Arnaud a écrit:Oui, et ce n'est pas du tout dans le sud-ouest
oui tu as raison mais il ne voulait pas de suite citer le parc tant que tout n'etait pas ficelé a 100% ce qui est normal
Arnaud a écrit:Oui, et ce n'est pas du tout dans le sud-ouest
Le propriétaire du zoo de Champétières interdit d'exercer pendant un an
Le propriétaire du zoo de Champétières a été condamné, hier, à six mois de prison avec sursis. Il est également interdit de toute activité qui pourrait le mettre en contact avec des animaux. " Un acharnement incroyable ", réagit Alain Albrecht.
"Une belle décision pour la protection des animaux ". Le jugement concernant Alain Albrecht, pour sa mauvaise gestion du zoo de Champétières, vient à peine de tomber, hier après-midi, et Me Michel Sibiaud triomphe.
" C''est un succès pour nous, souligne l'avocat de l'Association protectrice des animaux. On a obtenu ce qu?on voulait." À savoir, la confiscation des animaux saisis au coeur de l'été et l'interdiction, pour le prévenu, d'exercer toute activité en contact avec les animaux, pendant un an. Comme le réclamait le parquet dans ses réquisitions mardi.
Jugé, entre autres, pour abandon, cession et transport non autorisé d'animaux, après plusieurs contrôles entre juin et août, Alain Albrecht, écope également de six mois de prison avec sursis (quatre mois avec sursis requis). " Un premier avertissement judiciaire ", selon Me Eva Souplet, avocat de l'association Trente millions d'amis.
Le jugement dans son ensemble est assorti de l'exécution provisoire. Ce qui signifie que " même en cas d'appel, il doit être exécuté ", précise Me Sibiaud. Au titre du préjudice moral, le propriétaire du zoo est également condamné à verser 6.000 euros de dommages et intérêts aux différentes associations de défense des animaux. Trente millions d'amis, qui a récupéré les animaux saisis, se voit également attribuer la somme de 6.000 euros, au titre des frais engagés pour leur rapatriement. " Mais on s'inquiète quand même du sort des animaux restés sur place ", précise Me Souplet.
Le propriétaire du parc, joint au téléphone, a d'ores et déjà annoncé son intention de faire appel " immédiatement ". " C'est un acharnement incroyable. J'ai investi beaucoup de mes ressources personnelles pour sauver ce parc (qu'il a racheté en septembre 2011, NDLR). On a tenu aucun compte de toutes les preuves qui avaient été fournies, disant que les animaux étaient bien nourris. Il n'y a eu aucune maltraitance ".
Le jugement, rendu hier, laisse l'avenir du parc en suspens. Et maintenant, qui pour gérer cette institution ? Avant le jugement, Alain Albrecht avait décidé de ne pas ouvrir le parc au public jusqu'en mars pour travaux. " En tout cas, il ne fermera pas ", affirmait, hier, son propriétaire.
Sébastien Dubois
D’autres animaux vivaient dans des cages trop petites et inadaptées aux besoins de ces espèces. »
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