Architecture'Zoo : 10) Edition spéciale 
Présentation d'une installation en parc zoologique
4 des plus belles serres tropicales d’Europe en chiffres et en photos :
Copyright du montage et des 5 photos : Maxime
1) Aux Pays-Bas :
Le Burgers’Zoo (Arnhem) : "BURGERS' BUSH"
Présentation : Pour la première fois dans l'histoire des jardins zoologiques modernes, un écosystème de jungle tropicale sous verre similaire à une forêt équatoriale est recréée, au coeur des Pays-Bas, il y a plus de 20 ans. Ici, tant le nombre de plantes exotiques, l'espace et le volume d'évolution, l'atmosphère chaude, humide et moite, les odeurs ou les bruits des oiseaux, la raisonnance des cascades s'abattant sur une rivière se terminant en un marécage, ou encore la diversité des espèces animales présentes au sein du "Burger's Bush" permettent aux visiteurs de se croire immergée coeur d'une forêt tropicale, l'actuelle plus vaste en Europe. Cet équilibre entre la faune, la flore, et le public est à Arnhem une tradition et ces "Eco-display" (Bush, Desert, Aquarium, Safari...), comme il sont nommés, sont, à cette échelle, uniques en Europe.
Inauguration : 1er juin 1988, après 2 ans de travaux
Coût total estimé : 9 200 000 €
Superficie : 15000 m² (Soit avec une surface équivalente à 1,5 hectares, l’actuelle plus grande serre tropicale du continent) --> 150 mètres de long pour 95 mètres de large
Hauteur : 20 mètres
Connotation géographique : Les forêts tropicales du monde (Asie du Sud-Est, Afrique, Amérique Centrale & du Sud)
Nombre d’espèces en totale liberté : 40 espèces d’oiseaux (Dont le touraco à joues blanches, l'oiseau bleu des fées, le jacana, le caurale-soleil, l'ibis rouge, l'anhinga roux et l'argus géant) mais également des iguanes verts, des basilis à crête, divers amphibiens, une colonie de roussettes de Lyle et de discrèts petits chevrotains malais. Chaque espèce lâchée en "vol-libre" dans le Burger's Bush été auparavant étudiée par la direction du Zoo qui a longuement réfléchi aux conséquences de leur présentation en liberté sur l'écologie de la serre : Risques de prédation, possibilités de reproduction (Nids, terriers...), agressivité envers le public, territorialité de l'espèce...
Espèces en enclos : Lamantins de Floride (Cohabitation avec des tortues à oreillons jaunes d'Amazonie) : Leur bassin, à l'eau trouble, est visible depuis la surface de l’eau, et forme un demi-cercle autour de la végétation. Il est entouré de hauts murs en béton. Leur nourriture, artificiellement fournie par les soigneurs-animaliers est complétée de façon naturelle par des feuilles ou des fleurs tombées sur l'eau.
Loutres naines d’Asie : Enclos terreux en pente enrichi de branchages et de rochers et pourvu d’une cascade se jetant dans un bassin.
Cabiais : Bande de sable agrémentée de rochers et de troncs nus adjointe d'un morceau de rivière où passent la majeure partie de leur temps une grande partie des oiseaux hébergés en totale liberté dans la serre (Anhingas, ibis rouges, dendrocygnes...). Il faut noter que les rongeurs ont également accès au bassin des lamantins dont ils sont séparés par une large souche de bois.
Caïmans à museau large (4 individus arrivés en 2007 en provenance du KrokodileZoo - Danemark) : Vaste bassin entouré de végétation et recouvert d'un filet afin d'éviter tout risque de prédation. Cohabitation avec différentes espèces de poissons d'eau douce originaires du fleuve de l'Amazone, telles la raie ocellée.
Oryctérope (Cohabitation avec un céphalophe bleu) : Enclos bétonné en pente douce au sol recouvert de substrats naturels (Ecorces, sable) garni d'une reconstitution de termitière et d'une grotte artificielle. A noter que le Burger's Zoo (Qui gère la coordination de cette espèce à l'échelle européenne) présente l'un des plus importants groupes reproducteurs d'Europe d'oryctéropes et que jusqu'à ce jour, 21 naissances ont été enregistrées, dont, fait unique au monde, des jumeaux en 2001.
