Les couteaux ou sabres laser sont tirés à Beauval !
Rodolphe Delord versus Delphine Delord. La soeur licenciée par le frère de l'entreprise familiale, sans préavis ni indemnité, pour faute grave : harcèlement sur collaborateur. Un péché capital dans le monde meetoo. Toi victime ? Moi victime !
La coupable et victime présumée se répand dans les médias : " Il a vraiment cherché à me détruire et m'a mis plus bas que terre. Sans aucun prétexte, juste pour le plaisir de ne plus me voir. Il a besoin d'avoir tout le pouvoir, il a une espèce de toute-puissance, même au prix de piétiner sa soeur. Sans doute que quelqu'un derrière l'a poussé... Je suis d'une tristesse sans nom."
C'est Dark Delord après avoir basculé du côté obscur ?
Pourtant, Rodolphe à la barre et Delphine à la communication paraissaient parfaitement complémentaires.
Le noeud de l'affaire : une "histoire de sous" bien sûr. Le but serait de racheter à vil prix les parts de l'entreprise. DD jugeant " inacceptable, honteuse" la proposition financière de RD. C'est que DD a "besoin de manger". Et du caviar beluga s'il vous plaît !
Encore que si l'on déduit de la valeur de l'entreprise les encours de dettes, la part du gâteau peut singulièrement rétrécir...
On comprend mieux du coup le report soudain des travaux initialement prévus cet hiver, la finition de l'entrée sud sous la forme d'une serre tropicale. Quelques millions ne seront pas de trop pour calmer les appétits féroces et gourmands.
En attendant, après avoir croqué la pomme de la discorde, la nouvelle Eve se lamente de son expulsion du jardin d'Eden : " On nous chasse du jardin de maman, c'est chez moi, chez nos enfants, on est chassés de chez nous."
Finalement, quelles sont les causes du Mal ?
Premièrement, une raison simple : le trône n'est jamais assez large pour accueillir deux sièges.
Ou disait l'autre, " le pouvoir ne se partage pas ": constat tiré par le Premier ministre Balladur, éreinté après deux ans de cohabitation avec le Président Mitterrand.
Deuxièmement, une raison plus profonde : le caractère possessif. Cette possessivité que l'on a vu à l'oeuvre dès l'origine de Beauval. Avoir, avoir, avoir...tant et plus...toujours plus d'animaux, toujours plus d'oiseaux et tant pis si ils ne volent pas...toujours plus de visiteurs et tant pis s'ils se marchent les uns sur les autres...
Un caractère moderne et fatal. Celui d'un monde où la voracité des uns répond à la gloutonnerie des autres, à jamais porteur de guerres comme la nuée contient l'orage.
Forum
Guerre du trône à Beauval
5 messages
• Page 1 sur 1
Re: Guerre du trône à Beauval
Merci pour l’info.
C’est le même problème dans toutes les familles.
Tant que les parents sont en vie, tout va bien dans le meilleur des mondes. Une fois le décès des parents c’est la guerre ouverte entre les héritiers…..
Que ce soit pour le partage de petites babioles sans importances…. Ou pour des empires industriels, commerciaux ou financiers.....
Bienvenue dans le monde impitoyable des familles.

C’est le même problème dans toutes les familles.
Tant que les parents sont en vie, tout va bien dans le meilleur des mondes. Une fois le décès des parents c’est la guerre ouverte entre les héritiers…..
Que ce soit pour le partage de petites babioles sans importances…. Ou pour des empires industriels, commerciaux ou financiers.....
Bienvenue dans le monde impitoyable des familles.




- pouet
- Messages: 47
- Enregistré le: Jeudi 24 Juin 2021 10:03
Re: Guerre du trône à Beauval
Une vidéo qui apporte des précisions sur cette histoire :
https://www.dailymotion.com/video/x8p5ebt
https://www.dailymotion.com/video/x8p5ebt
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
-
gibbon - Messages: 2656
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: Guerre du trône à Beauval
"La priorité c'est de confirmer l'engagement sans faille qui a toujours existé pour continuer à offrir l'expérience qu'offre le zoo de Beauval à tous ses visiteurs."
