Zoo de Servion
CH–1077 Servion
SUISSE

Informations pratiques pour le bon déroulement d'une Visite :
Horaires d'ouverture : 
Ouverture haute-saison (Période estivale d'avril à septembre) : 9 h. - 19 heures
Ouverture basse saison (Periode hivernale d'octobre à mars) : 9 h. - 18 heures
Le Zoo de Servion est ouvert chaque jour de l'année !
Tarifs d'entrée : 
Adultes : CHF 10 (Environ 7 €)
Enfants (de 6 à 16 ans) : CHF 5 (Environ 3 €)
Etudiants : 8,50 CHF (Environ 5,50 €)
Prix combiné avec le tropiquariums :
Adultes : CHF 17 (Environ 11,50 €)
Enfants (de 6 à 16 ans) : CHF 15 (Environ 6 €)
Restauration : 
Le Zoo de Servion dispose d’un service de restauration self-services (Boissons, snacks, menus, grillades..), d’une terrasse ombragée et d’une aire de pique-nique à l’air libre.
Accès\Situation géographique : 
Situé à 1 heure de la capitale suisse Bern, le Zoo de Servion est facilement accessible :
Par route : Prendre l'autoroute A9 - Sortie Chexbres - Direction Savigny
Par Train : Train directs depuis Lausanne, puis correspondance par bus (Lignoe n'65 - Départ place du Tunnel)

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Le Zoo en Chiffres :
200 animaux appartenant à près de 60 espèces (110 espèces en 1999)
Superficie : 5 hectares
120 000 visiteurs en 1998
136 000 visiteurs en 2002 (+ 16 000)
230 000 visiteurs en 2008 (94 000)
Année d'ouverture : 14 juin 1974
Durée de visite estimée : Environ 2 heures
Une dizaine employés, dont 4 soigneurs animaliers
60 tonnes de nourriture chaque année
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Conservation :
Le Tropiquarium de Servion est membre de la WAZA (World Association of Zoos and Aquariums ) et de l'EAZA (European Association of Zoos and Aquaria).

Il participe également à plusieurs programmes européens d’élevage (EEP\ESB), notamment sur le lémur aux yeux turquoises en collaboration avec le Zoo de Mulhouse (France).
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Historique :
L’histoire du Zoo de Servion débute le 14 juin 1974. A cette date, Charles Bulliard, ancien bijoutier passionné depuis toujours par les animaux et plus particulièrement les félins, ainsi que ses deux frères Max et Gilbert, décident de s’installer dans la campagne vaudoise, en lisière de forêt, avec une vingtaine d’animaux (ânes, chèvres…). Leur but était alors d’améliorer les conditions de détentions d’animaux domestiques. Mais rapidement, ils se tournent vers l’exotiques et acquérissent un lion, baptisé César, et deux oursons, Narvik et Astrid, abandonnés à la mort de leur mère au Zoo de Bâle. La réputation de Charles l’emmène à rapidement ouvrir au public son élevage, après deux ans de travaux, et à tenter de partager sa passion pour la faune avec les visiteurs, toujours plus nombreux à affluer aux grilles d’entrée : Quelques milliers les presmières années, ils sont aujourd’hui près de 230 000 chaque année.

© SwissCastle
En 1981, Il réalise l’un de ses souhaits les plus chers en accueillant Sumo, un grand mâle tigre de Sibérie qui restera pendant de longues années (jusqu’à sa mort en 2001 et son déplacement vers un musée d’histoires naturelles) l’un des favoris incontestés du grand public. Il ouvre pour lui un bâtiment moderne entièrement consacré aux fauves et continue d’étendre sa collection, pour finalement arriver à un cheptel de 200 espèces aussi diverses que rares.

Malheureusement, les choses se compliquent lorsque l’un de ses employés, Philippe Morel, décide d’ouvrir un « Tropiquarium », qu’il souhaite alors l'intégrer dans l'enceinte du Zoo de Servion et créér une synergie entre les deux entités, avec le quel il travaillait depuis 1979 et dans le quel il avait construit la serre tropicale des oiseaux, il y a plus de 25 ans aujourd'hui. Il décida donc, au bénéfice d'un droit de superficie, d'acquérir 1,5 hectares de terrain jouxtant sa serre et de commencer les travaux, avec un budget de 650 000 Francs. Ce fut sans compter sur la direction du parc zoologique, portée par Mr. Buliard, qui s'opposa fermement à ce projet. Après deux ans de procédure, une réelle rupture entre les deux parcs, d'un côté le Zoo et ses mammifères (130 000 visiteurs annuels), de l'autre le Tropiquarium et ses oiseaux et reptiles (60 000 visiteurs par an), naquit : Places de parking séparées, buvette et entrées distinctes, sans compter la haute palissade qui isole les deux institutions. Au dernier moment, seule facilité pour le visiteur, un billet d'entrée combiné a pu être instauré.
Malgré son âge (76 ans), son état de santé et son handicap, il est toujours aujourd’hui à la tête de l’un des 10 plus importants zoos de Suisse, qu’il co-dirige avec son neveu, et compte encore mener à bien de nombreux projets, mêlant l’accueil de nouveaux animaux (panthères des neiges, lémuriens…) à la restructuration d’enclos (ours bruns, faisanderie…).

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Après avoir franchi l’entrée du Zoo de Servion, le visiteur se retrouve sur une petite place garnie d’une aire de jeux et d’un espace de restauration, à partir de la quelle il pourra se diriger pour visiter les différentes parties à connotation zoologique du parc.

Place d’entrée avec aire de jeux
Il peut d’ores et déjà emprunter le sentier à sa droite pour découvrir le complexe dédié aux primates sud-américains, abritant l’une des plus larges collections de callithricidés de Suisse.
Celui-ci est constitué d’un bâtiment principal, ouvert au public, relié à l’air libre sur deux de ses façades à deux rangées de volières extérieures grillagées ou vitrées.
Ces dernières, de petite taille mais aménagées sur une hauteur de plus de 3 mètres totalisant un important volume d’évolution, offrent à ses pensionnaires une large variété d’enrichissement par la présence d’éléments naturels (Végétation basse, arbustes…) et artificiels (Branchages, structures d’escalade…).

