Vivarium de Lausanne
Ch. de Boissonnet 82
CH - 1010 Lausanne
SUISSE

Informations pratiques pour le bon déroulement d'une Visite :
Horaires d'ouverture : 
Lundi et Vendredi : 13 h. - 18 heures
Mercredi, samedi, dimanche et jours fériés : 13 h. - 22 heures
Jeudi nocturne : 10 h. - 18 heures
Le Vivarium de Lausanne est ouvert chaque jour de l'année, sauf le mardi !
Tarifs d'entrée : 
Adultes : CHF 12 (Environ 8 €)
Enfants (de 5 à 14 ans) : CHF 8 (Environ 5 €)
Familles : 30 CHF (Environ 20 €)
Restauration : 
Le Vivarium de Lausanne dispose d’une buvette baptisée « L’Anaconda », à l’entrée du parc.
Accès\Situation géographique : 
Situé à 1 heure 30 de la capitale suisse Bern, le Vivarium de Lausanne est facilement accessible :
- Par bus (N°16 depuis St-François jusqu'à l'arrêt de bus Vivarium)
- Par métro (M2 M2 arrêt Fourmi 1/4 d'heure de marche jusqu'au Vivarium de Lausanne)
- Par route (Depuis l'autoroute, sortie Vennes direction "Centre", suivre lac de Sauvabelin, puis suivre les indications "Vivarium").

__________________________________________________________________
Le Vivarium en Chiffres :
200 animaux appartenant à près de 150 espèces
Superficie : 7200 m²
Année d'ouverture : 1970
Durée de visite estimée : Environ 2 heures
_________________________________________________
Historique, présentation, buts et…Fermeture ? :
Le vivarium de Lausanne est l’expression d’une passion, celle d’un monde méconnu du grand public et pourtant si important pour l’écologe de la planète, à savoir celui des reptiles et des amphibiens. Herpétologue de terrain mondialement connu, Jean Garzoni n’a eu de cesse de présenter dans un cadre approprié les exemplaires les plus représentatifs et spectaculaires non seulement pour le plaisir des yeux mais surtout pour dissiper les légendes qui entourent ces animaux et qui conduisent trop souvent à leur extermination systématique.
Créé en 1970, le Vivarium de Lausanne, le fruit de sa passion, mène auprès du grand public et surtout auprès des enfants, une action d'éducation mettant l'accent sur le rôle essentiel des reptiles et des amphibiens dans les équilibres écologiques.

Le vivarium participe avec succès à la reproduction d'espèces menacées de disparition et à la recherche sur l'application de venin à des fins thérapeutiques.
Il bénéficie également de l'appui des Amis du Vivarium, association créée en 1976, forte actuellement de quelque 300 membres.
Rénové en 1990 afin de restructurer les installations et de développer la collection aux prédateurs naturels des reptiles (arrivée de fennecs et d’hiboux), il sera agrandi en 2008 avec une partie extérieure consacrée à la faune locale, une première en Suisse, et finira par devenir l’un des vivariums les plus improtants du pays, notamment grâce à son exceptionnelle collection de serpents vénimeux et constricteurs, dominée par la présence Nessie, le python molure albinos de 6,50 mètres de long.

Malheureusement et à cause de sa situation trop excentrée du centre-ville de Lausanne, presque perdu au milieu du bois de Sauvabelin, par manque de visiteurs l’association et le vivarium ne sont plus en mesure de payer leurs factures. En septembre 2009, au bord de la faillite, la dernière solution au sauvetage de l’établissement résidait dans une alliance avec le musée cantonnal d’histoires naturelles…Affaire à suivre.
__________________________________________________________________________________________________

Avant même d’avoir franchi l’entrée du Vivarium de Lausanne, le visiteur découvre sur sa gauche une petite volière grillagée sur trois de ses faces, dans la quelle ont été présentés pendant plusieurs années quelques hiboux grands-ducs d’Europe, représantant de façon pédagogique les prédateurs naturels des reptiles que s’apprête à découvrir le public. Aujourd’hui, suite à leur mort, elle est provisoiremment occupée par un groupe de tortues de Floride (Trachemys scripta elegans) qui profitent d’une mare naturelle aménagée pour leur arrivée.

Ancienne volière des hiboux
Après s’être acquité de son droit d’entrée, le visiteur se retrouve désormais dans l’ambiance sombre et chaude de la première partie du vivarium. Cette dernière, exclusivement intérieure, est composée de deux salles où le public serpente à travers trois rangées de petits terrariums (une quarantaine chacune) abritant une collection totale de près de 200 animaux, reptiles amphibiens ou invertébrés.




Vues générales du vivarium
Aménagés de façon simple afin de favoriser un entretien facile et efficace et éviter le développement de toute épidémie, ils reconstituent chacun le biotope respectif de leurs occupants, par l’ajout de sable et de rochers plats pour les espèces désertiques, ou de branchages et de végétation exotique pour les animaux des contrées tropicales, le tout surmonté par de larges posters représentant des paysages africains ou sud-américains.






