Grande première pour le zoo de Thoiry avec la naissance d'une ânesse sauvage de Somalie, baptisée Chébéli, le 5 juillet 2015. Chébéli et sa mère ont été installées dans un espace boisé du parc à pied où les visiteurs peuvent les observer à partir de points de vision privilégiés.
Espèce d’équidé la plus menacée au monde, l’âne sauvage de Somalie est considéré comme «En danger critique d’extinction» par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et est classé en Annexe I de la Convention de Washington (CITES). Il ne subsisterait plus que 700 individus à l’état sauvage.
Premier âne sauvage de Somalie né à Thoiry, Chébéli a pour parents Zula et Shimo. L'établissement francilien héberge cette espèce depuis novembre 2013, date à laquelle le programme d’élevage européen (EEP) a confié au zoo deux femelles, Veszla et Zula, âgées respectivement de 20 et 16 ans et originaires du zoo d’Oberwil en Suisse.
En mai 2014, elles ont été rejointes par Shimo, un mâle de 7 ans arrivé du zoo de Lisbonne, au Portugal.
Les parcs zoologiques hébergent entre 120 et 150 individus dans le monde, dont une quarantaine en Europe.
Le fond de dotation Thoiry Peaugres Conservation (TPC) participe activement à la conservation de l’âne sauvage de Somalie dont les populations, auparavant réparties sur toute l’Afrique du nord, ne limitent désormais à quelques groupes fragmentés en Érythrée, en Éthiopie et en Somalie.
TPC a été créé par Colomba de La Panouse, directrice déléguée du Parc et Château de Thoiry, Cathy Gibault, l’une des vétérinaires de l’établissement et Christelle Vitaud, vétérinaire et directrice du Safari de Peaugres (Ardèche), l’un des cinq parcs du Groupe Thoiry.
Depuis 2006, Cathy Gibault, également responsable des programmes de conservation au parc et château de Thoiry, mène à Djibouti - en collaboration avec des experts de l’UICN - des enquêtes auprès des populations locales et des prospections de terrain afin de statuer sur l'éventuelle survie de l’espèce dans ce pays afin, le cas échéant, de proposer des mesures de conservation. En 2012, elle a été invitée à participer au séminaire sur la conservation des espèces prioritaires de Djibouti afin de définir les axes majeurs d’étude, de gestion et de conservation.
Source : parc et château de Thoiry.
