Autant au Zoo sauvage de Saint-Félicien qu’à celui de Falardeau, ce ne sont pas, comme chaque année, les soubresauts de dame Nature ni le nombre de visiteurs qui ont fait les manchettes.
À Saint-Félicien, on annonçait en début d’année une nouvelle offensive pour contrer la baisse de clientèle et en juin les administrateurs dévoilaient des projets d’investissement de 26 M$ sur 10 ans.
Le 27 septembre, le Zoo sauvage a remporté le Prix Eleanore Oakes au Congrès des Aquariums et Zoos accrédités du Canada (AZAC) qui se tenait à Moncton.
« Ce prix reconnaît le travail d’une institution accréditée dans différents domaines, dont la gestion animale. C’est précisément sur ce point que le Zoo a reçu son prix pour ses ingénieux systèmes de sécurité pour les animaux dangereux », explique Christine Gagnon, biologiste, directrice conservation et éducation au Zoo sauvage.
Falardeau doit se défendre
Pendant ce temps, à Falardeau, tout en annonçant à la fin août qu’on prévoyait une année record quant au nombre de visiteurs, le propriétaire a dû gérer une crise causée par une enquête liée à une morsure de bébé tigre infligée à une éducatrice qui visitait le zoo, en juin, avec son groupe.
Finalement, la vétérinaire du zoo, Isabelle Morin, a élaboré un nouveau protocole et Daniel Gagnon, propriétaire des installations, a de nouveau autorisé les touristes et les employés à toucher les animaux. Sans avoir à l’approuver, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a émis 15 recommandations sur ce protocole.
Source : Journal de Québec.