Exemples de terrariums
Certains reptiles hébergés dans cette première partie de l’établissement, majoritairement des ophidiens, font partie des seuls représentants de leur espèce en captivité en Europe, plaçant le vivarium de Lausanne en tête des plus importantes collections, notamment de serpents vénimeux du continent. La diversité de leur taille (de la plus petite dendrobate de 4 cm, au python de 6,50 mètres), leurs couleurs, ou encore leurs mœurs (détaillées par la présence de panneaux informatiques) permettent la découverte d’un important aperçu de la faune à sang froid du globe, dont voici la liste des espèces observées en août 2009 :
Serpents : Cobra cracheur (Naja simanesis), cobra à lunettes (Naja naja), cobra à monocle (Naja kaouthia), dont un individu en forme albinos, cobra des forêts (Naja melanoleuca), mamba noir (Dendroaspis polylepis), mamba vert de l’Ouest (Dendroaspis viridis), crotale des bambous (Trimeresurus albolabris), vipère à fossettes de Bornéo (Trimeresurus puniceus), vipère rhinocéros (Bitis nasicornis), fausse vipère à cornes (Pseudocerastes persicus fieldi), mocassin à corne (Agkistrodon acutus), vipère de la mort du Nord (Acanthophis praelongus), taïpan papou (Oxyuranus scutellatus canni), vipère heurtante (Bitis arietans), vipère arboricole du Ghana (Atheris chlorechis), vipère arboricole du Zaïre (Atheris squamiger), deux espèces de vipères africaines aux écailles particulièrement carénées, faux-cobra du Brésil (Cyclagras gigas), anaconda jaune (Eunectes notaeus), python royal (Python regius), boa arc-en-ciel de Colombie (Epicrates cenchria maurus), boa du Pacifique (Candioa carinata), boa de Duméril (Acrantophis dumerili), serpent-ratier des Everglades (Elaphe obsoleta rossalleni), serpent-ratier du Japon (Elaphe climacophora), serpent-corail africain (Aspidelaps lubricus infuscatus), échide carennée d’Afrique (Echis coloratus), couleuvre de Montpellier (Malpholon monspesullatus), serpent roi noir (Lampropeltis getulus nigritus), couleuvre fouisseuse rouge d’Okinawa (Dinodon rufozonatum), serpent-ratier de Trans-Peccos (Elaphe subocularis).

Mamba vert de l’Ouest (Dendroaspis viridis), serpent vénimeux africain arboricole au corps vert luisant pouvant atteindre une taille de 2,20 mètres, connu pour sa capacité à se déplacer discrètement de façon rapide et agile dans les arbres.

Mamba noir (Dendroaspis polylepis), le plus grand (2,50 mètres) et le plus répandu des serpents vénimeux d’Afrique, capable d’atteindre une vitesse de 35 km\h à la quelle se mêle une agilité, une agressivité et un venin toxique rarement observés chez les serpents.


Vipère arboricole du Zaïre (Atheris squamiger), petite vipère africaine (80 cm au maximum) à la tête plate et aux pupilles verticales dont le corps est morcelé d’écailles carénées et protubérantes. Sa couleur varie selon les spécimens du vert-clair grisâtre en passant par le jaune et le rouge.

Crotale des bambous à lèvres blanches (Trimeresurus albolabris), serpent vénimeux arboricole d’Asie du Sud-Est arborant une superbe robe verte très précisé des herpétologues.

Mocassin à tête cuivrée (Agkistrodon contortrix), crotale d’Amérique du Nord au venin peu puissant devant son nom à la coloration brun-claire qui orne le dessus de sa tête, contrastant avec ses flancs tachetés de triangles, en alternance foncés et clairs.

Vipère heurtante (Bitis arietans), l’une des vipères les plus meurtrières des savanes africaines, atteignant une taille d’1 m 50, au corps lourd et à la tête large et triangulaire, devant son nom à sa respiration bruyante.

Fausse vipère à cornes (Pseudocerastes persicus fieldi), vipère nocturne africaine à la robe claire et à la tête pourvue de deux petites protubérances rappelant les cornes de la « vraie » vipère à cornes. Sur le sable des déserts, elle est capable de se déplacer en ligne droite, en serpentant ou latéralmenet.

Anaconda jaune (Eunectes notaeus), proche parent de l’anaconda vert, lui aussi originaire d’amérique Latine, dont il se différencie par un aspect plus fin (2 à 3 mètres de long) et une couleur jaune-vive ponctuée d’ocelles noires.

