Le Zoo sauvage a connu en 2014 une baisse de sa clientèle de 7,3% occasionnant une insuffisance des produits sur les charges de 135.316 $ (95.000 €).
«Nous avons quand même réussi à maintenir les revenus au même niveau que l’année précédente, mais ce sont certaines dépenses non récurrentes de 135 000 $ qui nous ont affectées», explique Réjean Lavoie, président du conseil d’administration de l’organisme qui a tenu à mentionner qu’avant l’application des charges d’amortissement le Zoo a généré, l’an dernier, un excédent de ses opérations de 98.640 $ (69.000 €).
Nombre de visiteurs
Quant au nombre de visiteurs, le Zoo sauvage accueillit l’an dernier 147.245 personnes comparativement à 175.658 en 2013.
L’augmentation du nombre de visiteurs en provenance de l’étranger de l’ordre de 49% a permis au Zoo d’amoindrir la perte de clientèle de touristes du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais également du reste du Québec et du Canada où l’on observe une baisse.
Les Américains boudent le zoo
Les états financiers et le rapport de l’achalandage présentés hier en fin d’après-midi aux membres à l’occasion de l’assemblée générale annuelle permettent également de constater que les Américains sont toujours aussi frileux à traverser la réserve faunique des Laurentides.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les 147.245 visiteurs, seulement 196 provenaient des États-Unis, soit 0,001% de la clientèle totale.
«Nous faisons face à une compétition mondiale. Quand on constate qu’un voyage dans le Sud coûte parfois moins cher qu’une semaine dans la région, on doit se démarquer», répond Lauraine Gagnon, directrice générale du Zoo sauvage.
«Par contre, on pense que la faiblesse du dollar canadien va nous aider cette année», ajoute à son tour le président.
Source : Journal du Québec.
