





Entre « Dierenpark » néerlandais, fameux zoos du futur…





…Et « Tierpark » allemands, célèbres institutions du passé.





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Jour 3) Visite du AACHENER TIERPARK EUREGIO ZOO
Obere Drimbornstrasse 44
52066 Aachen (Aix la Chapelle)
ALLEMAGNE

Tarif d’entrée (par adulte) : 5 €

1) Le Zoo en Chiffres :
850 animaux
150 espèces
9 hectares
347 570 visiteurs en 2009 (336 338 en 2008)
25 employés
Participe à 5 EEP et 2 ESB
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2) Historique :
L’histoire du premier « Aachener Zoologischer Garten » remonte à 1892. Sous la direction de Sebastien Kneipp, plusieurs dizaines d’animaux sauvages sont acheminés des quatre coins de la terre en direction de la ville : phoques, éléphants d’Asie, dromadaires, ours bruns, zèbres, nilgauts, élands du Cap…Mais rapidement, l’idée échoue et le zoo ferme ses portes en 1905, après seulement 13 ans d’exploitation.

L’idée de voir naître un nouveau parc zoologique dans la ville d’Aachen (Aix la Chapelle en français), astucieusement située près des frontières néerlandaises et belges, remonte à 1960. Le 6 décembre de la même année, quelques passionés d’oiseaux forment l’association des amis du futur zoo d’Aachen, dont le but est de persuader la mairie de fonder un parc animalier pour animaux indigènes et exotiques qui sensibiliserait les plus jeunes à la protection de la nature.
Le 22 octobre 1966, après 6 longues années de négociation, le « Petit parc animalier d’Aachen » ouvre ses portes au public sur un terrain naturel à flanc de colline où s’alternent prairies, bosquets et forêts. Près de 100 000 visiteurs viennent découvrir l’établissement dès ses premières années d’ouverture.

Rapidement, les animaux domestiques prennent une place importante dans le parc, qui, année après année, inaugure une nouvelle mini-ferme toujours plus moderne et écologique, où les plus jeunes peuvent venir au contact des chèvres, des moutons ou des petits rongeurs.
Les animaux exotiques ne sont pas pour autant oubliés avec l’ouverture de la maison des singes en 1983, où seront logés au fil des années macaques nègres, magots, capucins, mangabeys, macaques rhésus ou encore macaques à queue de cochon.

En 1990, un refuge pour animaux blessés, trouvés par les particuliers, est érigé dans les coulisses. Le passage au deuxième millénaire marque une rapide évolution du parc qui, avec près de 300 000 visiteurs annuels, devient l’un des plus importants « petits parcs animaliers » allemands. Servas, ratons-laveurs, loutres naines et manchots, font leur apparition dans des enclos alliant l’esthétique aux besoins des animaux, toujours au sein d’installations naturelles s’intégrant dans le paysage.
Aujourd’hui, un important masterplan visant à rénover les enclos datant du siècle dernier tout en accueillant de nouvelles, a été mis en place. Il devrait notamment permettre la construction d’une nouvelle maison à singes ou, grand projet, d’un parc à ours.
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3) Présentation de ma visite :
Une journée chargée nous attend ! 2 zoos et un parc naturel sont en effet au programme dès le 3ème jour de voyage. Il ne faut donc pas perdre de temps et, après plusieurs minutes perdues dans les rues en travaux d’Aachen, nous arrivons au Tierpark à 9h, pour l’ouverture. Peu de photos de ce petit établissement circulent sur Internet, et les surprises s’enchaînent tout au long de la visite. Je découvre au fil des enclos un parc très bien entretenu aménagé dans un joli cadre naturel avec un vaste étang, où les enclos s’intégrent parfaitement bien pour offrir un rendu plutôt joli. La collection, orientée vers les petits mammifères, correspond tout à fait à la faible superficie et les installations offertes aux servals, lynx, chiens viverrins ou mangoustes notamment, sont superbes. Certaines volières, dont celle des manchots du Cap, font également partie des plus belles que j’ai vu pour un parc de cette ampleur. La maison des singes est un triste héritage du passé, avec ses cages bétonnées devenues totalement inadaptées, mais je découvre qu’elles ont été (quasi-) entièrement vidées de leurs pensionnaires et qu’un large projet de démolition est en cours. C’est également sur ce point que le Tierpark Aachen m’a étonné : le masterplan. Le parc est en pleine évolution et de nombreux enclos sont en construction aux quatre coins du parc pour offrir, aux animaux, comme aux visiteurs, des nouveautés qui laissent présager d’excellentes choses pour le futur de ce surprenant sympathique parc.
Temps de visite : 2 h
Météo du jour : Temps ensoleillé

