayé de monter dans un haras proche du château. Mais j'étais très mauvais et, surtout, très peureux. Le problème est que je plaçais mal mes pieds dans les étriers. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où je me faisais engueuler par mon instructeur ! L'équitation est un sport noble que j'aime, depuis, regarder de loin. »

Source : http://www.lechorepublicain.fr/eure-et- ... 67197.html
Antoine
 
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