La perruche à collier de Maurice sauvée de l'extinction

[chenapan]

source : http://www.actualites-news-environnement.com du 13 septembre 2007

La perruche à collier de Maurice sauvée de l'extinction

Dans les années 1980, il n’y avait plus que 10 spécimens de perruche à collier de Maurice encore en vie. Mais un programme de protection de vingt ans dans une région forestière de l’Ile Maurice a permis d’éviter à la perruche à collier de Maurice l’extinction qui l’attendait.

Evoluant sur plus de millions d’années sur cette île autrefois inhabitée de l’Océan Indien, connue pour être le site de l’extinction des dodos, la perruche à collier de Maurice aux plumes vertes a été victime des rats, des signes et du déclin des forêts à la suite de l’arrivée des humains sur l’île.

Mais grâce à une alimentation surveillée et supplémentaire, une protection des nids et une reproduction surveillée, le nombre de perruches à collier de Maurice a considérablement augmenté depuis le début du programme de protection, et il y a désormais 320 spécimens sur l’île Maurice.

C’est l’une des seules bonne nouvelles de la publication de la Liste Rouge de l’UICN mercredi –la liste des espèces menacées- la perruche à collier de Maurice (Psittacula eques) est donc désormais « menacée » et non « en danger critique ».

« Le programme des perruches à collier de Maurice a continué à évoluer » a déclaré Jason Malham, un Nouveau-Zélandais qui a coordonné le programme pour la protection de cette espèce de perruche pour la fondation de la Vie Sauvage de l’Ile Maurice pendant sept ans.

L’organisation à but non lucratif a mis en place un programme de protection axé sur la reproduction des perruches à collier de Maurice.

« Nous cherchions à maximiser les chances de survie de tout œuf » a indiqué Jason Malham.

Parsemant les flancs verts et montagneux du Parc National de Black River Gorges, du film étirable autour des troncs d’arbre a permis de protéger des rats les lieux de nidification et les nids artificiels des perruches.

Les membres du programme ont aussi fait des trous plus profonds dans les troncs pour protéger les perruches des singes, qui apprécient également les œufs de perruches de Maurice.

Le projet mauricien a commencé à la fin des années 1980, et aujourd’hui, avec au moins 80% des oiseaux marqués, les efforts se concentrent davantage sur l’alimentation supplémentaire.

La déforestation, les prédateurs et la compétition avec d’autres oiseaux sont toujours des facteurs de menace pour la perruche à collier de Maurice.

[Wilfried]

Bonjour,



ce qui m'étonne dans cet article, c'est qu'il n'est fait NUL PART mention de l'homme auquel la perruche de l'île Maurice doit sa survie, c'est à dire feu Gerald DURELL !!!!

C'est en effet, à lui, et lui seul dans un 1er temps du moins, que l'on doit la sauvegarde non seulement de cette perruche, mais aussi d'autres oiseaux endémiques de cette île comme le pigeon rose de Mauriçe (Columba mayeriou) la crécerelle de l'île Mauriçe (Falco punctatus). Il a également participé à la sauvegarde d'un chirpoptère endémique, la roussette noire (Pteropus niger), que l'on trouvait à l'origine également à la Réunion.

Tout cela grâce à UN homme et à sa fondation. Cet homme a créé le zoo de Jersey, sans lequel ces espèces auraient disparu depuis prés de 30 ans...

Je suis toujours effaré de voir comment on peut "remodeler" l'histoire et se réapproprier, bien aprés, les mérites de certains pionniers, conscients de la perte de la biodiversité bien avant que cette notion ne devienne "tendance"..

Depuis, bien d'autres ont pris le relais, mais n'oublions pas de ce cas de figure, celui auquel on doit tant : M. DURELL himself...