Rangée de volières extérieures grillagées

Rangée de volières extérieures vitrées

Volières typiques pour callithricidés
Le bâtiment des singes dans le quel le public est par la suite invité à pénétrer, aménagé sur une surface de près de 800 m², est quant à lui composé en son centre d’une large allée bétonnée enrichie de plantes factices, entourée par deux rangées de cages vitrées, au sol bétonné recouvert d’un substrat d’écorces ou de feuilles mortes, et garnies d’aménagement en bois.

Vue générale de l’intérieur du bâtiment des primates sud-américains

Volières intérieures typiques
Cette zone est le lieu de vie de ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus), de ouistitis pygmées (Cebuella pygmaea), de tamarins pinchés (Saguinus oedipus), de callimicos de Goeldi (Callimico goeldi), de tamarins-lions à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas) et de saïmiris à tête noire de Bolivie (Saimiri boliviensis).
Il faut noter que des naissances sont régulièrement enregistrées chez chacune de ces espèces, la dernière datant de juillet 2009 avec la venue au monde de jumeaux ouistitis pygmées, et qu’un important succès de reproduction a été enregistré chez les tamarins pinchés avec une douzaine de rejetons en 4 ans.

Callimico de Goeldi (Callimico goeldi) & tamarin-lion à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas)

Ouistiti à toupets blancs (Callithrix jacchus)
Les deux volières extétieures suivantes, vestiges des premiers temps du parc, abritent respectivement un groupe de capucins bruns (Cebus apella) et deux individus âgés présentés comme appartenant à la sous-espèce dite à front blanc du capucin (Cebus albifrons), hébergée dans moins de 5 parcs sur le continent européen.
Avant de quitter les primates, le public a encore l’opportunité de découvrir l’animal le plus menacé de disparition hébergé au Zoo, le lémur aux yeux turquoises (Eulemur macacao flavifrons), également appelé lémur de Sclater, prosimien facilement reconnaissable à son plumage noir chez les mâles et orangé chez les femelles et à ses deux larges yeux de couleur bleu-claire qui lui a valu son nom. Il est représenté à Servion par un groupe de trois individus ; deux femelles arrivées en 2003 qui ont été rejointes deux ans plus tard, en mai 2005, par un mâle en provenance du Zoo de Mulhouse (France), qui gère par ailleurs depuis 1992 le programme européen d’élevage (EEP) de cette espèce, au quel participe le Zoo de Servion.

Lémur aux yeux turquoises (Eulemur macacao flavifrons)
Il faut noter que l’accueil de nouvelles espèces telles le maki catta ou le macaque japonais au sein de ce bâtiment fait partie des principaux souhaits du dirigeant de l’établissement.
En longeant l’aire de jeux (Rénovée en 2003 pour un coût de 50 000 Francs Suisses) pour retrouver plus loin la zone des grands fauves, le visiteur peut trouver sur sa droite un large enclos herbeux aménagé sous le couvert des arbres et entouré d’un bas-grillage où vit un groupe reproducteur de wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus).

Enclos des wallabys

Wallaby de Bennet (Macropus rufogriseus)
Il est désormais sur le point d’atteindre l’extrémité sud-ouest du parc et l’espace consacré à la présentation de fauves, fierté du directeur, Charles Bulliard (passionné de félins), composé de quatre enclos. Inauguré au début de l’année 1981, il accueillait alors une large collection de carnivores indigènes et exotiques (Loups gris, ours bruns d’Europe, ours bruns de Syrie, servals, pumas, lynx, tigres, lions …) présentés dans de vétûstes bâtiments reliés à de petits enclos bétonnés. Depuis cette date, dans l’optique de la modernisation des parcs zoologiques du XXIème siècle, plusieurs installations ont été détruites au profit d’espaces plus grands et naturels, certains animaux ont été transférés vers d’autres établissements européens (Pumas à la fin des années 1990) ou ont rejoint de nouvelles parties du Zoo (Servals courant 2007-2008), afin de limiter le nombre d’espèces présentées (4 à l’heure actuelle).

Panneau de signalisation à l’entrée de la zone des carnivores & entrée de la maison des fauves
Le bâtiment principal, inauguré en 1981, est quant à lui toujours ouvert au public et c’est par celui-ci que la visite de la zone peut débuter. Composé d’un long couloir blanc au plafond bas, agrémenté de panneaux informatiques et de maquettes sur les projets du parc, il longe les loges intérieures des tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica) et des lions d’Afrique (Panthera leo), en béton, visibles par l’intermédiaire de baies vitrées.

Couloir à l’intérieur de la maison des fauves & loge intérieure des lions
En retrouvant l’air libre, il peut admirer grâce à une rangée de baies vitrées et un observatoire surélevé en bois, les enclos extérieurs des deux grands félins précédemment cités, identiquement conçus. De surface réduite, entièrement grillagés et recouverts d’un sol herbeux, ils comprennent pour seuls aménagements quelques rochers artificiels, un petit bassin, des structures d’escalade en bois et un pré-parc pour l’isolement de l’un des individus pour les tigres. Une butte de terre permet également aux lions de scruter en hauteur les sangliers, proies potentielles, présentés à leurs côtés.

Enclos extérieur des tigres

Enclos extérieur des lions
Un couple de tigres appartenant à la massive et menacée sous-espèce sibérienne, également appelée de l’Amour, est présenté dans le premier parc de cette structure : Tinka, et Oural.

Publicité à l’entrée du Zoo
La femelle, baptisée Tinka (100 kg), est née en mai 2003 au Zoo de Kristiansand (Norvège) et est arrivée en Suisse Romande en 2004.
Elle a en premier lieu été présentée à un mâle de 240 kg baptisé « Zeus », arrivé en provenance du Tierpark Hellabrunn de München (Allemagne) afin de tenter la reproduction. Malheureusement, la rencontre s’est mal déroulée et quelques jours après leur mise-en-contact, à la fin des chaleurs de Tinka, il s’est violemment attaqué à sa compagne, qui, grâce aux soigneurs-animaliers assistant à la scène, a pu être sortie in-extremis des griffes de Zeus. Sarah Christie, coordinatrice du programme européen d’élevage (EEP) du tigre, au quel participe le Zoo de Servion, a donc décidé de transférer en 2007 le mâle vers le parc des Félins de Nesles (France) où depuis, il cohabite pacifiquement avec une femelle.
En janvier 2007, c’est cette fois un mâle plus calme, Oural, qui a été choisi pour Tinka. Venu tout droit du Zoo de Jurques (France), il s’en occupe parfaitement et s’est déjà plusieurs fois accouplé avec elle et une mise-bas était même attendue pour décembre 2008. Malheureusement, encore une fois, les choses ont mal tourné et les petits, au nombre de trois, ont été retrouvés morts après une gestation pourant parfaitement suivie, le premier bébé ayant obstrué le passage utérin, trop étroit, aux deux autres.
Plusieurs solutions sont actuellement à l’étude pour favoriser la reproduction chez ce grand fauve délicat : Amaigrissement de la femelle pour favoriser l’accouchement, naissance sous césarienne (Ce qui entraînerait un élevage des rejetons au biberon) ou même renoncement de toute procréation.