Boa de Duméril (Acrantophis dumerili), serpent constricteur endémique à Madagascar et menacé de disparition reconnaissable à son corps brun massif, trapu et musculeux sur le quel sont dessinées des taches noires luisantes.
Lézards : Boy, un mâle varan du Nil (Varanus niloticus), iguane vert (Iguana iguana) gerrhosaure géant (Gerrhosaurus major), iguane masqué (Leiocephalus personatus), monstre de Gila (Heloderma suspectum), arrivé en 2009, gecko léopard (Eublepharis macularius), agame barbu (Pogona vitticeps), dragon d’eau chinois (Physignatus coccincinus).

Varan du Nil (Varanus niloticus), grand lézard africain au corps lancé et noir parsemé de points jaunes capable d’infliger de puissants coups de queue (longue de 80 cm) et de dangereuses morsures

Iguane vert (Iguana iguana)

Dragon d’eau chinois (Physignatus coccincinus), lézard asiatique au corps vert surmonté d’une crête dorsale et orné d’une tête large et puissante avec une barbe écailleuse de couleur rose chez les grands individus.
Tortues : Tortue hargneuse (Chelydra serpentina), tortue alligator (Macrochelys temminckii).

Tortue alligator (Macrochelys temminckii), la plus grosse tortue d’eau douce connue à ce jour (80 kg pour 80 cm de long), surmontée par une carapace parcourue d’aspérités se poursuivant en une queue puissante couverte de piques. Elle est connue pour sa faculté à chasser des poissons en agitant sa langue tel un ver de terre.
Amphibiens : Dendrobate bleu (Dendrobates azureus), dendrobate jaune et noir (Dendrobates leucomelas), dendrobate doré (Dendrobates auratus)

Dendrobate doré (Dendrobates auratus), petite grenouille vénéneuse d’Amérique Centrale connue pour être à l’origine du poison ornant les flèches des indiens d’Amazonie.
Invertébrés : Mygale à pieds oranges (Poecilotheria ornata), mygale à poils abdominaux rouges (Euathlus vagans), mygale mexicaine (Brachypelma boehmei), mygale saumonnée (Lasiodora parahybana).
Dans le fond du vivarium, deux larges terrariums accueillent encore un varan de Mertens (Varnaus mertensi) et Nessie, un python molure albinos (Python molurus) de 15 ans en surpoids, pesant près de 100 kg et mesurant 6,50 mètres de long, accueilli en août 2009 auprès d’un particulier italien qui le détenait dans de mauvaises conditions de vie.

Exemple de grand terrarium, ici occcupé par le varan de Mertens

Python molure albinos (Python molurus)
Le dernier que découvre le visiteur, de type désertique, lieu de vie d’un grand groupe de crotales diamantins de l’Ouest (Crotalus atrox), abritait auparavant (de 2000 et 2007) un fennec baptisé « Kamoun », qui, à l’instar des hiboux rencontrés en début de visite, représentaient de façon pédagogique les prédateurs naturels des serpents. Malheureusement atteint de la gale, il est décédé en 2007 et l’arrivée d’un autre couple de ces animaux est en projet.

Ancien enclos des fennecs, aujourd’hui occupé par un groupe de crotales

Crotale diamantin de l’Ouest (Crotalus atrox), serpent vénimeux nord-américain capable d’atteindre une taille de 150 cm, responsable de la plupart des envenimations enregistrées aux Etats-Unis, connu pour la sonnette ornant l’extrémité de sa queue qu’il relève et agite tout en sifflant lorsqu’il se sent menacé.
Il faut noter que d’importants succès de reproduction sont enregistrés chaque année au parc, comme cette portée de 17 anacondas jaunes qui a vu le jour en fin d’année 2008.

Jeunes anacondas jaunes (Eunectes notaeus)
Après avoir quitté ces deux premières salles, le visiteur regagne de façon brève l’air libre avant de s’enfoncer grâce à un petit escalier dans le sous-sol du bâtiment, où a été éllaborée en 1992 une serre tropicale destinée à la présentation et l’élevage de crocodiliens. Composée de deux enclos vitrés couplés d’un bassin et d’une légère végétation tropicale, elle accueille deux caïmans à lunettes (Caiman crocodilus), Jambo et Felix, arrivés en 2007 d’un vivarium privé afin de remplacer le mâle alligator du Mississipi présenté ici auparavant (mort à l’âge de 52 ans), ainsi qu’un faux-gavial africain (Crocodylus cataphractus) présenté en cohabitation avec un crocodile du Nil (Crocodylus niloticus).
Un nourrissage de ces animaux en public est assuré tous les jeudis à 20 heures.

Enclos des crocodiles africains dans la serre tropicale © Vivarium de Lausanne

Faux-gavial africain (Crocodylus cataphractus) & Crocodile du Nil (Crocodylus niloticus).
L’un des atouts majeurs du Vivarium de Lausanne réside dans sa possession, un fait unique en Europe pour ce type d’établissement, de deux larges salles équipées de 20 terrariums où se déroulent, pour une durée comprise entre 2 et 3 mois, des expositions dites temporaires. Ici, environ 5 fois par an, un thème précis est abordé avec un soin tout particulié apporté à la pédagogie, et des espèces animales font leur apparition provisoire.
Ainsi, les crotales, les amphibiens, les caméléons, les rongeurs, les invertébrés, et le mimétisme ont notamment été traités ces dernières années.