Sentiers et expériences pour le visiteur : Sentiers sinueux en béton ou en écorce, pont-suspendu au dessus de l’eau, passage derrière la cascade avec vue panoramique sur l’ensemble de la serre, reconstitutions de huttes néoguinéennes, expositions sur les cultures et les traditions des peuples dits "Pygmées", restaurant asiatique au coeur de la serre.
Végétation : 15 000 plantes appartenant à 1500 essences différentes représentant 148 familles contrôlées par 4 horticulteurs. Le substrat de la serre est composée d'une sorte de sable pauvre en nutriments (Comme en Amazonie ou au Congo) mais filtrant facilement l'eau de pluie. Afin de rendre le sol riche en éléments nutritifs, tant pour les plantes que pour les animaux, on a introduit dans la serre une couche de feuilles sèches et de brindilles où prospèrent toutes sortes de cloportes, tiques, collemboles, escargots et mille-pattes permettant la décomposition de l'humus avec l'aide de champignons. C'est ainsi qu'une réelle symbiose est créée entre les différents ordres de vie.
Informations complémentaires : Une chute d’eau de 17 mètres de hauteur (Plus grande cascade artificielle des Pays-Bas), 2200 milimètres de précipitations par année dans la serre, une température continuellement maintenue entre 22 et 24°C.
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2) En Allemagne :
Köln Zoo : "REGENWALD"
Présentation : Concluant le large éventail d’espèces originaires du continent asiatique présentées au Zoo de Cologne, la nouvelle serre tropicale « Der Regenwald » se consacre exclusivement à la faune et la flore endémiques à l’Asie du Sud-Est, unique par son nombre d’îles, de paysages et de mammifères, poissons ou reptiles, et ce au contraire des autres établissements zoologiques allemands, qui, à l’aube du XXIème siècle, préfèraient exhiber la faune des contrées sud-américaines. En acquérant cette parcelle de terrain inexploitée où naîtra bientôt une serre tropicale unique en son genre, le parc se modernise et permet ainsi à ses visiteurs de se promener dans une jungle reconstituée, ponctuée de rochers, de cascade et de plantes uniques, tout en apprenant à la protéger.
Inauguration : 1er avril 2000, après 2 ans de travaux et 3 ans d’éllaboration
Coût total estimé : 13 000 000 Deutsche Marks (Soit l’équivalent actuel d’environ 6 500 000 €)
Superficie : 1912,5 m², dont une partie vol-libre de 1250 m², une salle de pédagogie de 500 m² et une partie-coulisses de 155 m².
Hauteur : 17 mètres
Connotation géographique : Les forêts tropicales du Sud-Est de l’Asie
Nombre d’espèces en totale liberté : Environ 20 espèces d’oiseaux (Dont le goura de Sheapmeker, le faisan du Vietnam, menacé d’extinction, l’oiseau bleu des fées, l’étourneau de Rotschild ou le ptilope mignon), mais également différentes espèces de reptiles tels l’agame aquatique, une colonie de Roussettes de Rodrigues et de discrets petits chevrotains malais.
Espèces en enclos : Loutres naines d’Asie (Arrivées en 2002) : Présentées dans une volière sur fond rocheux, elles disposent d’un espace bétonné en pente abrupte enrichi de troncs nus et d’une cascade se jetant en contrebas dans un bassin en aqua-vision.
Calaos bicornes (Arrivées en 1999 – Enclos initiallement prévu pour accueillir des calaos de Sulawesi, qui, après une maladie ontractée par le mâle, ont été placés en coulisses puis transférés vers d’autres établissements en 2006) ] : Considérée comme la plus vaste installation intérieure pour calaos du continent européen, la volière, aménagée sur fond rocheux, est enrichie d’une riche végétation tropicale (Bambous…) et d’une reconstitution en béton d’arbre de plusieurs mètres de haut fournissant divers perchoirs aux oiseaux et un lieu où élever leurs progénitures. Différentes espèces d’oiseaux, tels des carpophages, des polochions, et des coqs bankivas, cohabitent avec les calaos.