Oural, mâle tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica)
Il faut noter que la première présence de tigre de Sibérie au Zoo de Servion remonte à 1981, date d’arrivée, à l’âge de 4 mois, de Sumo, un mâle qui est devenu au fil du temps l’un des animaux favoris des visiteurs et qui s’est éteint à l’âge de 20 ans.
Tout aussi effroyable est l’historique de la présentation de lions africains du Zoo, notamment ponctué par la mort de quatre animaux entre 1989 et 1997, dont trois femelle lors d’une anesthésie qui s’est mal déroulée : Gora (17 ans), la première, en 1989, que l’on a opéré pour la transférer d’un enclos à un autre, Maïzda (3 ans), un an plus tard en mai 1990 à qui on a réalisé sans succès une césarienne alors qu’elle était gestante, et Léa en 1997. Aucune d’elle ne s’est jamais réveillée. Cette dernière, âgée de 4 ans, avait déjà mis au monde deux rejetons en 1996, avec le grand mâle Léo (Venu remplacer César, animal-vedette du Zoo, qui s’était lui aussi précédemment éteint à l’âge de 24 ans) mais aucun autre espace zoologique ne s’est malheureusement proposé pour les accueillir une fois leur maturité sexuelle atteinte. Il a donc été décidé de stopper la reproduction et de stériliser la femelle. Celle-ci n’aurait, selon l’autopsie, malheureusement pas supporté les anesthésiants qui lui ont été affligés durant l’opération. Cette série noire a provoqué de la part des associations suisses de défense de la vie animale de nombreuses critiques sur le traitement des bêtes du Zoo de Servion. Aujourd’hui, Léo vit seul avec ses deux filles.

Lionne d’Afrique (Panthera leo)
En poursuivant sa visite le long des enclos des grands félins, le public peut maintenant se diriger vers la fosse bétonnée des ours. De forme circulaire et de taille relativement réduite, elle renferme toutefois une large variété d’aménagements utilisant la pierre et le bois tels des troncs nus utilisés comme structures d’escalade, des rochers, un petit bassin et deux zones abritées où ils peuvent se dissimuler du regard des visiteurs.


Fosse des ours
Inaugurée il y a 35 ans, elle a en premier lieu abrité deux oursons bruns d’Europe baptisés Narvik et Astrid, élevés par le directeur quelques mois après l’inauguration du zoo en 1974. Arrivés du Zoo Basel (Suisse) où ils sont nés, ils ont été rapidement cédé à Charles Bulliard suite au décès prématurée de leur mère à Bâle. Après leur mort au début des années 2000, une nouvelle sous-espèce de plantigrades au pelage clair, plus petite, est arrivée à Servion : L’ours brun de Syrie (Ursus arctos syriacus), représenté par un couple d’animaux, Martin et Martine.

Ours brun de Syrie (Ursus arctos syriacus)
Aujourd’hui, cette présentation ne répond plus aux exigence modernes de détention d’animaux et une rénovation de cet espace est en projet depuis 2003. Dans ce cadre, des travaux (Dont le montant global est estimé à 500 000 Francs Suisses) visant à tripler l’espace offert aux ours ont été entamés au début de l’année 2009 sur une nouvelle parcelle de terrain vierge. Cet agrandissement d’une surface de 1500 m², relié à la fosse par l’intermédiaire d’un tunnel, offrira un environnement naturel aux deux animaux agrémenté d’un sol herbeux, de deux larges bassins rocheux et d’une zone végétalisée, le tout visible par l’intermédiaire de larges baies vitrées et d’un observatoire surélevé accessible par un ponton en bois. L’inauguration de ce complexe est prévue pour le milieu de l’année 2010.

Maquette du projet - © Zoo de Servion

Travaux de l’extension de l’enclos des ours
Avant de quitter la zone des grands carnivores, le visiteur peut encore trouver sur sa gauche le nouvel enclos des lynx d’Europe (Lynx lynx lynx), ouvert courant 2006-2007. Aménagé tout en longueur sur une superficie de 800 m², soit 4 fois plus grande que leur ancien domaine, il possède plusieurs monticules de rochers, un bassins s’écoulant depuis une rivière, un vaste abri en bois surélevé et une zone forêstière aménagée sous le couvert de hauts cônifères.

Enclos des lynx

Lynx d’Europe (Lynx lynx lynx)
Plus loin, un long enclos pourvu à l’une de ses extrémités d’une mare boueuse accueille un petit groupe de sangliers d’Europe (Sus scrofa).

Enclos des sangliers
Des chiens viverrins (Nycteureutes procyonoides) et un renard polaire (Alopex lagopus), deux espèces de carnivores peu courantes en captivité, occupent plus loin deux petites installations accolées aménagées sous un sombre sous-bois. Entièrement grillagés et à l’aménagement identique, ils possèdent en leur centre une cabane en bois munie d’une baie vitrée permettant d’observer leur intérieur, un sol naturel et quelques rochers et troncs creux où ils peuvent trouver refuge.