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4) Compte-rendu - photos:
1) Plaine sud-américaine : maras (Dolichotis patagonum), nandous (Rhea americana) et alpagas (Lama pacos)
Aménagée à l’emplacement de l’ancien enclos des zèbres, une petite plaine herbeuse accueille quelques représentants des pampas sud-américaines.


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2) Les primates sud-américains : saïmiris à tête noire (Saimiri boliviensis) et ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus)
Deux petits enclos vitrés aménagés dans un bâtiment en bois accueillent, depuis 2001, deux espèces de primates sud-américains. Ils y disposent d’une importante variété d’enrichissements naturels et d’une dense végétation. Le transfert des 9 saïmiris vers une installation à l’air libre et de taille plus importante est toutefois en projet pour 2011.



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3) Kinderbauernhof
Le Tierpark Aachen a toujours eu, depuis son inauguration, une tradition particulière avec les animaux domestiques. On raconte même qu’aucun autre zoo allemand n’a apporté tant de soin à sa mini-ferme !
La nouvelle « Kinderbauernhof », ouverte en 2006 avec un budget de plus de 200 000 € et après 2 ans de travaux, est constituée d’un bâtiment en bois entouré de petits enclos de contact où sont hébergées diverses races miniatures de porcins, poneys et chèvres. Quelques volières accueillent également des dègues du Chili et des poules, le tout dans un environnement écologique où le bois, notamment, est traité de façon naturelle et l’énergie solaire activement exploitée.
Fait unique, il est proposé aux enfants de 8 à 16 ans (en dehors des temps scolaires), en échange d’une modique somme d’argent, de participer aux tâches des soigneurs-animaliers en nourrissant les animaux de la ferme et en nettoyant leurs écuries, dans le but pédagogique d’apprendre le respect de l’animal.




A la sortie de la Kinderbauernhof, une petite volière occupée par une fouine (Martes foina), espèce peu commune en captivité affectionnant les zones habitables (greniers…) fait office d’intermédiaire entre les animaux domestiques de la mini-ferme et les animaux sauvages que le visiteur s’apprête à découvrir.



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4) Beverbach-Strausee
Offrant un cadre naturel et serein au Tierpark Aachen, la Beverbach Strausee, vaste étang d’une superficie de 2 hectares entouré d’une dense végétation laissée en friche, est le plan d’eau central du zoo et c’est autour de celui-ci que s’articule l’ensemble de la visite. Il constitue le lieu de vie d’une quinzaine d’espèces d’anatidés (siffleurs du Chili, tadornes de Belon, oies à tête barrée, canards carolins, canards mandarins, nettes rousses, canards des Bahamas…), de rares oies des moissons (Anser fabalis) ainsi que d’un groupe de pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus).



Ouette d’Egypte (Alopochen aegyptiacus)

Bernache nonette (Branta leucopsis)

Oie à tête barrée (Anser indicus)

Oie des moissons (Anser fabalis)
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5) Chiens viverrins (Nycteureutes procyonoides)
Un petit groupe de chiens viverrins occupe depuis 2006 un vaste enclos herbeux et végétalisé situé sur l’une des abords de l’étang. Il faut noter que des moufettes rayées étaient présentées dans cette installation avant leur arrivée.

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6) Chiens de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus) et oursons-coquaux (Erethizom dorsatum)
Un enclos vitré du même type, accolé à celui des chiens viverrins, accueille depuis 2003 un petit groupe de chiens de prairie disposant d’une large zone sableuse où ils peuvent creuser leurs terriers. Ils sont accompagnés depuis 2009 par un couple d’oursons coquaux arrivé en provenance de République-Tchèque, concluant cette présentation nord-américaine. Un réseau de structures d’escalade reliant diverses cabanes en bois leur a été offert.



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7) Wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus)
Un groupe reproucteur de wallabys occupe un enclos aménagé tout en longueur sous le couvert des arbres, construit en 2003.


