Tierpark Hellabrun (Allemagne) :
Un masterplan jusqu'en 2040
Le déplacement des girafes et la rénovation du bâtiment des éléphants ne constituent en réalité que deux des nombreux travaux que le zoo de Munich entreprend pour les 25 années, puisque le parc vient en effet de dévoiler un impressionnant masterplan s'étalant de 2016 à 2040. En tout, 100 millions d'euros seront investis dans la restructuration totale du parc animalier. Le concept de "GeoZoo" lancé par le zoo à son ouverture sera maintenu, mais le directeur Rasem Baba fraîchement élu à la tête d'Hellabrunn souhaite aller plus loin dans la séparation en zones biogéographiques, et surtout, offrir toujours plus d'espace aux pensionnaires en se concentrant sur la présentation et l'élevage d'espèces menacées de disparition. Dans cette optique, la quasi-totalité des animaux seront déplacés vers de nouveaux enclos toujours plus vastes et naturels, et la plupart des bâtiments sans thématique géographique comme "la maison des fauves" disparaîtront.
Parmi les grands changements annoncés, la zone africaine devrait couvrir près d'un quart du zoo et s'étendre autour du nouveau bâtiment des girafes, véritable point de départ du masterplan. A côté d'un village reconstitué avec ses baobabs, une savane de plusieurs hectares accueillera des élands du Cap, des grands koudous, des zèbres de Hartmann, des marabouts, des autruches, des calaos terrestres du Sud et des grues de Paradis, sans oublier le grand retour des rhinocéros blancs, sous l'oeil des lions d'Afrique, des nyalas, des ânes de Somalie, des gazelles de Mohrr ou encore des géladas, présentés sur une montage en compagnie de mouflons à manchettes. Parmi les grandes nouveautés, une zone dédiée à l'Afrique tropicale accueillera des okapis, des bongos, des potamochères, une cohabitation entre buffles des forêts et drills, ou encore des hippopotames pygmées.
Une zone australasienne sera aménagée pour accueillir des kangourous roux, des wallabys agiles, des wallabys des marais, des émeus, des casoars à casque, divers psittacidés et des dendrolagues de Goodfellow.
L'Amérique sera bien sûr à l'honneur avec une traversée du continent du Canada à Humboldt en passant par l'Amazonie et le Pantanal. Des loups à crinière, un enclos de contact pour manchots de Humboldt, des chiens de prairie, une pampa pour tapirs terrestres, vigognes, nandous, capybaras, maras et fourmiliers géants, une plaine pour bisons des bois, l'arrivée de loutres géantes du Brésil, un bâtiment nocturne pour chauves-souris, hutias de Cuba, agoutis, paresseux...en constitueront les principaux atouts.
Du côté de l'Asie, l'intégralité du bâtiment historique des pachydermes, actuellement en rénovation, sera offert aux éléphants, soit trois enclos extérieurs permettant de séparer le groupe en cas de conflits. L'actuelle maison des fauves, la fameuse "Dschungelzelt", sera entièrement redessinée pour accueillir un éventail d'espèces d'Asie du Sud-Est. Les enclos extérieurs des lions et jaguars seront offerts à une toute nouvelle espèce, l'ours malais, et l'intérieur du bâtiment, une jungle tropicale, verra cohabiter en semi-liberté des roussettes indiennes, des pythons ou encore des chevrotains malais. Parmi les autres espèces asiatiques de la zone, les visiteurs pourront admirer chats pêcheurs, tigres de Sibérie, petits pandas, panthères des neiges, hiboux grands-ducs de Sibérie, muntjacs de Chine, takins de Mishmi, et deux grandes plaines pour herbivores, l'une consacrée à la Mongolie pour yacks et chameux, l'autre dédiée au plateau indien avec bantengs, antilopes cervicapres, nilgauts et grues antigones.
L'Europe ne sera pas en reste, avec des élans, des bouquetins des Alpes, une grande ferme dédiée aux races rares, une partie vide de toute occupation animale pour présenter la biodiversité allemande, et le parc conservera une plaine dédiée aux "espèces reconstituées" avec chevaux de Przewalskii et aurochs.
La grande volière de contact des oiseaux et la maison des grands singes devraient être les deux seules zones épargnées par de grands travaux. Enfin, la première zone concernée par le masterplan est la partie consacrée aux espèces des zones froides, le "Polarwelt". Dès l'an prochain, les travaux débuteront pour rénover les installations des ours polaires, otaries à fourrure, gloutons, harfangs des neiges, renards polaires, et manchots antarctiques.