En fin de visite, le visiteur a encore l’opportunité de s’aventurer dans un tunnel rocheux où il découvre différents enclos vitrés intégrés à la pierre :
Gibbons à mains blanches (Arrivés en 2000) : Enclos vitré tout en longueur et légèrement végétalisé, au sol bétonné recouvert d’un substrat naturel d’écorces, agrémenté de reconstitutions d’arbres reliés entre-eux par l’intermédiaire de cordages fournissant un terrain d’évolution arboricole.
Dendrolagues de Matschie (Arrivés en 2000 – Espèce unique en Allemagne) : Large enclos recouvert d’un sol terreux et enrichi d’un entremêlement de branchages.
Python molures (Dont un individu albinos) : Long terrarium ancré dans les rochers faisant face aux enclos des gibbons et des dendrolagues.
Les volière suivantes sont respectivement occupées par des microglosses noires, des calaos malais, tandis que la dernière est le théatre d’une cohabitation entre un autre groupe de chevrotains malais, quelques loriquets et une torquéole. C’est ici qu’a été hébergé jusqu’en 2007 le dernier couple de paradisiers mineurs d’Europe.
Sentiers et expériences pour le visiteur : Sentiers en béton serpentant à travers la végétation, reconstitution d’une caverne plongée dans le noir menant à un tunnel rocheux pour découvrir les mammifères et les grands oiseaux asiatiques, passage sur un ponton en bois derrière la cascade, baies vitrées permettant l’observation sous-marine de poissons asiatiques, salle audiovisuelle présentant à l’aide d’outils pédagogiques (Panneaux, photos, globes, film, tronc abattu pour montrer les conséquences de la déforestation…) la faune et la flore d’Asie du Sud-Est et les programmes du parc (Comme « Phong Nha-Ke Bang » au Vietnam) oeuvrant pour sa conservation.
Végétation : Particulièrement riche en végétation, la serre offre plusieurs zones à l’abri du regard du public où les oiseaux peuvent se nourrir et se repoduire. Sa flore est composée de plus de 60 essences de plantes originaires d’Asie du Sud-Est, dont une dizaine d’espèces de ficus.
Informations complémentaires : Une reconstitution de pluie tropicale, créé grâce à un flux spécial générateur de brouillard, offre, à une intervalle régulière, l’impression aux visiteur de se retrouver au cœur d’une tempête au cœur de la jungle, et aux plantes l’humidité dont elles ont besoin. Deux bassins rocheux où s’écoulent la cascade totalisent une surface de 95 000 litres d’eau douce où vivent tortues et poissons d’eau douce, visibles par l’intermédiaire de baies vitrées en vision sous-marine.
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3) En Autriche :
Tiergarten Schönbrunn Wien : "BOTSCHAFT DER REGENWÄLDER "
Présentation : Végétation luxuriante, brume, orage, pluie, chants d’oiseaux…Telle est la vie quotidienne de l’écosystème tropical recréé au Tiergarten Schönbrunn de Vienne, actuel plus ancien parc zoologique du monde, à l’emplacement des trois anciennes fosses à ours. Reconstitution fidèle de la jungle de l’île de Kalimantan, à Bornéo, cet édifice de verre à l’architecture imposante dont la construction a été longtemps réfléchie pour finalement se conclure pour les 250 ans du zoo, a pour but de montrer au public la faune mais également la flore et les traditions des peuples du bout du monde au sein d’une forêt tropicale aménagée sur plusieurs niveaux selon les biotopes dont elle est composée. Le visiteur a ainsi l’opportunité de serpenter à travers la flore entre la mangrove, les cavernes ou le sous-bois et, quelques milliers de mètres plus haut, la canopée.
