Toutes les réponses sont dans cette très intéressante thèse vétérinaire partagée par Vinch il y a peu de temps :
http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/t ... yon113.pdfGrosso modo, les ours polaires sont des animaux solitaires chez qui la cohabitation forcée peut entraîner un stress qui inhibe ou au contraire peut favoriser la reproduction. Pour reproduire les conditions naturelles, il est préférable de séparer mâle et femelle et de les réunir seulement au moment de la saison de reproduction (comme les pandas finalement).
La différence avec les nounours à un million de dollars, c'est qu'il est rarement prévu plusieurs enclos pour les ours blancs, d'autant plus dans les anciennes installations. La Palmyre pallie à ce handicap en utilisant sa vieille fosse (qui au passage semble plus adaptée que le nouvel enclos malgré la différence esthétique flagrante). Malheureusement les deux installations ne sont pas mitoyennes et cela force l'équipe à transférer deux fois par an l'ours mâle dans la nouvelle installation.
La lecture de la thèse nous informe notamment sur les programmes d'enrichissements qui étaient en place à l'époque (et qui n'ont à priori guère changé à la Palmyre pour ce que je peux en juger) mais aussi et surtout une description détaillée et critique des installations.
On s'aperçoit que des facteurs comme la taille de la tanière de maternité sont primordiaux mais rarement bien appliqués.