Ce nouvel espace, plus grand pour l'espèce sera situé dans l'Odyssée montagne qui ouvrira en 2020.

Source : fb du parc
Source : Centre-Presse.En forêt de Chizé, les loups sont des stars
Parmi les près de 800 animaux que comptent les 34 ha de Zoodyssée, à Villiers-en-Bois (Deux-Sèvres), les huit loups gris sont incontestablement à part, avec leur inaltérable cote de popularité dans leur enclos de 1.500 m. « Ils suscitent un véritable intérêt du public, entre peur et fascination. Nous suivons de près l'actualité et il est évident que sa présence signalée dans la région va susciter les questions des visiteurs, nous nous y préparons », confie Guillaume Romano, directeur du parc animalier en forêt de Chizé dont la réouverture annuelle au public a été programmée pour le samedi 8 février.
Les mâles stérilisés
De mémoire de capacitaire du parc, en l'occurrence Bernard Ragot, le loup a toujours été présent à Zoodyssée, depuis son ouverture en 1973. Les meutes ont changé, déménagé même, et dans l'actuel enclos de 1.500 m avec sa butte, les huit canidés dont les ancêtres provenaient du parc armoricain du Domaine de Menez-Meur, coulent des jours paisibles. Il y a deux ans, une femelle donnait même naissance à deux louveteaux. Un seul a survécu. Rebelote, l'an passé, avec un nouveau petit. Un signe de bonne santé ? « Attention, les naissances en parc zoologique ne sont pas obligatoirement un témoignage de bien-être pour la plupart des espèces. Mais pour une reproduction viable, il faut que la meute soit équilibrée avec le couple de dominants alpha, et c'est le cas ici », nuance Guillaume Romano.
Sur ce parc aux 25 employés, ces loups nés en captivité font l'objet de soins attentifs avec des soigneurs attitrés et un suivi scrupuleux du dominant pour veiller au bon équilibre de la meute. C'est d'ailleurs pour bien étudier les interactions qu'un seul gros morceau de viande est laissé à chaque repas.
Ces loups n'ont pas de nom. « Nous n'avons pas ce genre de rapport avec les animaux, ici. Ils sont là pour faire un pont avec l'espèce qui vit dans la nature, explique Guillaume Romano. Ils ont un comportement assez fidèle avec ceux que l'on trouve à l'état naturel. Ils sont plus craintifs que dangereux à l'état sauvage. Ils peuvent être plus dangereux en captivité faute de pouvoir fuir, on a donc un protocole très strict pour pénétrer dans l'enclos, jamais seul. »
Dans ce parfait équilibre, la stérilisation récente des cinq mâles a mis un terme définitif à l'expansion. Trop délicat de prélever un animal pour l'introduire dans une nouvelle meute, alors elle vivra ici jusqu'à son terme.
Source : Le Courrier de l'Ouest.L’alimentation des animaux, l’autre défi des équipes de Zoodyssée
Avec l’arrivée de nouvelles espèces depuis 2018, le parc animalier de Villiers-en-Bois, qui rouvre ses portes ce samedi 8 février, doit adapter ses protocoles alimentaires.
Ils ne mangent pas de homards et ne boivent pas des vins hors de prix. Pour eux, c’est plutôt grillons, sauterelles, criquets, vers de farine, poissons, viande, fruits et légumes de saison (pommes, carottes, salades), foin, feuillage… Pas de quoi en faire tout un plat. Et pourtant, les frais de bouche des 800 animaux de Zoodyssée pèsent un peu plus dans le budget du Département.
Lors du vote du 20 décembre 2019, la collectivité a ainsi débloqué une enveloppe supplémentaire de 21;600 € pour répondre à l’augmentation des dépenses en matière d’alimentation, de soins médicaux et de prestations vétérinaires du parc de 34 hectares de Villiers-en-Bois.
De nouveaux animaux viennent d'arriver à Zoodyssée.
Ces statues seront placées dans l'Odyssée montagnes.
Bizarre, le depliant ne parle pas des nouveaux enclos des renards et blaireaux alors que les travaux ont commencé l'année dernière.
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