Inauguration : 4 juillet 2002, après 3 ans de travaux
Coût total estimé : 14 750 000 € (incluant les nouveaux enclos des manchots, ours et serows réalisés la même année)
Superficie : 1100 m²
Hauteur : 20 mètres
Connotation géographique : Ile de Kalimantan (Bornéo)
Nombre d’espèces en totale liberté : Environ 30 espèces d’oiseaux (Dont l’oiseau bleu des fées, le loricule à couronne bleue, le padda de Java, le lori bridé et le roulroul), mais également des reptiles tels le gecko tokay, le gecko géant et l’agame vert à crête, des amphibiens, de discrets petits chevrotains malais et une colonie de roussettes géantes. Afin d’éviter que les animaux ne se cognent contre les parois (Des vitres stranslucides) de la serre, des motifs représentant des oiseaux verts ont été collés.
Espèces en enclos : Loutres naines d’Asie : Bassin tout en longueur visible depuis un ponton en bois, reconstituant une mangrove, relié à l’extérieur à un vaste enclos garni d’éléments naturels (Sol herbeux, branchages, rochers…) couplé d’un bassin visible en vision sous-marine.
Toupayes, phalanger, phasmes, pythons molures, poissons et amphibiens : Série de terrariums végétalisés de grande taille (Certains en cycle jour\nuit inversé) situés dans un tunnel rocheux menant à la grotte des chauves-souris accessible par l’intermédiaire d’une souche d’arbre géante.
Chauve-souris de Séba : Une grande colonie de ces chiroptères sud-américains est hébergée dans une reconstitution de caverne plongée dans la pénombre la plus totale, agrémentée de stalactites d’où sécoulent régulièrement des gouttes d’eau. Le visiteur a l’opportunité de se retrouver en contact direct avec cette espèce et voir les mammifères volants le frôler de quelques centimtères.
Sentiers et expériences pour le visiteur : Sentiers en béton serpentant à travers la végétation, reconstitution d’une caverne plongée dans le noir pour les chauves-souris, ascenseur montant du premier au second niveau de la forêt tropicale, reconstitution d’une mangrove où le visiteur marche entre deux bras d’eau peuplés de poissons et tortues, cabane en bois perchée à 10 mètres de hauteur, brume et orages tropicaux recréés, bassins reconstitutuant les flux de l’océan indien, terrasse d’observation à 15 mètres de hauteur pour avoir une vue panoramique sur la végétation, salle pédagogique sur les tribus malaises, ponts en bambous reliant les différents niveaux (Mangrove, grotte…), pont-suspendu surplombant une cascade de près de 8 mètres de haut, panneau intéractif montrant les conditions bio-climatiques de la serre (Température, humidité…)
Végétation : 200 plantes (150 espèces) originaires de Bornéo (Dont certains arbres atteignant une hauteur de 8 mètres) ont été plantés dans la serre tropicale, acheminés directement d’institut botanique en Malaise pour les spécimens rares, ou de grandes institutions européennes : Bambous, palmiers, flore de mangrove…Une reconstitution de rafflesia, fleur géante à l’odeur de viande en décomposition, peut également être trouvée au détour d’un sentier.
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4) En Suisse :
Zoo Zürich : "MASOALA "
Présentation : Considérée comme la plus impoante et la plus aboutie des serres tropicales jamais réalisées sur le continent Européen, Masoala est devenue, depuis son inauguration en 2003, l’attraction principale du Zoo de Zürich. Exclusivement concentrée sur la forêt tropicale du Nord-Est de Madagascar, elle propose aux visiteurs une véritable incursion dans la jungle malgache où l’ensemble des animaux est en liberté et semble avoir repris un comportement sauvage. Entre les arbres gigantesques, les huttes en bois, la grande cascade, et les 11 000 m² de forêt pluviale bercée par une humidité et une température exubérantes, le public est amené à chercher les lémuriens, les oiseaux colorés, les caméléons, rois du camouflage ou les plus discrets lézards et amphibiens, parfois sans jamais ne les trouver.
