Une première : deux aiglons, élevés en France au printemps, ont été libérés en Espagne en mai et juin derniers, où ils viennent d'effectuer leurs premiers vols, après un temps passé dans des nids de reconstitution.
La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et l'Union française des centres de sauvegarde (UFCS) ont travaillé en coopération pour aider à reconsolider l'espèce sur laquelle pèsent de graves menaces : électrocutions, collisions avec des réseaux câblés, tir, empoisonnement, trichomonose, dérangements, fermeture des habitats… Si bien qu'au cours des cinquante dernières années, la population française d'aigles de Bonelli a chuté de 50% (80 couples en 1960, 23 en 2002).
Une première car, si depuis 1999, huit naissances sont intervenues dans chacun des deux centres, aucun jeune n'a pu être réintroduit en France en raison de l'absence de programme allant dans ce sens. C'est à l'issue d'un séminaire, en décembre dernier, organisé sur le sujet, à La Roche-sur-Yon (Vendée), par la LPO et l'UFCS, avec le soutien de la Fondation Prince Albert II de Monaco, qu'un groupe de travail international sur la reproduction en captivité de l'espèce s'est constitué.
Les deux aiglons ont été réintroduits sur des sites abandonnés par l'espèce, selon la technique dite du "taquet", qui consiste à installer les jeunes dans des nids reconstitués avant qu'ils ne sachent voler. Le premier a été libéré dans la région de Navarre, et le second à Majorque, l'objectif étant que, imprégnés du lieu, ils viennent ensuite s'y installer en couple et constituent un continuum entre les différents noyaux de population.
De taille moyenne entre 150 et 170 centimètres, pesant entre 1,5 et 2,5 kilogrammes, l'aigle de Bonelli possède un plumage dorsal brun foncé, et le mâle apparaît en général plus clair que la femelle. Son aire de distribution s'étend en Europe du Sud, en Afrique du Nord, au Proche et Moyen-Orient ainsi qu'en Asie. En France, le rapace occupe l'arrière-pays de la côte méditerranéenne.
Source : http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... 13211.php4
La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et l'Union française des centres de sauvegarde (UFCS) ont travaillé en coopération pour aider à reconsolider l'espèce sur laquelle pèsent de graves menaces : électrocutions, collisions avec des réseaux câblés, tir, empoisonnement, trichomonose, dérangements, fermeture des habitats… Si bien qu'au cours des cinquante dernières années, la population française d'aigles de Bonelli a chuté de 50% (80 couples en 1960, 23 en 2002).
Une première car, si depuis 1999, huit naissances sont intervenues dans chacun des deux centres, aucun jeune n'a pu être réintroduit en France en raison de l'absence de programme allant dans ce sens. C'est à l'issue d'un séminaire, en décembre dernier, organisé sur le sujet, à La Roche-sur-Yon (Vendée), par la LPO et l'UFCS, avec le soutien de la Fondation Prince Albert II de Monaco, qu'un groupe de travail international sur la reproduction en captivité de l'espèce s'est constitué.
Les deux aiglons ont été réintroduits sur des sites abandonnés par l'espèce, selon la technique dite du "taquet", qui consiste à installer les jeunes dans des nids reconstitués avant qu'ils ne sachent voler. Le premier a été libéré dans la région de Navarre, et le second à Majorque, l'objectif étant que, imprégnés du lieu, ils viennent ensuite s'y installer en couple et constituent un continuum entre les différents noyaux de population.
De taille moyenne entre 150 et 170 centimètres, pesant entre 1,5 et 2,5 kilogrammes, l'aigle de Bonelli possède un plumage dorsal brun foncé, et le mâle apparaît en général plus clair que la femelle. Son aire de distribution s'étend en Europe du Sud, en Afrique du Nord, au Proche et Moyen-Orient ainsi qu'en Asie. En France, le rapace occupe l'arrière-pays de la côte méditerranéenne.
Source : http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... 13211.php4