Salles d’expositions temporaires
Lors de ma visite, les thèmes abordés étaient entièrement consacrés aux amphibiens, pour la première salle et aux crotales pour la seconde, où j’ai pu noter la présence de crapauds buffles (Leptodactylus pentadactylus), de rarissimes rainettes sardes (Hyla sarda), de sonneurs à ventre de feu (Bombina bombina), de grenouille feuilles de Malaisie (Megophrys nasuta), d’épipédobates (Epipedobates tricolor), de phyllobates terribles (Phyllobates terribilis) de crotales du Vénézuela (Crotalus durissus vegrandis), de crotales des bois (Crotalus horridus atricaudatus), de fer de lance du Brésil (Bothrops neuwiedii), de crotales pygmées (Sisturus miliarius barbouri), de crotales diamantins de l’Ouest (Crotalus atrox), de crotales à queue noire (Crotalus molossus) et de vipères à fossettes arboricoles (Trimeresurus venustus).

Crapaud buffle (Leptodactylus pentadactylus), giganteque grenouille sud-américaine pouvant atteindre une taille de 20 cm et effectuer des bonds impressionnants sur le sol des forêts tropicales où elle chasse insectes et petits mammifères.

Phyllobate (Phyllobates terribilis), ou « kokoï » grenouille vénéneuse d’Amérique du Sud à la peau jaune-vif

Crotale des bois (Crotalus horridus atricaudatus)

Crotales diamantin de l’Ouest (Crotalus atrox) albinos

Vipères à fossettes arboricoles (Trimeresurus venustus)
Le visiteur a maintenant terminé la partie couverte qui compose le vivarium de Lausanne et peut désormais s’aventurer à l’extérieur de l’établissement, au cœur d’une nouvelle zone consacrée aux espèces indigènes, aménagée sur une surface de près de 5000 m². Inaugurée en fin d’année 2008 après plus de 2 ans de travaux sur l’emplacement des des anciens terrariums des vipères et des couleuvres, elle est entièrement dédiée à la présentation de la faune suisse. Aménagé à proximité d’un espace forêstier naturel et préservé, parcouru par une rivière où il n’est pas rare d’apercevoir quelques amphibiens sauvages, ce nouveau complexe extérieur est composé d’une petite hutte couverte en bois (dans le quel le visiteur est invité à pénétrer) entourée d’une dizaine de terrariums vitrés et grillagés extérieurs où sont présentés des couleuvres à collier (Natrix natrix), des lézards verts (Lacerta viridis), de rares couleuvres tesselées (Natrix tessellata), des orvets (Anguilla gragilis), des tortues cistudes (Emys orbicularis) et des vipères aspics (Vipera aspis).
La végétation luxuriante qui s’est développée dans les enclos offre une importante variété d’enrichissement à ses pensionnaires, et le public devra s’armer de patience pour tenter d’apercevoir l’une des espèces.
Un important dispositif de pédagogie a été développé ici, marqué par la présence de larges panneaux informatiques, d’un sentier didactique avec jeux pour les enfants, mais également d’une place où intervient régulièrement un soigneur-animalier afin d’expliquer les dangers qui pèsent sur les espèces endémiques à la Suisse.

Vue générale de la nouvelle zone extérieure avec place d’animations au premier-plan, sentier didactique et zone naturelle en haut à gauche et hutte avec terrariums en arrière-plan.


Entrée de la hutte avec les terrariums extérieurs

Exemples de terrariums extérieurs vus depuis la hutte

Détail de l’un des terrariums extérieurs, ici occupé par les vipères

Enclos des cistudes et observatoire sur la zone naturelle en arrière-plan

Sentier didactique avec place d’animations à gauche et zone naturelle à droite

Zone naturelle

Cistude d’Europe (Emys orbicularis)


Vipère aspic (Vipera aspis)
Le visiteur peut encore découvrir sur sa gauche un large enclos terreux occupé par un groupe reproducteur de tortues sillonées (Geochelone sulcata), avant de quitter le Vivarium après avoir découvert une large portion du monde des reptiles.

Enclos des cistudes et des tortues sillonées en arrière-plan

Tortue sillonée (Geochelone sulcata)
En conclusion, le Vivarium de Lausanne permet de découvrir au cœur de l’une des plus grandes villes suisses un large aperçu du monde souvent méconnu et redouté des reptiles, amphibiens et autres mygales grâce à l’une des plus imposantes collections de ce genre du continent européen. Malgré un important manque de moyens, son propriétaire, herpétologue passionné, a su au fil des années aménager son établissement en combinant l’élevage des animaux à la qualité de leur présentation, en développant une serre tropicale et un espace extérieur admirable qui ne peut être que féliciter.
Ch. de Boissonnet 82
CH - 1010 Lausanne
SUISSE

Informations pratiques pour le bon déroulement d'une Visite :


Lundi et Vendredi : 13 h. - 18 heures
Mercredi, samedi, dimanche et jours fériés : 13 h. - 22 heures
Jeudi nocturne : 10 h. - 18 heures
Le Vivarium de Lausanne est ouvert chaque jour de l'année, sauf le mardi !