Enclos des chiens viverrins

Enclos du renard polaire

Renard polaire (Alopex lagopus) & chien viverrin (Nycteureutes procyonoides)
Le public peut s’aventurer juste en face sur une petite place où il découvre une fosse bétonnée enrichie d’un abri en pierre, d’un tronc nu et d’une zone naturelle recouverte d’un substrat terreux, occupée par des porcs-épics à crête (Hystrix cristata)

Fosse des porcs-épics
Un couple reproducteur de rennes domestiques (Rangifer tarandus) accompagné de leur dernier rejeton qui a vu le jour le 6 mai 2009, a élu domicile à proximité dans un enclos grillagé aménagé tout en longueur, permettant à ces cervidés nordiques de marcher longuement d’un bout à l’autre de leur parc sur près d’une quarantaine de mètres, agrémenté de bois morts, d’un petit bassin, et d’une cabane en bois. Une fine couche de pierres blanches et une zone ombragée par la présences de cônifères permet la reconstitution d’un biotope de toundra du Grand Nord. Il faut noter que la femelle, baptisée Zia, est née au parc animalier du Bois du Petit-Château de la Chaux-de-Fonds (Suisse).

Enclos des rennes

Renne domestique (Rangifer tarandus)
Le public, en retournant sur ses pas vers les enclos des renards et des chiens viverrins avant de quitter la zone forêstière qu’il parcourt depuis quelques minutes, peut trouver sur sa droite une cage de forme rectangulaire entouré par de hauts grillage dans le quel est présenté un groupe de ratons-laveurs (Procyon lotor) disposant de plusieurs troncs nus comme structures d’escalade.

Cage des ratons-laveurs

Raton-laveur (Procyon lotor)
La visite du Zoo de Servion se poursuit par la découverte de la faisanderie, entité composée d’un bâtiment entouré sur l’une de ses faces par une rangée de 9 volières extérieures végétalisées, accolées et de taille et conception identiques.

Vue générale de la faisanderie

Volière typique pour phasianidés, ici occupée par les lophophores
Une liste des espèces présentées dans cette structures pourrait être la suivante :
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus), dont certains en forme mélanique identifiés comme appartenant à l’espèce à huppe blanche,
Faisan doré (Chrysolophus pictus),
Faisan argenté (Lophura nycthemera),
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii),
Faisan de Lady-Amherst (Chrysolophus amherstiae),
Lophophore resplendissant (Lophophorus impejanus),
Tragopan de Temminck (Tragopan temmincki),
Tragopan satyre (Tragopan satyra),
Hoki bleu (Crossoptilon auritum).

Tragopan de Temminck (Tragopan temmincki) & Hoki bleu (Crossoptilon auritum).
Il faut noter qu’une rénovation de cette faisanderie est actuellement à l’étude.
Juste en face, le visiteur peut observer un couple de cerfs élaphes (Cervus elaphus hippelaphus) accompagné de leur dernier rejeton qui a vu le jour le 26 juin 2009, évoluant dans un vaste parc herbeux aménagé sous le couvert des arbres.

Enclos des cerfs élaphes

Mâle cerf élaphe (Cervus elaphus hippelaphus) & son jeune
Il s’aventure ensuite dans une zone laissée naturelle et vierge de construction à travers la quel il peut se promener au milieu d’une importante végétation de cônifères où prospère une large variété d’animaux sauvages, de l’écureuil au papillon indigène.
On a appris en octobre 2009 que cette parcelle de terrain inexploitée accueillera durant le courant du mois de juin 2010 un couple de panthères des neiges, également appelés onces, au sein d’un nouvel enclos de 1800 m² couplé d’un espace pédagogique sur la préservation de ce félin en danger.

Espace naturel inexploité, futur enclos des onces
Il est maintenu parvenu à l’extrémité Est du Zoo de Servion. Alors que sa visite touche à sa fin, il peut encore découvrir l’une des espèces phares du parc : Le loup de l’Arctique (Canis lupus arctos). Un couple de cette sous-espèce de canidé emblématique du Grand Nord baptisé « Kalista » et Sirius » a été acheté à la fin du XXème sècle auprès d’un parc canadien. Un an après leur arrivée, ils ont obtenu une première descendance composée de deux louveteaux et enregistrent, depuis cette date, des naissances régulières. Les rejetons, une fois sevrés, sont ensuite transférés vers différentes établissements zoologiques européens, comme l’un des mâles nés en 2005 accueilli au par des Loups de Gévaudan (France).

Loup de l’Arctique (Canis lupus arctos)
Aujourd’hui, le couple est présenté en compagnie de leurs deux derniers jeunes nés en avril 2009 dans leur vaste enclos herbeux d’une surface de plus de 1000 m² visible depuis un observatoire en bois surélevé. Composé d’une partie herbeuse découverte et d’une zone forêstière aménagée sous le couvert des cônifères, il offre une large variété d’enrichissement à ses occupants tels une rivière ou un monticule rocheux.

Observatoire surélevé devant l’enclos des loups

Partie forêstière de l’enclos des loups

Zone découverte de l’enclos des loups
En longeant quelques pièces d’eau, il a l’opportunité de découvrir le sommet de la volière marécageuse du tropiquarium voisin et le mur qui sépare discrètement les deux institutions depuis leur séparation. La zone découverte situé face à celui-ci a été utilisée pour accueillir un groupe de bisons d’Amérique (Bison bison bison), dominé par Marcus, grand mâle de 14 ans pesant près d’une tonne. Leur enclos est divisé en trois parties distinctement séparées par des barrières métalliques servant à isoler les derniers-nés ou les animaux blessés du reste du troupeau (dont l’effectif , aujourd’hui composé de 5 individus, est régulièrement agrandi par des naissances). Les deux premières d’entre-elles, au sol bétonnée, comprend un large bâtiment en bois abritant les stalles intérieures et des troncs nus. La seconde, entièrement herbeuse et deux fois plus vaste, fait office de pré d’été, dans le quel les ruminants sont lâchés lors de la période estivale.

Passerelle d’observation devant l’enclos des bisons et volière marécageuse du Tropiquarium de Servion

Zone bétonnée (d’isolement) de l’enclos des bison

Partie herbeuse de l’enclos des bisons
Le visiteur peut maintenant se diriger vers la place d’entrée du zoo décrite précédemment. Il emprune pour cela un sentier ombragé entouré par de larges enclos herbeux où se succèdent plusieurs espèces d’herbivores originaires de 4 continents : alpagas (Lama pacos), chèvres naines, moufflons de Corse (Ovis aries musimon), émeus (Dromaius novaehollandiae) et nilgauts (Boselaphus tragocamelus), espèce peu courante en captivité en Europe.