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8) Casoar à casque (Casuarius casuarius)
Poursuivant cette présentation océanienne, un double-enclos grillagé et herbeux richement végétalisé accueille depuis 2003 un casoar à casque.




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9) Mangoustes zebrées (Mungos mungos) et suricates (Suricatta suricata)
Aménagée en 2001 sur une superficie de 700 m², l’installation des petits carnivores africains est composée de deux enclos vitrés agrémentés d’éléments naturels, tels un substrat pour creuser, des branchages et divers arbustes, ainsi qu’une termitière artificielle où sont situées leurs loges de nuit. Il faut noter qu’à l’heure actuelle, le groupe reproducteur de mangoustes zebrées comprend un effectif de plus d’une vingtaine d’individus.





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10) Coatis à queue annelée (Nasua nasua)
Arrivé en 2004, le groupe de coatis a d’abord été logé dans l’ancienne maison des singes avant de découvrir, en 2007, un nouvel enclos entièrement dédié à leur présention. S’intégrant parfaitement au cadre naturel du parc, celui-ci, séparé des visiteurs par de discrets fils électriques, offre une large variété d’enrichissement à ses pensionnaires, comme un substrat, des rochers, des branchages et des arbres qui leur sont accessibles. 7 bébés ont vu le jour en début d’année 2010.


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11) Enclos des herbivores « domestiques exotiques » :
Une série d’enclos herbeux accueille différentes espèces sauvages originaires de tous les continents, qui ont été domestiquées par l’homme au fil des années, comme le lama, le mouton (du Cameroun et de Somalie), le bœuf watussi et le chameau.


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12) Afrika-Freianlage :
Le vaste enclos africain du Tierpark Aachen, aménagé sur une superficie de près de 5000 m², est divisé en deux parties, pouvant être connectées ou reliées selon les naissances, les problèmes de cohabitation mais également le temps météorologique. L’une d’elles est herbeuse, tandis que la seconde est sableuse et agrémentée de rochers. Cette installation constitue le lieu de vie de différentes espèces originaires du continent noir : le zèbre de Grant (Equus quagga bohemi), le belsbok (Damaliscus dorcas philippsi), l’autruche (Struthio camelus), le marabout africain (Leoptoptilos crumeniferus) et, depuis 2008, l’éland du Cap (Taurotragus oryx).
Il faut noter que par le passé, divers enclos pour herbviores (daims mouchetés, onagres et cerfs de Dibowsky) étaient situé à l’emplacement de l’actuelle plaine africaine.





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13) Servals (Lepailurus serval) :
Ouvert en l’an 2000, l’enclos des servals s’étend sur une superficie tout en longueur de 800 m² et propose à ces petits félins une large variété d’aménagements (zones vallonées, rochers, arbustes…) tout en offrant un cadre naturel et ouvert, visible par des baies vitrées.





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14) Muntjacs de Chine (Muntiacus reevesi) :
Une volière basse agrémentée d’arbustes et de branchages constituait jusqu’en 2008 le lieu de vie de petits rapaces nocturnes (chouettes effraies et chouettes hulottes), avant de voir arriver en 2008 une nouvelle espèce de mammifère : le muntjac, pour la quelle une naissance a été enregistrée en juillet 2010.


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15) Ratons-laveurs (Procyon lotor) et loutres naines d’Asie (Aonyx cinereus) :
Construit en 2002 pour accueillir un groupe de ratons-laveurs, cet enclos herbeux en pente douce est constitué d’un double-bassin rocheux connecté par une cascade, le tout entouré de baies vitrés. Suite à l’arrivée d’un couple de loutres naines d’Asie en 2005, il a été décidé (afin d’éviter, par manque de place et d’argent, la construction d’une nouvelle installation) de placer cette espèce en cohabitation avec les ratons-laveurs, bien que les deux espèces étant originaires d’environnements opposés. Aujourd’hui, aucun problème n’a été observé entre les animaux et de nombreuses intéractions peuvent être vus entre les deux espiègles carnivores.





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16) Petit panda de Chine (Ailurus fulgens fulgens) :
En 2002, un couple de petits pandas est arrivé à Aachen en provenance de Madrid (Espagne) et de Kristiansand (Suède). Suite à la mort rapide des deux individus, il a été décidé d’accueillir en juin 2006 provenance de Görlitz (Allemagne) un jeune mâle âgé d’un an qui est aujourd’hui présenté seul dans un long enclos vitré agrémenté de quelques structures d’escalade reliant deux hauts arbres qui lui sont accessibles. Des lynx avaient été hébergés ici par le passé.