Adultes : CHF 12 (Environ 8 €)
Enfants (de 5 à 14 ans) : CHF 8 (Environ 5 €)
Familles : 30 CHF (Environ 20 €)


Le Vivarium de Lausanne dispose d’une buvette baptisée « L’Anaconda », à l’entrée du parc.


Situé à 1 heure 30 de la capitale suisse Bern, le Vivarium de Lausanne est facilement accessible :
- Par bus (N°16 depuis St-François jusqu'à l'arrêt de bus Vivarium)
- Par métro (M2 M2 arrêt Fourmi 1/4 d'heure de marche jusqu'au Vivarium de Lausanne)
- Par route (Depuis l'autoroute, sortie Vennes direction "Centre", suivre lac de Sauvabelin, puis suivre les indications "Vivarium").

__________________________________________________________________
Le Vivarium en Chiffres :
200 animaux appartenant à près de 150 espèces
Superficie : 7200 m²
Année d'ouverture : 1970
Durée de visite estimée : Environ 2 heures
_________________________________________________
Historique, présentation, buts et…Fermeture ? :
Le vivarium de Lausanne est l’expression d’une passion, celle d’un monde méconnu du grand public et pourtant si important pour l’écologe de la planète, à savoir celui des reptiles et des amphibiens. Herpétologue de terrain mondialement connu, Jean Garzoni n’a eu de cesse de présenter dans un cadre approprié les exemplaires les plus représentatifs et spectaculaires non seulement pour le plaisir des yeux mais surtout pour dissiper les légendes qui entourent ces animaux et qui conduisent trop souvent à leur extermination systématique.
Créé en 1970, le Vivarium de Lausanne, le fruit de sa passion, mène auprès du grand public et surtout auprès des enfants, une action d'éducation mettant l'accent sur le rôle essentiel des reptiles et des amphibiens dans les équilibres écologiques.

Le vivarium participe avec succès à la reproduction d'espèces menacées de disparition et à la recherche sur l'application de venin à des fins thérapeutiques.
Il bénéficie également de l'appui des Amis du Vivarium, association créée en 1976, forte actuellement de quelque 300 membres.
Rénové en 1990 afin de restructurer les installations et de développer la collection aux prédateurs naturels des reptiles (arrivée de fennecs et d’hiboux), il sera agrandi en 2008 avec une partie extérieure consacrée à la faune locale, une première en Suisse, et finira par devenir l’un des vivariums les plus improtants du pays, notamment grâce à son exceptionnelle collection de serpents vénimeux et constricteurs, dominée par la présence Nessie, le python molure albinos de 6,50 mètres de long.

Malheureusement et à cause de sa situation trop excentrée du centre-ville de Lausanne, presque perdu au milieu du bois de Sauvabelin, par manque de visiteurs l’association et le vivarium ne sont plus en mesure de payer leurs factures. En septembre 2009, au bord de la faillite, la dernière solution au sauvetage de l’établissement résidait dans une alliance avec le musée cantonnal d’histoires naturelles…Affaire à suivre.
__________________________________________________________________________________________________

Avant même d’avoir franchi l’entrée du Vivarium de Lausanne, le visiteur découvre sur sa gauche une petite volière grillagée sur trois de ses faces, dans la quelle ont été présentés pendant plusieurs années quelques hiboux grands-ducs d’Europe, représantant de façon pédagogique les prédateurs naturels des reptiles que s’apprête à découvrir le public. Aujourd’hui, suite à leur mort, elle est provisoiremment occupée par un groupe de tortues de Floride (Trachemys scripta elegans) qui profitent d’une mare naturelle aménagée pour leur arrivée.

Ancienne volière des hiboux
Après s’être acquité de son droit d’entrée, le visiteur se retrouve désormais dans l’ambiance sombre et chaude de la première partie du vivarium. Cette dernière, exclusivement intérieure, est composée de deux salles où le public serpente à travers trois rangées de petits terrariums (une quarantaine chacune) abritant une collection totale de près de 200 animaux, reptiles amphibiens ou invertébrés.




Vues générales du vivarium
Aménagés de façon simple afin de favoriser un entretien facile et efficace et éviter le développement de toute épidémie, ils reconstituent chacun le biotope respectif de leurs occupants, par l’ajout de sable et de rochers plats pour les espèces désertiques, ou de branchages et de végétation exotique pour les animaux des contrées tropicales, le tout surmonté par de larges posters représentant des paysages africains ou sud-américains.






