La déforestation pousse les éléphants vers les villages... :
Ils saccagent les rizières, mangent les récoltes, détruisent les maisons et surtout tuent des hommes. Les éléphants du Bangladesh sont devenus la terreur des villageois, dont plusieurs ont été tués par des bêtes affamées. Impossible de se battre contre les pachydermes, qui utilisent leur trompe pour attraper les hommes et les emmener loin dans la forêt.
Les conséquences de la déforestation :
Une centaine d’éléphants sauvages migre chaque année à travers le pays. Mais avec la déforestation et l’apparition de villages sur les routes de migration, les éléphants ne trouvent plus d’habitat naturel ni de nourriture et s’en prennent aux récoltes des paysans.
Seul moyen de défense pour les villageois: tenter d’éloigner les éléphants en organisant des rondes de nuit munis de lampes à pétrole, de pétards et de tambours.
Malheureusement, les éléphants se sont habitués à ce remue-ménage, et n’en ont plus peur: «Pendant qu'on essayait de chasser un troupeau, j'ai vu un éléphant arracher une lampe à un homme avec sa trompe et jeter la flamme sur une maison qui s'est alors enflammée», raconte Louise Neng Minja, responsable d'une tribu locale.
Apprendre à cohabiter :

La guerre est donc déclarée entre les hommes et les éléphants au Bangladesh et dans plusieurs pays d’Asie du Sud. Au Sri Lanka, rien que durant l’année 2009, 50 hommes ont été tués et 228 éléphants abattus. Le gouvernement du Bangladesh a mis en place une campagne de sensibilisation pour empêcher la mort des villageois, mais n’a rien entrepris pour éviter que des éléphants soient tués.
Au Cambodge, quatre écoles ont été créées par Tuy Sereivathana, lauréat du Goldman Prize 2010. Les paysans y apprennent à réduire les risques liés aux éléphants en plantant des légumes qui peuvent se récolter plusieurs fois dans l’année, à organiser des rondes efficaces, et aussi à respecter les animaux. «Je veux que les éléphants sauvages et les communautés locales vivent ensemble en harmonie» déclare Tuy Sereivathana.
Ce sont des initiatives comme celle-ci qui pourraient aider les populations à cohabiter avec les éléphants, à défaut de pouvoir stopper la déforestation.
Source et photo : http://www.20minutes.fr/article/577231/ ... ladesh.php
Ils saccagent les rizières, mangent les récoltes, détruisent les maisons et surtout tuent des hommes. Les éléphants du Bangladesh sont devenus la terreur des villageois, dont plusieurs ont été tués par des bêtes affamées. Impossible de se battre contre les pachydermes, qui utilisent leur trompe pour attraper les hommes et les emmener loin dans la forêt.
Les conséquences de la déforestation :
Une centaine d’éléphants sauvages migre chaque année à travers le pays. Mais avec la déforestation et l’apparition de villages sur les routes de migration, les éléphants ne trouvent plus d’habitat naturel ni de nourriture et s’en prennent aux récoltes des paysans.
Seul moyen de défense pour les villageois: tenter d’éloigner les éléphants en organisant des rondes de nuit munis de lampes à pétrole, de pétards et de tambours.
Malheureusement, les éléphants se sont habitués à ce remue-ménage, et n’en ont plus peur: «Pendant qu'on essayait de chasser un troupeau, j'ai vu un éléphant arracher une lampe à un homme avec sa trompe et jeter la flamme sur une maison qui s'est alors enflammée», raconte Louise Neng Minja, responsable d'une tribu locale.
Apprendre à cohabiter :

La guerre est donc déclarée entre les hommes et les éléphants au Bangladesh et dans plusieurs pays d’Asie du Sud. Au Sri Lanka, rien que durant l’année 2009, 50 hommes ont été tués et 228 éléphants abattus. Le gouvernement du Bangladesh a mis en place une campagne de sensibilisation pour empêcher la mort des villageois, mais n’a rien entrepris pour éviter que des éléphants soient tués.
Au Cambodge, quatre écoles ont été créées par Tuy Sereivathana, lauréat du Goldman Prize 2010. Les paysans y apprennent à réduire les risques liés aux éléphants en plantant des légumes qui peuvent se récolter plusieurs fois dans l’année, à organiser des rondes efficaces, et aussi à respecter les animaux. «Je veux que les éléphants sauvages et les communautés locales vivent ensemble en harmonie» déclare Tuy Sereivathana.
Ce sont des initiatives comme celle-ci qui pourraient aider les populations à cohabiter avec les éléphants, à défaut de pouvoir stopper la déforestation.
Source et photo : http://www.20minutes.fr/article/577231/ ... ladesh.php