De toute façon je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas des mesures "types" pour la mise en place de plaines à plusieurs espèces. Une chose simple qui est déjà utilisé par bon nombre d'éleveurs qui possèdent volières, aquariums ou terrariums, la taille de l'enclos correspondant à un coefficient de base et l'animal à un coefficient de surface qui les relient par une simple échelle. Maintenant il faut aussi que ce coef. suive des normes logiques (pas comme la surface attitré à un animal sur les sites européens ou américains). Mais de toute façon tant que l'on aura une course a la réussite entre les parcs, on sera toujours à un problème de surenchère d'espèces pour appâter le client. La plaine africaine avec juste antilope et autruche c'est sympa, mais si on rajoute les girafes (espèce emblématique qu'elle soit pour le visiteur lambda ou le connaisseur) on gravit un échelon, et cerise sur le gateau si l'on pose trois rhinos... c'est spectaculaire

et en plus on créé un batiment général comme ça l'année d'après on peut attaquer autre chose
La topographie joue aussi son rôle. Les plaines comme beauval, amnéville et jurques présentent toutes une inclinaison plus ou moins grande mais qui une fois humide ou neigeuse deviennent de vraies patinoires pour les espèces. On a donc d'une part le problème de surpeuplement et de piétinement qui fait que les animaux en début de belle saison sont enfermés pour cause de plantation mais on a aussi le problème en hiver ou en période de fortes pluies ou les animaux sont contraints de rester enfermer par cause de danger pour eux...imaginer le grand écart d'une girafe
Une chose que l'on peut plus facilement éviter sur des terrains moins vallonés et moins piétinnés.
Enfin il ne faut pas désespérer car le problème est peut être en train de prendre forme. Le zoo d'Emmen qui a reçu l'accord pour la refonte de son parc prévoit une plaine africaine de plusieurs hectares bien sûr mias surtout un futur batiment de nuit qui devrait couvrir près d'un hectare et demi et permettre aux animaux de passer la mauvaise saison ou la nuit dans ses lieus. Aménagés de façon à pouvoir isolés les animaux malades ou les femelles gestantes, cette "plaine" couverte permettra aussi aux animaus de passer la nuit ensemble sur un domaine plus grand que les loges actuelles. Concept donc intéressant et qui pourrait aussi bien être repris pour le futur zoo de Chester en Angleterre.