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17) Aigles royaux (Aquila chrysaetos) :
Une haute volière à l’architecture unique, ouverte en 2004 pour accueillir des rapaces nocturnes, offre un important volume d’évolution au deux aigles royaux « Olga et Temuijn » (10 et 6 ans) qui occupent désormais cette installation depuis 2010. D’importants monticules rocheux agrémentent la surface terrestre.

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18) Potamochères (Potamochoerus porcus porcus) :
L’arrivée en avril 2009 de Dieter et Annemarie, les deux potamochères du Tierpark Aachen, était l’une des principales nouveautés de l’année. Venus du Zoo de Duisburg (Allemagne), ils disposent d’un petit enclos terreux et boueux visible depuis un petit tunnel vitré qui permet aux plus jeunes visiteurs de se retrouver nez-à-nez avec ces suidés africains.



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19) Oiseaux aquatiques :
Aménagée à l’emplacement de l’ancien enclos des émeus, la volière des oiseaux aquatiques, érigée en 2009 pour un coût de 35 000 €, constitue le lieu de vie d’aigrettes garzettes (Egretta garzetta), ibis chauves (Geronticus eremita), ibis rouges (Eudocimus ruber), grandes aigrettes (Egretta alba) et ibis sacrés (Treskiornis aethiopicus).



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20) Loups à crinière (Chrysocyon brachyurus) - 2011 :
Un vaste enclos herbeux et paysagé accueillera, à partir de 2011, une toute nouvelle espèce sud-américaine : le loup à crinière.


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21) Porcs-épics à crête (Hystrix cristata) et larmottes des Alpes (Marmotta marmotta) - 2011 :
Présentés depuis de longues années dans de petites fosses bétonnées devenues totalement inadaptées et incohérentes avec l’aspect naturel du reste du Tierpark, les marmottes et les porcs-épics découvriront, à partir de 2011, deux nouveaux enclos plus vastes et utilisant des matériaux naturels, actuellement en construction, preuves de l’évolution constante de l’établissement.





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22) « Flamingo Road » :
Vaste enclos de contact de plus de 2000 m², la nouvelle « Flamingo Road » du Tierpark Aachen (ouverte courant 2008-2009) permet aux visiteurs de s’aventurer sur le territoire des oiseaux aquatiques en se retrouvant au milieu de l’installation, entouré par une dense végétation de bambous et un vaste bassin. Des grues cendrées (Grus grus), pintades vulturines (Acryllium vulturinum), cigognes blanches (Ciconia ciconia), grues couronnées grises (Balearica regulorum), demoiselles de Numidie (Anthropoides virgo) et bien sûr une colonie de flamants roses (Phoenicopterus roseus) y sont hébergés.



Demoiselle de Numidie (Anthropoides virgo)

Pintade vulturine (Acryllium vulturinum)

Flamant rose (Phoenicopterus roseus)
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23) Rapaces nocturnes :
Après le départ des rapaces nocturnes de la grande volière (remplacés par les aigles royaux précédemment décrits), il a été décidé de reloger les différentes espèces au sein d’une toute nouvelle installation entièrement dédiée aux chouettes et aux hiboux. Celle-ci, ouverte en 2010 pour un coût de 33 000 €, est constituée de trois volières encore faiblement végétalisées qui devraient, dans les prochaines années, se couvrir d’une épaisse végétation. Elles accueillent des hiboux grands-ducs d’Europe (Bubo bubo bubo), des harfangs des neiges (Bubo scandiacus) et des chouettes lapones (Strix nebulosa lapponica).



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24) Magots (Macaca sylvanus) :
Une petite colonie de magots est hébergée dans un enclos terreux de conception ancienne (ouvert en 1997), légèrement réaménagé en 2010 par l’ajout de structures en bois pour les primates et d’un post d’observation vitré pour les visiteurs.


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25) Lynx d’Europe (Lynx lynx lynx) :
Présentés depuis 1983 dans une petite cage située à l’emplacement de l’actuel enclos des pandas roux, les lynx se sont vu offrir, en 2004, une installation plus de 20 fois plus grande située sur une parcelle de terrain vierge et forêstière de plus de 1000 m², en pente douce. Ici, tant la variété d’enrichissements naturels (rochers, substrat de feuilles mortes, arbres, branchages…) que le nombre de lieux où se soustraire du public en font l’une des meilleures installations à lynx d’Europe. La dernière naissance au sein du groupe, composé de huit individus, a eu lieu en juin 2009, avec la venue au monde d’un jeune mâle prénommé « Théo ».