Exemples de terrariums
Certains reptiles hébergés dans cette première partie de l’établissement, majoritairement des ophidiens, font partie des seuls représentants de leur espèce en captivité en Europe, plaçant le vivarium de Lausanne en tête des plus importantes collections, notamment de serpents vénimeux du continent. La diversité de leur taille (de la plus petite dendrobate de 4 cm, au python de 6,50 mètres), leurs couleurs, ou encore leurs mœurs (détaillées par la présence de panneaux informatiques) permettent la découverte d’un important aperçu de la faune à sang froid du globe, dont voici la liste des espèces observées en août 2009 :
Serpents : Cobra cracheur (Naja simanesis), cobra à lunettes (Naja naja), cobra à monocle (Naja kaouthia), dont un individu en forme albinos, cobra des forêts (Naja melanoleuca), mamba noir (Dendroaspis polylepis), mamba vert de l’Ouest (Dendroaspis viridis), crotale des bambous (Trimeresurus albolabris), vipère à fossettes de Bornéo (Trimeresurus puniceus), vipère rhinocéros (Bitis nasicornis), fausse vipère à cornes (Pseudocerastes persicus fieldi), mocassin à corne (Agkistrodon acutus), vipère de la mort du Nord (Acanthophis praelongus), taïpan papou (Oxyuranus scutellatus canni), vipère heurtante (Bitis arietans), vipère arboricole du Ghana (Atheris chlorechis), vipère arboricole du Zaïre (Atheris squamiger), deux espèces de vipères africaines aux écailles particulièrement carénées, faux-cobra du Brésil (Cyclagras gigas), anaconda jaune (Eunectes notaeus), python royal (Python regius), boa arc-en-ciel de Colombie (Epicrates cenchria maurus), boa du Pacifique (Candioa carinata), boa de Duméril (Acrantophis dumerili), serpent-ratier des Everglades (Elaphe obsoleta rossalleni), serpent-ratier du Japon (Elaphe climacophora), serpent-corail africain (Aspidelaps lubricus infuscatus), échide carennée d’Afrique (Echis coloratus), couleuvre de Montpellier (Malpholon monspesullatus), serpent roi noir (Lampropeltis getulus nigritus), couleuvre fouisseuse rouge d’Okinawa (Dinodon rufozonatum), serpent-ratier de Trans-Peccos (Elaphe subocularis).

Mamba vert de l’Ouest (Dendroaspis viridis), serpent vénimeux africain arboricole au corps vert luisant pouvant atteindre une taille de 2,20 mètres, connu pour sa capacité à se déplacer discrètement de façon rapide et agile dans les arbres.

Mamba noir (Dendroaspis polylepis), le plus grand (2,50 mètres) et le plus répandu des serpents vénimeux d’Afrique, capable d’atteindre une vitesse de 35 km\h à la quelle se mêle une agilité, une agressivité et un venin toxique rarement observés chez les serpents.


Vipère arboricole du Zaïre (Atheris squamiger), petite vipère africaine (80 cm au maximum) à la tête plate et aux pupilles verticales dont le corps est morcelé d’écailles carénées et protubérantes. Sa couleur varie selon les spécimens du vert-clair grisâtre en passant par le jaune et le rouge.

Crotale des bambous à lèvres blanches (Trimeresurus albolabris), serpent vénimeux arboricole d’Asie du Sud-Est arborant une superbe robe verte très précisé des herpétologues.

Mocassin à tête cuivrée (Agkistrodon contortrix), crotale d’Amérique du Nord au venin peu puissant devant son nom à la coloration brun-claire qui orne le dessus de sa tête, contrastant avec ses flancs tachetés de triangles, en alternance foncés et clairs.

Vipère heurtante (Bitis arietans), l’une des vipères les plus meurtrières des savanes africaines, atteignant une taille d’1 m 50, au corps lourd et à la tête large et triangulaire, devant son nom à sa respiration bruyante.

Fausse vipère à cornes (Pseudocerastes persicus fieldi), vipère nocturne africaine à la robe claire et à la tête pourvue de deux petites protubérances rappelant les cornes de la « vraie » vipère à cornes. Sur le sable des déserts, elle est capable de se déplacer en ligne droite, en serpentant ou latéralmenet.

Anaconda jaune (Eunectes notaeus), proche parent de l’anaconda vert, lui aussi originaire d’amérique Latine, dont il se différencie par un aspect plus fin (2 à 3 mètres de long) et une couleur jaune-vive ponctuée d’ocelles noires.

Boa de Duméril (Acrantophis dumerili), serpent constricteur endémique à Madagascar et menacé de disparition reconnaissable à son corps brun massif, trapu et musculeux sur le quel sont dessinées des taches noires luisantes.
Lézards : Boy, un mâle varan du Nil (Varanus niloticus), iguane vert (Iguana iguana) gerrhosaure géant (Gerrhosaurus major), iguane masqué (Leiocephalus personatus), monstre de Gila (Heloderma suspectum), arrivé en 2009, gecko léopard (Eublepharis macularius), agame barbu (Pogona vitticeps), dragon d’eau chinois (Physignatus coccincinus).