Enclos des émeus

Enclos des nilgauts
Plusieurs petits bassins constituent également le lieu de vie d’anatidés exotiques, dont des cygnes noirs (Cygnus atratus), des oies à tête barrée (Anser indicus) et des bernaches nonettes (Branta leucopsis) pouvant se déplacer en toute liberté dans l’ensemble de l’établissement.
Il est désormais arrivé à la zone des primates sud-américains, où il avait débuté la visite plusieurs heures plus tôt, mais peut encore découvrir 3 installations à connotation zoologique, outre l’air de jeux précédemment décrite. La première d’entre-elles, une rangée de petites volières accolées au local des soigneurs-animaliers, a accueilli par le passé plusieurs espèces de mustélidés domestiques ou sauvages (fouines, putois…). Aujourd’hui, certaines ont été vidées de leurs pensionnaires et sont momentanément occupées, d’autres accueillent de façon provisoire de jeunes anatidés avant qu’ils regagnent les pièces d’eau du parc, tandis que la dernière est occupée par un groupe de furets domestiqus (Mustela putorius « furo »).

Volière des furets
La seconde structure, baptisée « La volière des perroquets » à son inauguration en 2006, abrite la majeure partie de la collection d’oiseaux du parc. Cette imposante volière métallique, peu large mais culminant à une hauteur de plus de 7 mètres, constitue le lieu de vie de 8 espèces d’oiseaux majoritairement issus des continents sud-américain et océaniens :
Ara bleu et jaune (Ara ararauna), amazone à front jaune (Amazona ochrocephala), cacatoès rosalbin (Eolophus roseicapilla), cacatoès des Moluques (Cacatua moluccensis), cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita eleonora), lori rouge (Eos bornea), espèce peu courante en captivité, canard à collier noir (Callonetta leucophrys) et garrot à œil d’or (Bucephala clangula).

Volière des perroquets
La troisième, enfin, est constituée d’un bâtiment entièrement rénové entre 2007 et 2008 dans le quel le public est invité à pénétrer. Cette ancienne grange utilisant le bois comme matériau principal a par le passé accueilli un couple de binturongs. A leur départ, leur ancien enclos intérieur, sombre et exigüe, a été entièrement rénové et muni de plus larges baies vitrées pour accueillir un couple de serval (Leptailurus serval), petit félin africain rarement présenté en Suisse. Les animaux ont pu, à leur arrivée, découvrir un lieu de vie métamorphosé par l’ajout de peintures et de fênetres, rendant l’ensemble plus lumineux, et de nombreux éléments naturels tels des branchages, des rochers, un substrat de feuilles mortes et même une légère végétation.


Enclos intérieur des servals
Cette installation intérieure, l’une des mieux conçues pour un petit félin, est reliée à l’air libre à un petit enclos herbeux entouré d’une haie de bambous, aménagé tout en longueur.

Enclos extérieur des servals
Le public a désormais effectué le tour complet du Zoo de Servion et peut regagner l’aire de jeux et l’installation sud-américaine avant de retrouver l’entrée et de conclure sa découverte du monde animal.
En conclusion, le Zoo de Servion offre un agréable lieu de promenade et de découverte du monde animal à proximité de la frontière franco-suisse. Petit établissement longtemps critiqué par les associations de protection de la faune sauvage, il a su au fil du temps, sous l’impulsion d’un directeur passionné, rénover la plupart de ses installations afin d’offrir un meilleur confort à ses pensionnaires, malgré plusieurs enclos de conception ancienne vestiges du siècle dernier et une pédagogie peu développée. De nombreux projets sont encore à l’étude, mêlant restructuration d’installation et accueil de nouvelles espèces. Une combinaison avec le Tropiquariul voisin, malgré les différents entre les deux équipes de direction, permet une belle approche de la faune sauvage.
CH–1077 Servion
SUISSE

Informations pratiques pour le bon déroulement d'une Visite :


Ouverture haute-saison (Période estivale d'avril à septembre) : 9 h. - 19 heures
Ouverture basse saison (Periode hivernale d'octobre à mars) : 9 h. - 18 heures
Le Zoo de Servion est ouvert chaque jour de l'année !


Adultes : CHF 10 (Environ 7 €)
Enfants (de 6 à 16 ans) : CHF 5 (Environ 3 €)
Etudiants : 8,50 CHF (Environ 5,50 €)
Prix combiné avec le tropiquariums :
Adultes : CHF 17 (Environ 11,50 €)
Enfants (de 6 à 16 ans) : CHF 15 (Environ 6 €)


Le Zoo de Servion dispose d’un service de restauration self-services (Boissons, snacks, menus, grillades..), d’une terrasse ombragée et d’une aire de pique-nique à l’air libre.


Situé à 1 heure de la capitale suisse Bern, le Zoo de Servion est facilement accessible :
Par route : Prendre l'autoroute A9 - Sortie Chexbres - Direction Savigny
Par Train : Train directs depuis Lausanne, puis correspondance par bus (Lignoe n'65 - Départ place du Tunnel)

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Le Zoo en Chiffres :
200 animaux appartenant à près de 60 espèces (110 espèces en 1999)
Superficie : 5 hectares
120 000 visiteurs en 1998
136 000 visiteurs en 2002 (+ 16 000)
230 000 visiteurs en 2008 (94 000)
Année d'ouverture : 14 juin 1974
Durée de visite estimée : Environ 2 heures
Une dizaine employés, dont 4 soigneurs animaliers
60 tonnes de nourriture chaque année
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Conservation :
Le Tropiquarium de Servion est membre de la WAZA (World Association of Zoos and Aquariums ) et de l'EAZA (European Association of Zoos and Aquaria).


Il participe également à plusieurs programmes européens d’élevage (EEP\ESB), notamment sur le lémur aux yeux turquoises en collaboration avec le Zoo de Mulhouse (France).
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Historique :
L’histoire du Zoo de Servion débute le 14 juin 1974. A cette date, Charles Bulliard, ancien bijoutier passionné depuis toujours par les animaux et plus particulièrement les félins, ainsi que ses deux frères Max et Gilbert, décident de s’installer dans la campagne vaudoise, en lisière de forêt, avec une vingtaine d’animaux (ânes, chèvres…). Leur but était alors d’améliorer les conditions de détentions d’animaux domestiques. Mais rapidement, ils se tournent vers l’exotiques et acquérissent un lion, baptisé César, et deux oursons, Narvik et Astrid, abandonnés à la mort de leur mère au Zoo de Bâle. La réputation de Charles l’emmène à rapidement ouvrir au public son élevage, après deux ans de travaux, et à tenter de partager sa passion pour la faune avec les visiteurs, toujours plus nombreux à affluer aux grilles d’entrée : Quelques milliers les presmières années, ils sont aujourd’hui près de 230 000 chaque année.