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26) Vogelhaus :
Vestige des premiers temps du Tierpark Aachen, la maison des oiseaux est l’un des plus vieux bâtiments du parc encore en utilisation à l’heure actuelle. Elle est constituée d’un bâtiment ouvert au public où les visiteurs peuvent découvrir les loges intérieures des oiseaux, reliées à l’air libre à une série de volières extérieures pour des oiseaux aussi divers que des kookaburras, des phasianidés, des petits rapaces nocturnes, des perdrix, des psittacidés (perruches, inséparables, amazones, cacatoès), des tisserins, des colombiformes, des étourneux de Bali ou encore des touracos. Une petite volière sur le thème des côtes marines accueille également quelques courlis, échasses et avocettes.







Colin de Californie (Lophortyx californica)

Colombe diamant (Geopelia cuneata)

Chevalier gambette (Tringa totanus)

Echasse blanche (Himantopus himantopus)

Touraco à joues blanches (Tauraco leucotis)

Cacatoès des Moluques (Cacatua moluccensis)
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27) Les tortues terrestres :
Une série de vastes enclos herbeux (à l’air libre ou protégés sous filet pour éviter tout risque de prédation) accueillent depuis l’an 2000 trois espèces de tortues terrestres profitant de conditions de vie parfaite pour s’ébatre : la tortue d’Hermann (Tustudo hermanni), la tortue grecque (Testudo graeca) et la tortue des steppes (Agrionemys horsfieldii). Ce complexe a d’ailleurs été élu par un magazine animalier comme « meilleure installation à chéloniens de toute l’Allemagne »



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28) Les tamarins pinchés (Saguinus oedipus) :
Un couple de tamarins pinchés est arrivé en 2009 en provenance du Tiergarten Straubing (Allemagne). Il a été placé dans une volière végétalisée et s’est reproduit pour la première fois en 2010 en mettant au monde des jumeaux.

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29) Affenhaus :
La maison des singes, construite en 1983 pour accueillir magots, mangabeys et macaques dans des conditions révolutionnaires, est rapidement devenue délabrée et inadaptée et contraste fortement avec l’aspect naturel du reste du Tierpark Aachen. Heureusement, la plupart de ses cages grillagées, dont l’aménagement se résumait à un sol bétonné surmonté de branchages, a été vidée de ses pensionnaires et seul un enclos, réaménagé avec un substrat, accueille un mâle macaque à queue de cochon (Macaca nemestrina) en attente d’être placé vers un autre établissement zoologique. Aujourd’hui, un vaste projet ayant pour but de détruire les cages et les remplacer par des îles naturelles pour saïmiris et makis cattas, est actuellement en éllaboration. Son inauguration est prévue pour 2011.




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30) Manchots du Cap (Spheniscus demersus) :
Ouverte en 2001 sur l’emplacement d’un ancien point d’eau à anatidés, la nouvelle installation des manchots consiste en une vaste volière de contact de 800 m² sur le thème des côtes sud-africaines, maintenue par 5 pylones en acier culminant à plus de 10 mètres de hauteur, offrant un important volume d’évolution pour les huitriers-pie et les échasses blanches qui y seraient présentés (non-observés). Cette couverture, pouvant paraître inutile pour une espèce incapable de voler, fait également office de protection contre les prédateurs tels les renards, très présents dans le Tierpark. La surface terrestre de la volière, aménagée avec un point d’eau en forme de croissant et diverses dunes de sable avec rochers, est occupée par la colonie de manchots du Cap, grande attraction du parc animalier qui figure sur son logo depuis plusieurs années. 12 individus, arrivés en décembre 2000 en provenance d’Artis (Amsterdam) et de Münster, y étaient présentés à l’ouverture de l’installation. Malheureusement, fin 2008, malgré la présence d’un filet censé éviter tout risque d’accident, un renard aurait réussi à s’introduire dans la volière dans la nuit et a décimé l’ensemble de la colonie. 5 jeunes manchots les ont remplacé en mai 2009.



