je commence donc par vous décrire ma visite au Bioparc :
Une fois réglé le droit d’entrée, le visiteur emprunte une passerelle qui permet d’accéder au Bioparc proprement dit. Ce pont surplombe un parc municipal. Il faut noter que ce parc, comme le zoo et diverses infrastructures de la ville (Jardin Botanique, salle de concert…) sont bâtis dans l’ancien lit du fleuve Turia détourné.
Alentours du Bioparc


Une fois quitté le pont, le visiteur se trouve réellement dans le Bioparc. La végétation est fournie et l’ambiance tropicale est garantie.

La visite commence sur la droite de l’arche. Comme dans beaucoup de zoos, la première espèce animale visible est le flamant rose. Il est représenté ici par une quinzaine d’oiseaux qui vivent sur une plage sableuse exposée au soleil, entourée d’un bras d’eau large. Ici comme dans tout le parc, l’eau est très présente.


En avançant un peu plus on s’aperçoit que ce même bras d’eau sert en fait de canal pour l’ile malgache. Le lieu de vie des lémuriens est visible depuis le chemin, mais il faut se présenter à des heures bien précises pour pouvoir pénétrer sur l’île même, guidé par un membre du personnel du parc, et ainsi observer au mieux les lémuriens. Ce fait est un peu étonnant, sachant que dans la plupart des autres zoos, les lémuriens sont accessibles à tout moment.
Ile des lémuriens depuis le chemin

Entrée pour accéder à l’ile

Une fois sur le territoire malgache, on peut voir des makis mongoz, des lémurs à ventre roux, des makis cattas, des makis varis roux et des lémurs à front roux. Ces espèces sont souvent représentées par un seul couple de chaque et se partagent une vaste île à la végétation tour à tour dense puis plus rase. Les pourtours de l’ile sont faits en faux rocher abrupt pour empêcher l’évasion des primates. L’immersion est très travaillée et le rendu est vraiment réussi, même si on peut regretter le faible nombre d’animaux et la limitation du temps de visite.
Maki mongoz

lémurs à ventre roux dans la végétation

photos de l’île




A coté, une ile plus discrète abrite quant à elle le carnivore de Madagascar : le fossa. Un seul mâle vit ici sur un espace plutôt restreint mais à la végétation dense.


C’en est alors fini de la partie malgache du Bioparc, et nous attaquons la partie « Afrique tropicale et zones humides ». Le premier enclos visible est un vaste parc pourvu d’un grand bassin, siège d’une cohabitation qui fait la fierté du parc. Dans ce grand enclos, des hippopotames nains vivent avec une famille de guibs d’eau, un groupe de rares drills et quelques cercopithèques. Même s’il n’évoque pas vraiment la jungle, cet enclos offre un bel espace et semble adapté à tous les animaux qui profitent entièrement de leur terrain.





De nombreuses interactions inter-espèces sont observables. Lors de ma visite, le grand mâle drill avait attrapé une tourterelle morte et s’amusait à la décortiquer consciencieusement.

En longeant cet enclos par la gauche, on passe sous un long tronc qui abrite divers petits animaux : crocodile nain, serpents, tortues…à la fin, une petite vitre permet de voir l’enclos des loutres africaines, l’une des raretés du parc. Celles-ci profitent d’un joli territoire de taille moyenne, avec plusieurs bassins, des rochers et des buissons. L’ensemble rend bien et les animaux sont plutôt actifs.
Passage sous le tronc

terrarium des tortues

enclos des loutres


On a alors un premier point de vue sur l’enclos des bongos et des céphalophes à flancs roux. Celui-ci est plutôt grand mais le substrat, fait de sable gris, est à mon avis assez laid. De plus, il manque d’arbres et n’évoque en aucun cas un milieu forestier…




Le chemin monte alors progressivement. A droite, on peut surplomber l’enclos des bongos et mieux apercevoir les belles antilopes. A gauche, un grand plateau sableux voit cohabiter une petite famille de buffles nains avec un groupe plutôt agité de potamochères. En effet ces derniers aiment poursuivre les pélicans blancs qui vivent avec eux ou taquiner les bovidés. La cohabitation est réussie mais l’espace est plutôt étroit pour les gros buffles. On distingue plus loin des îles herbeuses, et au dessus un nouveau faux tronc couché dans lequel nous allons bientôt pénétrer.




D’abord le chemin monte encore un peu afin de voir, entre les rochers, l’enclos des léopards. 2 individus, dont un mélanique, profitent d’un joli petit parc très nivelé avec un bassin.



On entre alors dans le tronc couché. Celui-ci surplombe l’ile des chimpanzés. Une famille de ces grands singes, avec plusieurs jeunes, vit ici sur ce territoire herbeux, plutôt dénudé malgré quelques troncs morts en guise d’enrichissement. Des petites lucarnes permettent sur la gauche d’avoir un autre point de vision sur le plateau des potamochères.




Dans le prolongement, et dans le même style d’île vivent les gorilles. Une première ile abrite 2 individus en cohabitation avec des cercopithèques. Des troncs morts et des racines artificielles agrémentent cette plaine herbeuse.


La deuxième ile abrite 2 individus plus jeunes. Celle-ci, plus vaste et plus jolie que la précédente, est plantée de plusieurs eucalyptus, et est traversée par un tunnel vitré que l’on emprunte. Il faut noter que les gorilles peuvent voir les chimpanzés, ce qui est à ma connaissance plutôt peu recommandé.


Nous arrivons alors à la dernière nouveauté en date du Bioparc : la cave Kitum. Dans un premier temps nous pouvons voir la partie terrestre de l’enclos de l’hippopotame amphibie. Elle est très étroite et totalement dénuée d’aménagement.

Avant d’entrer dans la grotte, on a un ultime point de vision sur le plateau des potamochères. Sur notre gauche, un enclos herbeux présente quatre tortues sillonnées.
Dernier point de vue des potamochères


enclos des tortues

Il est temps d’entrer dans la grotte. Le souci de reconstitution est très poussé, et les stalactites et stalagmites ressemblent vraiment à des vraies. Plusieurs aquariums sombres logent des poissons africains, mais l’installation majeure est le bassin de l’hippopotame amphibie, en aquavision.



Le tout est très impressionnant visuellement, mais l’espace accordé à l’animal est vraiment petit. Un seul hippopotame est présenté et je doute que l’installation puisse en contenir d’autres. De même, un autre bassin accueille un seul crocodile du Nil. Au final, cette grotte qui vient d’être inaugurée est très réussie esthétiquement mais manque vraiment de place.

En sortant de la grotte on peut avoir un premier point de vue sur l’enclos et le bassin des éléphants d’Afrique.


Mais il s’agit de faire demi-tour pour revenir vers la zone de l’entrée.
En effet la partie tropicale du parc est terminée et on s’attaque désormais à la savane africaine.