Source : http://www.hellabrunn.de/fileadmin/imag ... lan-01.png
Un masterplan jusqu'en 2040
Le déplacement des girafes et la rénovation du bâtiment des éléphants ne constituent en réalité que deux des nombreux travaux que le zoo de Munich entreprend pour les 25 années, puisque le parc vient en effet de dévoiler un impressionnant masterplan s'étalant de 2016 à 2040. En tout, 100 millions d'euros seront investis dans la restructuration totale du parc animalier. Le concept de "GeoZoo" lancé par le zoo à son ouverture sera maintenu, mais le directeur Rasem Baba fraîchement élu à la tête d'Hellabrunn souhaite aller plus loin dans la séparation en zones biogéographiques, et surtout, offrir toujours plus d'espace aux pensionnaires en se concentrant sur la présentation et l'élevage d'espèces menacées de disparition. Dans cette optique, la quasi-totalité des animaux seront déplacés vers de nouveaux enclos toujours plus vastes et naturels, et la plupart des bâtiments sans thématique géographique comme "la maison des fauves" disparaîtront.
Parmi les grands changements annoncés, la zone africaine devrait couvrir près d'un quart du zoo et s'étendre autour du nouveau bâtiment des girafes, véritable point de départ du masterplan. A côté d'un village reconstitué avec ses baobabs, une savane de plusieurs hectares accueillera des élands du Cap, des grands koudous, des zèbres de Hartmann, des marabouts, des autruches, des calaos terrestres du Sud et des grues de Paradis, sans oublier le grand retour des rhinocéros blancs, sous l'oeil des lions d'Afrique, des nyalas, des ânes de Somalie, des gazelles de Mohrr ou encore des géladas, présentés sur une montage en compagnie de mouflons à manchettes. Parmi les grandes nouveautés, une zone dédiée à l'Afrique tropicale accueillera des okapis, des bongos, des potamochères, une cohabitation entre buffles des forêts et drills, ou encore des hippopotames pygmées.
Une zone australasienne sera aménagée pour accueillir des kangourous roux, des wallabys agiles, des wallabys des marais, des émeus, des casoars à casque, divers psittacidés et des dendrolagues de Goodfellow.
L'Amérique sera bien sûr à l'honneur avec une traversée du continent du Canada à Humboldt en passant par l'Amazonie et le Pantanal. Des loups à crinière, un enclos de contact pour manchots de Humboldt, des chiens de prairie, une pampa pour tapirs terrestres, vigognes, nandous, capybaras, maras et fourmiliers géants, une plaine pour bisons des bois, l'arrivée de loutres géantes du Brésil, un bâtiment nocturne pour chauves-souris, hutias de Cuba, agoutis, paresseux...en constitueront les principaux atouts.
Du côté de l'Asie, l'intégralité du bâtiment historique des pachydermes, actuellement en rénovation, sera offert aux éléphants, soit trois enclos extérieurs permettant de séparer le groupe en cas de conflits. L'actuelle maison des fauves, la fameuse "Dschungelzelt", sera entièrement redessinée pour accueillir un éventail d'espèces d'Asie du Sud-Est. Les enclos extérieurs des lions et jaguars seront offerts à une toute nouvelle espèce, l'ours malais, et l'intérieur du bâtiment, une jungle tropicale, verra cohabiter en semi-liberté des roussettes indiennes, des pythons ou encore des chevrotains malais. Parmi les autres espèces asiatiques de la zone, les visiteurs pourront admirer chats pêcheurs, tigres de Sibérie, petits pandas, panthères des neiges, hiboux grands-ducs de Sibérie, muntjacs de Chine, takins de Mishmi, et deux grandes plaines pour herbivores, l'une consacrée à la Mongolie pour yacks et chameux, l'autre dédiée au plateau indien avec bantengs, antilopes cervicapres, nilgauts et grues antigones.
L'Europe ne sera pas en reste, avec des élans, des bouquetins des Alpes, une grande ferme dédiée aux races rares, une partie vide de toute occupation animale pour présenter la biodiversité allemande, et le parc conservera une plaine dédiée aux "espèces reconstituées" avec chevaux de Przewalskii et aurochs.
La grande volière de contact des oiseaux et la maison des grands singes devraient être les deux seules zones épargnées par de grands travaux. Enfin, la première zone concernée par le masterplan est la partie consacrée aux espèces des zones froides, le "Polarwelt". Dès l'an prochain, les travaux débuteront pour rénover les installations des ours polaires, otaries à fourrure, gloutons, harfangs des neiges, renards polaires, et manchots antarctiques.
Source : http://www.hellabrunn.de/fileadmin/imag ... lan-01.png