© SwissCastle
En 1981, Il réalise l’un de ses souhaits les plus chers en accueillant Sumo, un grand mâle tigre de Sibérie qui restera pendant de longues années (jusqu’à sa mort en 2001 et son déplacement vers un musée d’histoires naturelles) l’un des favoris incontestés du grand public. Il ouvre pour lui un bâtiment moderne entièrement consacré aux fauves et continue d’étendre sa collection, pour finalement arriver à un cheptel de 200 espèces aussi diverses que rares.

Malheureusement, les choses se compliquent lorsque l’un de ses employés, Philippe Morel, décide d’ouvrir un « Tropiquarium », qu’il souhaite alors l'intégrer dans l'enceinte du Zoo de Servion et créér une synergie entre les deux entités, avec le quel il travaillait depuis 1979 et dans le quel il avait construit la serre tropicale des oiseaux, il y a plus de 25 ans aujourd'hui. Il décida donc, au bénéfice d'un droit de superficie, d'acquérir 1,5 hectares de terrain jouxtant sa serre et de commencer les travaux, avec un budget de 650 000 Francs. Ce fut sans compter sur la direction du parc zoologique, portée par Mr. Buliard, qui s'opposa fermement à ce projet. Après deux ans de procédure, une réelle rupture entre les deux parcs, d'un côté le Zoo et ses mammifères (130 000 visiteurs annuels), de l'autre le Tropiquarium et ses oiseaux et reptiles (60 000 visiteurs par an), naquit : Places de parking séparées, buvette et entrées distinctes, sans compter la haute palissade qui isole les deux institutions. Au dernier moment, seule facilité pour le visiteur, un billet d'entrée combiné a pu être instauré.

Malgré son âge (76 ans), son état de santé et son handicap, il est toujours aujourd’hui à la tête de l’un des 10 plus importants zoos de Suisse, qu’il co-dirige avec son neveu, et compte encore mener à bien de nombreux projets, mêlant l’accueil de nouveaux animaux (panthères des neiges, lémuriens…) à la restructuration d’enclos (ours bruns, faisanderie…).

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Après avoir franchi l’entrée du Zoo de Servion, le visiteur se retrouve sur une petite place garnie d’une aire de jeux et d’un espace de restauration, à partir de la quelle il pourra se diriger pour visiter les différentes parties à connotation zoologique du parc.

Place d’entrée avec aire de jeux
Il peut d’ores et déjà emprunter le sentier à sa droite pour découvrir le complexe dédié aux primates sud-américains, abritant l’une des plus larges collections de callithricidés de Suisse.
Celui-ci est constitué d’un bâtiment principal, ouvert au public, relié à l’air libre sur deux de ses façades à deux rangées de volières extérieures grillagées ou vitrées.
Ces dernières, de petite taille mais aménagées sur une hauteur de plus de 3 mètres totalisant un important volume d’évolution, offrent à ses pensionnaires une large variété d’enrichissement par la présence d’éléments naturels (Végétation basse, arbustes…) et artificiels (Branchages, structures d’escalade…).

Rangée de volières extérieures grillagées

Rangée de volières extérieures vitrées


Volières typiques pour callithricidés
Le bâtiment des singes dans le quel le public est par la suite invité à pénétrer, aménagé sur une surface de près de 800 m², est quant à lui composé en son centre d’une large allée bétonnée enrichie de plantes factices, entourée par deux rangées de cages vitrées, au sol bétonné recouvert d’un substrat d’écorces ou de feuilles mortes, et garnies d’aménagement en bois.

Vue générale de l’intérieur du bâtiment des primates sud-américains


Volières intérieures typiques
Cette zone est le lieu de vie de ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus), de ouistitis pygmées (Cebuella pygmaea), de tamarins pinchés (Saguinus oedipus), de callimicos de Goeldi (Callimico goeldi), de tamarins-lions à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas) et de saïmiris à tête noire de Bolivie (Saimiri boliviensis).
Il faut noter que des naissances sont régulièrement enregistrées chez chacune de ces espèces, la dernière datant de juillet 2009 avec la venue au monde de jumeaux ouistitis pygmées, et qu’un important succès de reproduction a été enregistré chez les tamarins pinchés avec une douzaine de rejetons en 4 ans.


Callimico de Goeldi (Callimico goeldi) & tamarin-lion à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas)


Ouistiti à toupets blancs (Callithrix jacchus)
Les deux volières extétieures suivantes, vestiges des premiers temps du parc, abritent respectivement un groupe de capucins bruns (Cebus apella) et deux individus âgés présentés comme appartenant à la sous-espèce dite à front blanc du capucin (Cebus albifrons), hébergée dans moins de 5 parcs sur le continent européen.
Avant de quitter les primates, le public a encore l’opportunité de découvrir l’animal le plus menacé de disparition hébergé au Zoo, le lémur aux yeux turquoises (Eulemur macacao flavifrons), également appelé lémur de Sclater, prosimien facilement reconnaissable à son plumage noir chez les mâles et orangé chez les femelles et à ses deux larges yeux de couleur bleu-claire qui lui a valu son nom. Il est représenté à Servion par un groupe de trois individus ; deux femelles arrivées en 2003 qui ont été rejointes deux ans plus tard, en mai 2005, par un mâle en provenance du Zoo de Mulhouse (France), qui gère par ailleurs depuis 1992 le programme européen d’élevage (EEP) de cette espèce, au quel participe le Zoo de Servion.

Lémur aux yeux turquoises (Eulemur macacao flavifrons)
Il faut noter que l’accueil de nouvelles espèces telles le maki catta ou le macaque japonais au sein de ce bâtiment fait partie des principaux souhaits du dirigeant de l’établissement.
En longeant l’aire de jeux (Rénovée en 2003 pour un coût de 50 000 Francs Suisses) pour retrouver plus loin la zone des grands fauves, le visiteur peut trouver sur sa droite un large enclos herbeux aménagé sous le couvert des arbres et entouré d’un bas-grillage où vit un groupe reproducteur de wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus).

