Les chimpanzés plus malins que les chasseurs
Les chimpanzés de la communauté de Bossou, au sud-est de la Guinée, ont réussi à détruire les pièges placés par les braconniers. Ce qui explique un taux plus faible de mortalité de cet animal dans la région. Plus astucieux que leurs homologues d’Ouganda, Tanzanie et Côte d’ivoire, les chimpanzés guinéens ont su préserver leur espèce dans un village où la tradition interdit de tuer les chimpanzés selon la coutume.
Des nippons révèlent le secret des chimpanzés de Bossou. Deux primatologues japonais Gaku Ohashi et Tetsuro Matsuzawa ont observé durant plus 200 jours les chimpanzés de Bossou,dans le sud-est de la Guinée. Leur objectif était d’étudier le comportement de ces primates. Mais une surprise va bouleverser leur visite. Ces animaux arrivent à repérer et briser les pièges des chasseurs. Une découverte surprenante et inattendue qui va enrichir leur connaissance sur cette espèce.
Des chimpanzés qui sortent de l’ordinaire
De nombreux chimpanzés ont été blessés et tués par les pièges humains sur de nombreux sites en Afrique de l’ouest et de l’est. Les chercheurs ont constaté que ces incidents sont rares dans la zone de Bossou. Une donnée qui méritait une explication et une réponse. Or les scientifiques japonais ont décelé quelques techniques appliquées par ces animaux pour détruire les pièges sans être touchés.
Le piège crée par l’humain se compose d’une boucle de fil de fer relié par une corde à un bâton de vigne en arc, souvent un jeune arbre. Si l’espèce traverse la boucle de fil, son cou ou sa jambe sera serrée et atteinte de profondes blessures. Voici quelques techniques : le flair des chimpanzés pour savoir quelles sont les parties dangereuses ou pas du piège, M. Ohachi, l’un des primatologues, affirme ce flair : « Ils avaient l’air de savoir quelles parties des pièges sont dangereux et qui ne sont pas ». L’autre méthode s’agit de secouer un bâton pour briser le piège. Dans tout les cas, l’animal n’a pas touché la boucle de fil. Les chercheurs japonais ont assisté à deux destructions réussies de ce piège de la part ces chimpanzés.
Des similitudes avec l’être humain
A travers ces diverses actions, les chimpanzés de Bossou ont démontré qu’ils étaient proches de l’être humain physiquement et génétiquement surtout. Ces animaux ont fait preuve d’une réelle intelligence dans la résolution de problèmes et l’utilisation d’outils simples. Cet animal assimile énormément d’informations pour les utiliser à bon escient. Capables de repérer les pièges des chasseurs cachés sous les plantes et de les casser, les chimpanzés de Bossou sentent la notion du danger dans ce contexte forestier. Ils ont l’instinct de survie. Ils transmettent ce savoir-faire de générations en génération afin de préserver leur peuple. Les braconniers devront chasser ailleurs pour obtenir de la viande de chimpanzé.
Source : http://www.afrik.com/article20716.html
Les chimpanzés de la communauté de Bossou, au sud-est de la Guinée, ont réussi à détruire les pièges placés par les braconniers. Ce qui explique un taux plus faible de mortalité de cet animal dans la région. Plus astucieux que leurs homologues d’Ouganda, Tanzanie et Côte d’ivoire, les chimpanzés guinéens ont su préserver leur espèce dans un village où la tradition interdit de tuer les chimpanzés selon la coutume.
Des nippons révèlent le secret des chimpanzés de Bossou. Deux primatologues japonais Gaku Ohashi et Tetsuro Matsuzawa ont observé durant plus 200 jours les chimpanzés de Bossou,dans le sud-est de la Guinée. Leur objectif était d’étudier le comportement de ces primates. Mais une surprise va bouleverser leur visite. Ces animaux arrivent à repérer et briser les pièges des chasseurs. Une découverte surprenante et inattendue qui va enrichir leur connaissance sur cette espèce.
Des chimpanzés qui sortent de l’ordinaire
De nombreux chimpanzés ont été blessés et tués par les pièges humains sur de nombreux sites en Afrique de l’ouest et de l’est. Les chercheurs ont constaté que ces incidents sont rares dans la zone de Bossou. Une donnée qui méritait une explication et une réponse. Or les scientifiques japonais ont décelé quelques techniques appliquées par ces animaux pour détruire les pièges sans être touchés.
Le piège crée par l’humain se compose d’une boucle de fil de fer relié par une corde à un bâton de vigne en arc, souvent un jeune arbre. Si l’espèce traverse la boucle de fil, son cou ou sa jambe sera serrée et atteinte de profondes blessures. Voici quelques techniques : le flair des chimpanzés pour savoir quelles sont les parties dangereuses ou pas du piège, M. Ohachi, l’un des primatologues, affirme ce flair : « Ils avaient l’air de savoir quelles parties des pièges sont dangereux et qui ne sont pas ». L’autre méthode s’agit de secouer un bâton pour briser le piège. Dans tout les cas, l’animal n’a pas touché la boucle de fil. Les chercheurs japonais ont assisté à deux destructions réussies de ce piège de la part ces chimpanzés.
Des similitudes avec l’être humain
A travers ces diverses actions, les chimpanzés de Bossou ont démontré qu’ils étaient proches de l’être humain physiquement et génétiquement surtout. Ces animaux ont fait preuve d’une réelle intelligence dans la résolution de problèmes et l’utilisation d’outils simples. Cet animal assimile énormément d’informations pour les utiliser à bon escient. Capables de repérer les pièges des chasseurs cachés sous les plantes et de les casser, les chimpanzés de Bossou sentent la notion du danger dans ce contexte forestier. Ils ont l’instinct de survie. Ils transmettent ce savoir-faire de générations en génération afin de préserver leur peuple. Les braconniers devront chasser ailleurs pour obtenir de la viande de chimpanzé.
Source : http://www.afrik.com/article20716.html