Ça à quand même le mérite d'être clair ! Je ne tombe pas des nues non plus, nous sommes nombreux sur le forum à ne pas être dupe depuis de nombreuses sur la nature du Zooparc mais quand même... L'exposer de cette manière dans les médias. Ils sont où les journalistes qui interpellent sur le bien être animal, le devoir éducatif ou la conservation ? On peut se dire que ces sujets sont anecdotiques devant la nature et les enjeux de cette "guerre de trône" mais, tout de même : pas un mot sur les animaux...
Merci pour cette vidéo, gibbon.
Ça à quand même le mérite d'être clair ! Je ne tombe pas des nues non plus, nous sommes nombreux sur le forum à ne pas être dupe depuis de nombreuses sur la nature du Zooparc mais quand même... L'exposer de cette manière dans les médias. Ils sont où les journalistes qui interpellent sur le bien être animal, le devoir éducatif ou la conservation ? On peut se dire que ces sujets sont anecdotiques devant la nature et les enjeux de cette "guerre de trône" mais, tout de même : pas un mot sur les animaux...
Merci pour cette vidéo, gibbon.
"Je suis une part de tout ce que j'ai rencontré" José Ortega y Gasset.
-
Simon38 - Messages: 1159
- Enregistré le: Mercredi 22 Avril 2009 12:25
- Localisation: Rhône-Alpes
Re: Guerre du trône à Beauval
Dans les scènes de la vie sauvage, il y a l'archétype du Lion parvenu au sommet du clan après moult intrigues, coups du sort ou combats, le nouveau roi de la savane dont la première action est souvent d'évincer les lignées qui ne sont pas de son sang. Mais ce serait vite oublier le rôle de la lionne du Chef, la reine du Serengeti qui voit parfois d'un mauvais oeil les progénitures des lionnes rivales, et verrait mieux sa propre descendance monter un jour sur le trône...
Au Tribunal des Prud'hommes de Blois tout est plus policé, les coups de griffes sont des envolées juridiques, les rugissements des demandes d'indemnités hautes perchées par les ténors du barreau.
Aussi, après la séance du 28 mars 2025, on cherchera en vain la vérité entre les deux vérités exposées à la barre : Zoo de Beauval versus Delphine Delord.
A la défense du premier, Maître Mayoux a justifié le licenciement de Delphine Delord en septembre 2023 pour faute grave, en invoquant le cas du " responsable artistique " sujet au "mal-être" de travailler en sa compagnie : " Elle m'humilie, me considère comme mauvais " et, pire que tout, " demande de faire des heures supplémentaires ".
Après enquête du CSE de l'entreprise, diligentée par la direction RH et des représentants du personnel, se dessine un portrait peu flatteur de la licenciée sans préavis : " Elle faisait peur à des membres de son équipe, les considérant comme des sous-fifres, elle créait de l'anxiété. On lui reprochait aussi d'afficher ses convictions politiques et religieuses."
A cette fin, les avocats du Zoo de Beauval ont demandé la confirmation du licenciement de Delphine Delord, soulignant qu' " elle n'a jamais été subordonnée à son frère. Elle était libre de gérer seule son service. Le directeur du zoo n'est pas le harceleur qu'on présente."
Pour la seconde, il s'agit d'un complot : " J'ai été abîmée par cette affaire. Tout a été orchestré pour que mon frère se retrouve seul aux commandes de Beauval." Avant la descente aux enfers, un burn-out en mai 2023, puis la déposition en août 2023 d'une main courante à la gendarmerie pour "persécution".
Les deux avocats de la plaignante abondent évidemment dans le même sens : " La lettre de licenciement est un modèle de ce qu'il ne faut pas faire, trois pages sans aucun fait précis, ni de dates. Elle est standard et pourrait convenir à d'autres situations." Et Maître Massonaud d'accuser encore : "Son frère a utilisé tous les moyens pour l'évincer, il lui a envoyé en décembre 2022 un mail lui demandant de renoncer à ses fonctions opérationnelles, avant de la mettre à l'écart lors des réunions et de la placer dans une situation intenable."
Et les allégations de harcèlement à l'encontre de Delphine Delord ? Maître Roux a bien une idée : " On est allés chercher des témoignages contre ma cliente, on est face à un simulacre d'enquête mené à charge par un CSE influencé par la nouvelle directrice associée qui a pris la place de l'ancienne..."