Enclos des wallabys

Wallaby de Bennet (Macropus rufogriseus)
Il est désormais sur le point d’atteindre l’extrémité sud-ouest du parc et l’espace consacré à la présentation de fauves, fierté du directeur, Charles Bulliard (passionné de félins), composé de quatre enclos. Inauguré au début de l’année 1981, il accueillait alors une large collection de carnivores indigènes et exotiques (Loups gris, ours bruns d’Europe, ours bruns de Syrie, servals, pumas, lynx, tigres, lions …) présentés dans de vétûstes bâtiments reliés à de petits enclos bétonnés. Depuis cette date, dans l’optique de la modernisation des parcs zoologiques du XXIème siècle, plusieurs installations ont été détruites au profit d’espaces plus grands et naturels, certains animaux ont été transférés vers d’autres établissements européens (Pumas à la fin des années 1990) ou ont rejoint de nouvelles parties du Zoo (Servals courant 2007-2008), afin de limiter le nombre d’espèces présentées (4 à l’heure actuelle).


Panneau de signalisation à l’entrée de la zone des carnivores & entrée de la maison des fauves
Le bâtiment principal, inauguré en 1981, est quant à lui toujours ouvert au public et c’est par celui-ci que la visite de la zone peut débuter. Composé d’un long couloir blanc au plafond bas, agrémenté de panneaux informatiques et de maquettes sur les projets du parc, il longe les loges intérieures des tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica) et des lions d’Afrique (Panthera leo), en béton, visibles par l’intermédiaire de baies vitrées.


Couloir à l’intérieur de la maison des fauves & loge intérieure des lions
En retrouvant l’air libre, il peut admirer grâce à une rangée de baies vitrées et un observatoire surélevé en bois, les enclos extérieurs des deux grands félins précédemment cités, identiquement conçus. De surface réduite, entièrement grillagés et recouverts d’un sol herbeux, ils comprennent pour seuls aménagements quelques rochers artificiels, un petit bassin, des structures d’escalade en bois et un pré-parc pour l’isolement de l’un des individus pour les tigres. Une butte de terre permet également aux lions de scruter en hauteur les sangliers, proies potentielles, présentés à leurs côtés.

Enclos extérieur des tigres

Enclos extérieur des lions
Un couple de tigres appartenant à la massive et menacée sous-espèce sibérienne, également appelée de l’Amour, est présenté dans le premier parc de cette structure : Tinka, et Oural.

Publicité à l’entrée du Zoo
La femelle, baptisée Tinka (100 kg), est née en mai 2003 au Zoo de Kristiansand (Norvège) et est arrivée en Suisse Romande en 2004.
Elle a en premier lieu été présentée à un mâle de 240 kg baptisé « Zeus », arrivé en provenance du Tierpark Hellabrunn de München (Allemagne) afin de tenter la reproduction. Malheureusement, la rencontre s’est mal déroulée et quelques jours après leur mise-en-contact, à la fin des chaleurs de Tinka, il s’est violemment attaqué à sa compagne, qui, grâce aux soigneurs-animaliers assistant à la scène, a pu être sortie in-extremis des griffes de Zeus. Sarah Christie, coordinatrice du programme européen d’élevage (EEP) du tigre, au quel participe le Zoo de Servion, a donc décidé de transférer en 2007 le mâle vers le parc des Félins de Nesles (France) où depuis, il cohabite pacifiquement avec une femelle.
En janvier 2007, c’est cette fois un mâle plus calme, Oural, qui a été choisi pour Tinka. Venu tout droit du Zoo de Jurques (France), il s’en occupe parfaitement et s’est déjà plusieurs fois accouplé avec elle et une mise-bas était même attendue pour décembre 2008. Malheureusement, encore une fois, les choses ont mal tourné et les petits, au nombre de trois, ont été retrouvés morts après une gestation pourant parfaitement suivie, le premier bébé ayant obstrué le passage utérin, trop étroit, aux deux autres.
Plusieurs solutions sont actuellement à l’étude pour favoriser la reproduction chez ce grand fauve délicat : Amaigrissement de la femelle pour favoriser l’accouchement, naissance sous césarienne (Ce qui entraînerait un élevage des rejetons au biberon) ou même renoncement de toute procréation.

Oural, mâle tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica)
Il faut noter que la première présence de tigre de Sibérie au Zoo de Servion remonte à 1981, date d’arrivée, à l’âge de 4 mois, de Sumo, un mâle qui est devenu au fil du temps l’un des animaux favoris des visiteurs et qui s’est éteint à l’âge de 20 ans.
Tout aussi effroyable est l’historique de la présentation de lions africains du Zoo, notamment ponctué par la mort de quatre animaux entre 1989 et 1997, dont trois femelle lors d’une anesthésie qui s’est mal déroulée : Gora (17 ans), la première, en 1989, que l’on a opéré pour la transférer d’un enclos à un autre, Maïzda (3 ans), un an plus tard en mai 1990 à qui on a réalisé sans succès une césarienne alors qu’elle était gestante, et Léa en 1997. Aucune d’elle ne s’est jamais réveillée. Cette dernière, âgée de 4 ans, avait déjà mis au monde deux rejetons en 1996, avec le grand mâle Léo (Venu remplacer César, animal-vedette du Zoo, qui s’était lui aussi précédemment éteint à l’âge de 24 ans) mais aucun autre espace zoologique ne s’est malheureusement proposé pour les accueillir une fois leur maturité sexuelle atteinte. Il a donc été décidé de stopper la reproduction et de stériliser la femelle. Celle-ci n’aurait, selon l’autopsie, malheureusement pas supporté les anesthésiants qui lui ont été affligés durant l’opération. Cette série noire a provoqué de la part des associations suisses de défense de la vie animale de nombreuses critiques sur le traitement des bêtes du Zoo de Servion. Aujourd’hui, Léo vit seul avec ses deux filles.