Varan du Nil (Varanus niloticus), grand lézard africain au corps lancé et noir parsemé de points jaunes capable d’infliger de puissants coups de queue (longue de 80 cm) et de dangereuses morsures

Iguane vert (Iguana iguana)

Dragon d’eau chinois (Physignatus coccincinus), lézard asiatique au corps vert surmonté d’une crête dorsale et orné d’une tête large et puissante avec une barbe écailleuse de couleur rose chez les grands individus.
Tortues : Tortue hargneuse (Chelydra serpentina), tortue alligator (Macrochelys temminckii).

Tortue alligator (Macrochelys temminckii), la plus grosse tortue d’eau douce connue à ce jour (80 kg pour 80 cm de long), surmontée par une carapace parcourue d’aspérités se poursuivant en une queue puissante couverte de piques. Elle est connue pour sa faculté à chasser des poissons en agitant sa langue tel un ver de terre.
Amphibiens : Dendrobate bleu (Dendrobates azureus), dendrobate jaune et noir (Dendrobates leucomelas), dendrobate doré (Dendrobates auratus)

Dendrobate doré (Dendrobates auratus), petite grenouille vénéneuse d’Amérique Centrale connue pour être à l’origine du poison ornant les flèches des indiens d’Amazonie.
Invertébrés : Mygale à pieds oranges (Poecilotheria ornata), mygale à poils abdominaux rouges (Euathlus vagans), mygale mexicaine (Brachypelma boehmei), mygale saumonnée (Lasiodora parahybana).
Dans le fond du vivarium, deux larges terrariums accueillent encore un varan de Mertens (Varnaus mertensi) et Nessie, un python molure albinos (Python molurus) de 15 ans en surpoids, pesant près de 100 kg et mesurant 6,50 mètres de long, accueilli en août 2009 auprès d’un particulier italien qui le détenait dans de mauvaises conditions de vie.

Exemple de grand terrarium, ici occcupé par le varan de Mertens

Python molure albinos (Python molurus)
Le dernier que découvre le visiteur, de type désertique, lieu de vie d’un grand groupe de crotales diamantins de l’Ouest (Crotalus atrox), abritait auparavant (de 2000 et 2007) un fennec baptisé « Kamoun », qui, à l’instar des hiboux rencontrés en début de visite, représentaient de façon pédagogique les prédateurs naturels des serpents. Malheureusement atteint de la gale, il est décédé en 2007 et l’arrivée d’un autre couple de ces animaux est en projet.

Ancien enclos des fennecs, aujourd’hui occupé par un groupe de crotales

Crotale diamantin de l’Ouest (Crotalus atrox), serpent vénimeux nord-américain capable d’atteindre une taille de 150 cm, responsable de la plupart des envenimations enregistrées aux Etats-Unis, connu pour la sonnette ornant l’extrémité de sa queue qu’il relève et agite tout en sifflant lorsqu’il se sent menacé.
Il faut noter que d’importants succès de reproduction sont enregistrés chaque année au parc, comme cette portée de 17 anacondas jaunes qui a vu le jour en fin d’année 2008.


Jeunes anacondas jaunes (Eunectes notaeus)
Après avoir quitté ces deux premières salles, le visiteur regagne de façon brève l’air libre avant de s’enfoncer grâce à un petit escalier dans le sous-sol du bâtiment, où a été éllaborée en 1992 une serre tropicale destinée à la présentation et l’élevage de crocodiliens. Composée de deux enclos vitrés couplés d’un bassin et d’une légère végétation tropicale, elle accueille deux caïmans à lunettes (Caiman crocodilus), Jambo et Felix, arrivés en 2007 d’un vivarium privé afin de remplacer le mâle alligator du Mississipi présenté ici auparavant (mort à l’âge de 52 ans), ainsi qu’un faux-gavial africain (Crocodylus cataphractus) présenté en cohabitation avec un crocodile du Nil (Crocodylus niloticus).
Un nourrissage de ces animaux en public est assuré tous les jeudis à 20 heures.

Enclos des crocodiles africains dans la serre tropicale © Vivarium de Lausanne


Faux-gavial africain (Crocodylus cataphractus) & Crocodile du Nil (Crocodylus niloticus).
L’un des atouts majeurs du Vivarium de Lausanne réside dans sa possession, un fait unique en Europe pour ce type d’établissement, de deux larges salles équipées de 20 terrariums où se déroulent, pour une durée comprise entre 2 et 3 mois, des expositions dites temporaires. Ici, environ 5 fois par an, un thème précis est abordé avec un soin tout particulié apporté à la pédagogie, et des espèces animales font leur apparition provisoire.
Ainsi, les crotales, les amphibiens, les caméléons, les rongeurs, les invertébrés, et le mimétisme ont notamment été traités ces dernières années.



