Construite au début des années 1960, l'arène des macaques de Tonkean du parc zoologique et botanique de Mulhouse accueillit d’abord des macaques rhésus, espèce plus petite, avant d’héberger les macaques de Tonkean à partir de 1983.
Une construction ancienne
La construction, entièrement bétonnée, est un enclos aujourd’hui à rénover et pourtant, à sa construction, c’était une belle réalisation : son concepteur a voulu représenter sa vision d'une forêt artificielle. La structure permet à ses pensionnaires de jouer, grimper, sauter, se soustraire à la vue des visiteurs parfois trop bruyants et même apaiser les tensions ponctuelles pouvant apparaître dans tout groupe de primates.
Des enclos plus naturels
Comment sensibilisera le public à la protection de la nature avec des objets en béton et métal sans une seule trace de végétation ? Aujourd’hui, le Parc zoologique et botanique cherche à présenter les animaux dans un environnement plus naturel. Ceci afin d'améliorer leur bien-être en leur offrant des environnements plus variés, tout en transmettant un message positif sur les actions de conservations réalisées dans la nature. C’est ainsi que les derniers enclos, comme ceux des loups du Canada, des kangourous et wallabies, des chiens de forêt et plus récemment de l’Espace Grand Nord, furent conçus. C’est pourquoi cette arène de béton et de structures métalliques est d'un autre âge et ne correspond plus ni aux besoins des animaux, ni à ce que nous souhaitons passer comme message auprès du public.
La reconstruction est prévue prochainement
En attendant, le groupe de macaques de Tonkean y est toujours présent, pas malheureux du tout mais présenté dans un environnement trop artificiel à nos yeux. De plus, les individus vieillissent et petit à petit le groupe s’amenuise, après la mort des plus vieux d’entre eux. C'est pourquoi, quand la réfection de l'enclos sera faite, nous envisageons de présenter une autre espèce de primates, certainement plus petite et moins destructrice pour la végétation. Les macaques de Tonkean seront déplacés lorsque les travaux débuteront et prendront leur « retraite » dans un enclos non visible du public ou dans un autre zoo.
Source : parc zoologique et botanique de Mulhouse.