Un nouveau parc animalier dans le Lot-et-Garonne

[Philippe]

Olivier Tabanon, propriétaire de Happy Forest à Pont-du-Casse va pouvoir ouvrir son parc animalier. Parallèlement, il lance un projet de "zorbing" et fait un appel aux dons pour financer cette activité "unique en France".

Olivier Tabanon est sur son petit nuage. Depuis maintenant quatre ans qu'il a ouvert Happy Forest, sur les hauteurs de Pont-du-Casse, au lieu dit Fourtis, son parc d'accrobranches, riche de 200 jeux et bientôt d'un 14e parcours, qui abrite une ferme animalière de 180 animaux, des parcours d'orientations et un camping à la ferme, est devenu l'un des plus vastes de France…

Et depuis tout ce temps, le gérant cultive un rêve un peu fou, bientôt en passe d'aboutir. Jeudi, en effet, il a reçu le précieux sésame, l'agrément officiel qui l'autorise à ouvrir son parc animalier. Ces quatre dernières années, Olivier Tabanon a multiplié les stages dans des zoos et préparé un dossier épais comme un vieux bottin pour obtenir toutes les autorisations relatives à la détention d'espèces exotiques. Les animaux, pour la plupart, étaient réservés depuis des mois. Ses employés, aussi, effectuent depuis deux ans des séjours à Gramat, dans le Lot, afin d'obtenir leurs diplômes de soigneurs animaliers.

Car bientôt, « au cœur de l'été idéalement », Olivier Tabanon espère accueillir les premiers de ses protégés. Les animaux de la ferme et de la basse-cour installés en sous-bois vont ainsi voir arriver, dans un ordre encore inconnu, de nouveaux voisins auxquels, eux aussi, vont devoir s'habituer. Car il ne s'agit pas là de cochons, de lapins ou de gallinacés. Mais plutôt de bisons d'Europe, de wallabies, flamands roses, grues couronnées, marmottes, autruches, aras, ratons laveurs, nandous ou chiens viverrins. Pour cela, la propriété, qui s'étend sur 9 hectares de bois et prairies, a déjà entièrement été clôturée avec, qui sait, peut-être des possibilités de s'agrandir dans les années futures si les finances de ce passionné, qui emploie 12 salariés en haute saison et il l'espère bientôt beaucoup plus, le permettent.

Une nouvelle aventure

L'achat des animaux ayant quelque peu grevé son budget, Olivier Tabanon s'était donc fait une raison et entendait abandonner son projet de proposer à sa clientèle « une activité unique en France » : le zorbing. « J'ai découvert ça un peu par hasard et j'ai trouvé ça génial », explique-t-il à côté de cette sphère de plastique transparente de trois mètres de circonférence dans laquelle se glissent deux personnes, harnachées sur le dos, et que l'on fait dévaler sur une pente. « Le problème est qu'il n'y avait pas de normes et donc aucun assureur… J'ai pris le problème à l'envers et contacté Jeunesse et sports dans l'idée de définir un cahier des charges », poursuit Olivier Tabanon.

Aujourd'hui, la pelle mécanique est prête à terminer la piste qui descend jusqu'à l'étang qui accueillera les flamands roses. Un assureur a donné son accord. « Ne manque… que les sous. »
Sur conseil d'amis bordelais ayant bénéficié d'un financement participatif, il a lancé son projet sur la plateforme « Bulb in town » dans le but de réunir la somme de 10.752 euros, qui permettrait d'acquérir trois sphères et de terminer les travaux de la piste.
Les internautes, qui ont jusqu'au 28 juin pour l'aider, reçoivent, en fonction de la somme versée, plusieurs contreparties, comme une descente en zorb et une nuit sous tente suspendue avec petit-déjeuner gourmand pour un don de 90 euros. La fourchette des contributions s'étend de 5 euros à… 10.752 euros.

Source : www.sudouest.fr/2015/06/08/wallabies-et ... 1-3603.php