Salles d’expositions temporaires
Lors de ma visite, les thèmes abordés étaient entièrement consacrés aux amphibiens, pour la première salle et aux crotales pour la seconde, où j’ai pu noter la présence de crapauds buffles (Leptodactylus pentadactylus), de rarissimes rainettes sardes (Hyla sarda), de sonneurs à ventre de feu (Bombina bombina), de grenouille feuilles de Malaisie (Megophrys nasuta), d’épipédobates (Epipedobates tricolor), de phyllobates terribles (Phyllobates terribilis) de crotales du Vénézuela (Crotalus durissus vegrandis), de crotales des bois (Crotalus horridus atricaudatus), de fer de lance du Brésil (Bothrops neuwiedii), de crotales pygmées (Sisturus miliarius barbouri), de crotales diamantins de l’Ouest (Crotalus atrox), de crotales à queue noire (Crotalus molossus) et de vipères à fossettes arboricoles (Trimeresurus venustus).

Crapaud buffle (Leptodactylus pentadactylus), giganteque grenouille sud-américaine pouvant atteindre une taille de 20 cm et effectuer des bonds impressionnants sur le sol des forêts tropicales où elle chasse insectes et petits mammifères.

Phyllobate (Phyllobates terribilis), ou « kokoï » grenouille vénéneuse d’Amérique du Sud à la peau jaune-vif

Crotale des bois (Crotalus horridus atricaudatus)

Crotales diamantin de l’Ouest (Crotalus atrox) albinos

Vipères à fossettes arboricoles (Trimeresurus venustus)
Le visiteur a maintenant terminé la partie couverte qui compose le vivarium de Lausanne et peut désormais s’aventurer à l’extérieur de l’établissement, au cœur d’une nouvelle zone consacrée aux espèces indigènes, aménagée sur une surface de près de 5000 m². Inaugurée en fin d’année 2008 après plus de 2 ans de travaux sur l’emplacement des des anciens terrariums des vipères et des couleuvres, elle est entièrement dédiée à la présentation de la faune suisse. Aménagé à proximité d’un espace forêstier naturel et préservé, parcouru par une rivière où il n’est pas rare d’apercevoir quelques amphibiens sauvages, ce nouveau complexe extérieur est composé d’une petite hutte couverte en bois (dans le quel le visiteur est invité à pénétrer) entourée d’une dizaine de terrariums vitrés et grillagés extérieurs où sont présentés des couleuvres à collier (Natrix natrix), des lézards verts (Lacerta viridis), de rares couleuvres tesselées (Natrix tessellata), des orvets (Anguilla gragilis), des tortues cistudes (Emys orbicularis) et des vipères aspics (Vipera aspis).
La végétation luxuriante qui s’est développée dans les enclos offre une importante variété d’enrichissement à ses pensionnaires, et le public devra s’armer de patience pour tenter d’apercevoir l’une des espèces.
Un important dispositif de pédagogie a été développé ici, marqué par la présence de larges panneaux informatiques, d’un sentier didactique avec jeux pour les enfants, mais également d’une place où intervient régulièrement un soigneur-animalier afin d’expliquer les dangers qui pèsent sur les espèces endémiques à la Suisse.

Vue générale de la nouvelle zone extérieure avec place d’animations au premier-plan, sentier didactique et zone naturelle en haut à gauche et hutte avec terrariums en arrière-plan.


Entrée de la hutte avec les terrariums extérieurs

Exemples de terrariums extérieurs vus depuis la hutte

Détail de l’un des terrariums extérieurs, ici occupé par les vipères

Enclos des cistudes et observatoire sur la zone naturelle en arrière-plan

Sentier didactique avec place d’animations à gauche et zone naturelle à droite

Zone naturelle

Cistude d’Europe (Emys orbicularis)


Vipère aspic (Vipera aspis)
Le visiteur peut encore découvrir sur sa gauche un large enclos terreux occupé par un groupe reproducteur de tortues sillonées (Geochelone sulcata), avant de quitter le Vivarium après avoir découvert une large portion du monde des reptiles.

Enclos des cistudes et des tortues sillonées en arrière-plan

Tortue sillonée (Geochelone sulcata)
En conclusion, le Vivarium de Lausanne permet de découvrir au cœur de l’une des plus grandes villes suisses un large aperçu du monde souvent méconnu et redouté des reptiles, amphibiens et autres mygales grâce à l’une des plus imposantes collections de ce genre du continent européen. Malgré un important manque de moyens, son propriétaire, herpétologue passionné, a su au fil des années aménager son établissement en combinant l’élevage des animaux à la qualité de leur présentation, en développant une serre tropicale et un espace extérieur admirable qui ne peut être que féliciter.