En conclusion, les avocats de l'ex-responsable ont mis toutes les options sur la table, offertes en libre-service à l'appréciation des juges et ainsi résumables :
- Option " Cabillaud " : 158 000 euros pour les indemnités légales de licenciement.
- Option " Bar de ligne " : 333 000 euros en sus si le licenciement est reconnu sans cause réelle et sérieuse.
- Option " Caviar beluga " : 774 000 euros si le licenciement est jugé comme nul.
- Option " Royale des fruits de mer " : les douceurs judiciaires de fin de plaidoirie, aussi généreuses que nécessaires pour réparer les " souffrances, conditions vexatoires et humiliations" : 100 000 euros au titre du préjudice moral, plus 50 000 euros pour les indemnités de préavis, plus 15 000 euros pour les congés payés...De la régalade !
Verdict : le 20 juin 2025.
Au Tribunal des Prud'hommes de Blois tout est plus policé, les coups de griffes sont des envolées juridiques, les rugissements des demandes d'indemnités hautes perchées par les ténors du barreau.
Aussi, après la séance du 28 mars 2025, on cherchera en vain la vérité entre les deux vérités exposées à la barre : Zoo de Beauval versus Delphine Delord.
A la défense du premier, Maître Mayoux a justifié le licenciement de Delphine Delord en septembre 2023 pour faute grave, en invoquant le cas du " responsable artistique " sujet au "mal-être" de travailler en sa compagnie : " Elle m'humilie, me considère comme mauvais " et, pire que tout, " demande de faire des heures supplémentaires ".
Après enquête du CSE de l'entreprise, diligentée par la direction RH et des représentants du personnel, se dessine un portrait peu flatteur de la licenciée sans préavis : " Elle faisait peur à des membres de son équipe, les considérant comme des sous-fifres, elle créait de l'anxiété. On lui reprochait aussi d'afficher ses convictions politiques et religieuses."
A cette fin, les avocats du Zoo de Beauval ont demandé la confirmation du licenciement de Delphine Delord, soulignant qu' " elle n'a jamais été subordonnée à son frère. Elle était libre de gérer seule son service. Le directeur du zoo n'est pas le harceleur qu'on présente."
Pour la seconde, il s'agit d'un complot : " J'ai été abîmée par cette affaire. Tout a été orchestré pour que mon frère se retrouve seul aux commandes de Beauval." Avant la descente aux enfers, un burn-out en mai 2023, puis la déposition en août 2023 d'une main courante à la gendarmerie pour "persécution".
Les deux avocats de la plaignante abondent évidemment dans le même sens : " La lettre de licenciement est un modèle de ce qu'il ne faut pas faire, trois pages sans aucun fait précis, ni de dates. Elle est standard et pourrait convenir à d'autres situations." Et Maître Massonaud d'accuser encore : "Son frère a utilisé tous les moyens pour l'évincer, il lui a envoyé en décembre 2022 un mail lui demandant de renoncer à ses fonctions opérationnelles, avant de la mettre à l'écart lors des réunions et de la placer dans une situation intenable."
Et les allégations de harcèlement à l'encontre de Delphine Delord ? Maître Roux a bien une idée : " On est allés chercher des témoignages contre ma cliente, on est face à un simulacre d'enquête mené à charge par un CSE influencé par la nouvelle directrice associée qui a pris la place de l'ancienne..."
En conclusion, les avocats de l'ex-responsable ont mis toutes les options sur la table, offertes en libre-service à l'appréciation des juges et ainsi résumables :
- Option " Cabillaud " : 158 000 euros pour les indemnités légales de licenciement.
- Option " Bar de ligne " : 333 000 euros en sus si le licenciement est reconnu sans cause réelle et sérieuse.
- Option " Caviar beluga " : 774 000 euros si le licenciement est jugé comme nul.
- Option " Royale des fruits de mer " : les douceurs judiciaires de fin de plaidoirie, aussi généreuses que nécessaires pour réparer les " souffrances, conditions vexatoires et humiliations" : 100 000 euros au titre du préjudice moral, plus 50 000 euros pour les indemnités de préavis, plus 15 000 euros pour les congés payés...De la régalade !
Verdict : le 20 juin 2025.
- alex2000
- Messages: 305
- Enregistré le: Dimanche 17 Juin 2018 11:56
5 messages
• Page 1 sur 1
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 49 invités