C'est au tour de Courzieu de proposer ses projets de développement pour les 5-10 années qui viennent.
Ce projet apparaît dans le cadre d'une enquête publique réalisée pour la mise en concordance des documents d'urbanisme de la Commune pour le développement du parc.
Le dossier est plutôt conséquent et je vous y renvoie pour une lecture détaillée et complète : http://www.enquetepublique-extension-pa ... /dossiers/
Pour ma part, je vais me contenter de vous retranscrire un extrait relatif aux projets du parc proprement dits :
Le parc animalier de Courzieu est un des points touristiques des plus importants du département du Rhône.
Ce parc a été créé depuis plus de 30 ans et dispose d’une autorisation préfectorale d’ouverture en date du 19 Juillet 1979. Il est situé en pleine forêt, à 40 km de Lyon, et propose un concept original, avec une spécialisation dans les rapaces, les loups, les chouettes et les escargots. L’objectif est d’informer pour mieux protéger. Le Parc
est situé au Nord‐Est de la commune de Courzieu, au lieu‐dit Montmain – la Côte.
Ce parc accueille environ 60 000 visiteurs par an. L’intercommunalité juge que la pérennité et le développement du parc est primordiale pour l’économie locale.
La succession du Parc est envisagée depuis 3 ans. Une reprise est assurée par deux co‐gérants. L’objectif est de pouvoir développer et redonner une nouvelle dynamique au Parc, afin qu’il puisse se pérenniser dans le temps.
En effet, le Parc s’est peu développé depuis une dizaine d’années et a donc perdu des visiteurs.
Les nouveaux gérants ont réalisé un plan d’actions à 5 – 10 ans pour pouvoir développer le Parc, avec comme objectif l’augmentation de 50 % de la fréquentation du Parc, à 10 ans. Cet objectif nécessite des investissements permettant de :
‐ Diversifier et augmenter la collection d’animaux présentée au public avec une mise en scène originale. Il est notamment envisagé d’accueillir des Marmottes et des Loutres dans une période de 5 ans, nécessitant des aménagements spécifiques. Sur le modèle des parcs animaliers allemands, l’objectif est de devenir un parc où le visiteur chemine de surprise en surprise avec des mini‐spectacles animaliers, toute la journée (contact avec les animaliers, les animaux, moments de découverte, rencontre, contact, échange).
‐ Augmenter les parcours de promenade, en lien avec les animaux à découvrir. A ce jour, seulement 60 % du domaine est ouvert au public. Le Parc dispose d’une propriété de 25 hectares et 15 hectares sont ouverts au public.
‐ Créer des espaces pédagogiques destinés aux scolaires, aux individuels, aux professionnels.
‐ Etendre les capacités des divers bâtiments : certains bâtiments arrivent à saturation (accueil, restauration). D’autres méritent des extensions, mises aux normes et développement (création de locaux pour mises en quarantaine). Un logement de fonction mérite également d’être étendu pour intégrer des espaces administratifs et techniques (nurserie) permettant de libérer de l’espace au niveau du bâtiment d’accueil et d’assurer une surveillance en continu pour les reproductions spécifiques le nécessitant. Il convient également d’étendre les activités du Parc, notamment en terme de pédagogie, de présentation des espèces sensibles (salle de séminaire, de pédagogie, nurserie).
‐ Créer des hébergements touristiques, permettant de diversifier l’activité, de développer des séminaires, de sédentariser les visiteurs (passer une ou plusieurs nuits sur le Parc), d’amplifier la saison touristique.
‐ Etendre la plage horaire journalière en augmentant les activités, notamment à découvrir seul, et limitant les spectacles cadencés (pour des raisons de flux aux entrées, à la restauration,...)
‐ Etendre la saison touristique, actuellement de mars à novembre, en diversifiant l’activité par des séminaires, des hébergements,...
‐ Renforcer l’équipe technique, par une embauche d’environ 5 personnes.
‐ Préserver le « capital nature » indispensable pour la valorisation du Parc.


Les projets proprement dits, même si les dates ne doivent plus être bonnes :





J'aime beaucoup la photo de la loutre d'Europe ou du Canada


Et ne me dites pas que les loutres de mer vivent aussi au large du Canada...