Inauguration : 29 juin 2003, après 2 ans de travaux et 10 ans de projet
Coût total estimé : 52 000 000 CHF (soit environ 35 millions d’euros)
Superficie : 11 000 m² (90 mètres de large pour une longueur de 120 mètres)
Hauteur : 30 mètres
Connotation géographique : Parc National de Masoala (Presqu’île située au Nord-Est de l’île de Madagascar
Nombre d’espèces en totale liberté : Environ 25 espèces d’oiseaux (Dont le canard de Meller, l’anserelle naine, la sarcelle de Bernier, l’ibis huppé, la perdrix de Madagascar, le drongo malgache, le coua huppé, le coua de Reynaud, le foudi rouge) dont certaines uniques en Europe importées directement de Madagascar, 7 espèces de mammifères (L’hapalémur du lac Alaotra, le vari roux, la roussette de Rodrigue, le maki à front blanc, le grand tenrec, le grand cheirogale et la seule colonie européenne de microcèbes de Goodman, composée de plusieurs dizaines d’individus) et une dizaine d’espèces de reptiles et d’amphibiens (Dont le caméléon léopard et le gecko géant), tous endémiques de l’île rouge. Il faut noter qu’en février 2003, 600 animaux rares acheminés par avion d’Antanarivo à Zürich via Paris ont été retrouvés morts de froid.
Espèces en enclos : Insectes, tels la blatte souffleuse de Madagascar, présentés dans de petits terrariums vitrés au sein d’une reconstitution de hutte en bois. Ile pour tortues géantes des Seychelles :
Sentiers et expériences pour le visiteur : Sentiers sinueux en béton serpentant à travers la végétation, huttes en bois présentant par l’intermédiaire de feuillets en plastique la faune malgache ou les traditions des tribus (Comme les Betsimisaraka), passage sous une souche d’arbre, point de vue exceptionnel depuis le restaurant sur le plan d’eau principal et sa cascade, pirogues artificielles. Plusieurs sentiers sont inaccessibles au public (Seuls les groupes, sous demande, y ont accès) afin de laisser aux animaux plusieurs milliers de m² de végétation où se dissimuler.
Végétation : La couche de terre introduite dans Masoala mesure de 50 à 70 m d’épaisseur et repose directement sur le sol naturel de Zürich, formant un mélange de pierre de lave, d’argile, de lave, de pierre de ponce, de tourbe et de zéolite parfait pour une végétation tropicale composée de 400 espèces différentes de plantes. A son inauguration en 2003, 17 000 plantes avaient été mises en terre à Masoala, venues tout droit des Etats-Unis, de Malaisie ou de Thaïlande. Depuis, seulement 0,5 % a dépéri et de nombreuses fougères, orchidées et plantes aquatiques se sont développées, formant un nombre estimé de 20 000 plantes au total, dont cette fleur chauve-souris (Tacca chantrieri) :
Informations complémentaires : Température comprise entre 17 et 35 degrés C, taux d’humidité supérieur à 65 %, précipitations tropicales recréées (2200 milimètres par an, soit 6 millimètres par jour) La toile à base de téflon qui recouvre tout le toit de la serre (totalisant 14 000 m²) est maintenue par dix poutrelles d'acier et laisse passer beaucoup plus de rayonsUV que le verre (95 % de lumière). Afin de garantir une faible consommation d’énergie, Masoala a été équipée d’une installation de climatisation à air pulsé (En hiver, la chaleur est fournie jusqu’à 70 % par le chauffage à copeaux de bois venant des exploitations forêstières de la, ville). L’eau de pluie tombant sur le toit de la serre est récoltée dans deux citernes de 500 m3, réchauffée puis transférée par l’intermédiaire d’arrosages automatiques à l’intérieur de le la halle, le matin et le soir.
En fin de parcours, le visiteur se retrouve face à un bâtiment contenant notamment une vaste salle d'information renfermant divers dispositifs pédagogiques évoquant l'utilisation de produits originaires de Madagascar dans la vie quotidienne, la médecine naturelle, les menaces qui pèsent sur la faune et la flore de cette île...Il y trouvera notamment plusieurs terrariums pour boas, caméléons et un aquarium reconstituant une barrière de corail.