Lionne d’Afrique (Panthera leo)
En poursuivant sa visite le long des enclos des grands félins, le public peut maintenant se diriger vers la fosse bétonnée des ours. De forme circulaire et de taille relativement réduite, elle renferme toutefois une large variété d’aménagements utilisant la pierre et le bois tels des troncs nus utilisés comme structures d’escalade, des rochers, un petit bassin et deux zones abritées où ils peuvent se dissimuler du regard des visiteurs.


Fosse des ours
Inaugurée il y a 35 ans, elle a en premier lieu abrité deux oursons bruns d’Europe baptisés Narvik et Astrid, élevés par le directeur quelques mois après l’inauguration du zoo en 1974. Arrivés du Zoo Basel (Suisse) où ils sont nés, ils ont été rapidement cédé à Charles Bulliard suite au décès prématurée de leur mère à Bâle. Après leur mort au début des années 2000, une nouvelle sous-espèce de plantigrades au pelage clair, plus petite, est arrivée à Servion : L’ours brun de Syrie (Ursus arctos syriacus), représenté par un couple d’animaux, Martin et Martine.


Ours brun de Syrie (Ursus arctos syriacus)
Aujourd’hui, cette présentation ne répond plus aux exigence modernes de détention d’animaux et une rénovation de cet espace est en projet depuis 2003. Dans ce cadre, des travaux (Dont le montant global est estimé à 500 000 Francs Suisses) visant à tripler l’espace offert aux ours ont été entamés au début de l’année 2009 sur une nouvelle parcelle de terrain vierge. Cet agrandissement d’une surface de 1500 m², relié à la fosse par l’intermédiaire d’un tunnel, offrira un environnement naturel aux deux animaux agrémenté d’un sol herbeux, de deux larges bassins rocheux et d’une zone végétalisée, le tout visible par l’intermédiaire de larges baies vitrées et d’un observatoire surélevé accessible par un ponton en bois. L’inauguration de ce complexe est prévue pour le milieu de l’année 2010.

Maquette du projet - © Zoo de Servion

Travaux de l’extension de l’enclos des ours
Avant de quitter la zone des grands carnivores, le visiteur peut encore trouver sur sa gauche le nouvel enclos des lynx d’Europe (Lynx lynx lynx), ouvert courant 2006-2007. Aménagé tout en longueur sur une superficie de 800 m², soit 4 fois plus grande que leur ancien domaine, il possède plusieurs monticules de rochers, un bassins s’écoulant depuis une rivière, un vaste abri en bois surélevé et une zone forêstière aménagée sous le couvert de hauts cônifères.

Enclos des lynx

Lynx d’Europe (Lynx lynx lynx)
Plus loin, un long enclos pourvu à l’une de ses extrémités d’une mare boueuse accueille un petit groupe de sangliers d’Europe (Sus scrofa).

Enclos des sangliers
Des chiens viverrins (Nycteureutes procyonoides) et un renard polaire (Alopex lagopus), deux espèces de carnivores peu courantes en captivité, occupent plus loin deux petites installations accolées aménagées sous un sombre sous-bois. Entièrement grillagés et à l’aménagement identique, ils possèdent en leur centre une cabane en bois munie d’une baie vitrée permettant d’observer leur intérieur, un sol naturel et quelques rochers et troncs creux où ils peuvent trouver refuge.

Enclos des chiens viverrins

Enclos du renard polaire


Renard polaire (Alopex lagopus) & chien viverrin (Nycteureutes procyonoides)
Le public peut s’aventurer juste en face sur une petite place où il découvre une fosse bétonnée enrichie d’un abri en pierre, d’un tronc nu et d’une zone naturelle recouverte d’un substrat terreux, occupée par des porcs-épics à crête (Hystrix cristata)

Fosse des porcs-épics
Un couple reproducteur de rennes domestiques (Rangifer tarandus) accompagné de leur dernier rejeton qui a vu le jour le 6 mai 2009, a élu domicile à proximité dans un enclos grillagé aménagé tout en longueur, permettant à ces cervidés nordiques de marcher longuement d’un bout à l’autre de leur parc sur près d’une quarantaine de mètres, agrémenté de bois morts, d’un petit bassin, et d’une cabane en bois. Une fine couche de pierres blanches et une zone ombragée par la présences de cônifères permet la reconstitution d’un biotope de toundra du Grand Nord. Il faut noter que la femelle, baptisée Zia, est née au parc animalier du Bois du Petit-Château de la Chaux-de-Fonds (Suisse).

Enclos des rennes

Renne domestique (Rangifer tarandus)
Le public, en retournant sur ses pas vers les enclos des renards et des chiens viverrins avant de quitter la zone forêstière qu’il parcourt depuis quelques minutes, peut trouver sur sa droite une cage de forme rectangulaire entouré par de hauts grillage dans le quel est présenté un groupe de ratons-laveurs (Procyon lotor) disposant de plusieurs troncs nus comme structures d’escalade.

Cage des ratons-laveurs

Raton-laveur (Procyon lotor)
La visite du Zoo de Servion se poursuit par la découverte de la faisanderie, entité composée d’un bâtiment entouré sur l’une de ses faces par une rangée de 9 volières extérieures végétalisées, accolées et de taille et conception identiques.

Vue générale de la faisanderie

Volière typique pour phasianidés, ici occupée par les lophophores
Une liste des espèces présentées dans cette structures pourrait être la suivante :
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus), dont certains en forme mélanique identifiés comme appartenant à l’espèce à huppe blanche,
Faisan doré (Chrysolophus pictus),
Faisan argenté (Lophura nycthemera),
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii),
Faisan de Lady-Amherst (Chrysolophus amherstiae),
Lophophore resplendissant (Lophophorus impejanus),
Tragopan de Temminck (Tragopan temmincki),
Tragopan satyre (Tragopan satyra),
Hoki bleu (Crossoptilon auritum).


Tragopan de Temminck (Tragopan temmincki) & Hoki bleu (Crossoptilon auritum).
Il faut noter qu’une rénovation de cette faisanderie est actuellement à l’étude.
Juste en face, le visiteur peut observer un couple de cerfs élaphes (Cervus elaphus hippelaphus) accompagné de leur dernier rejeton qui a vu le jour le 26 juin 2009, évoluant dans un vaste parc herbeux aménagé sous le couvert des arbres.

Enclos des cerfs élaphes


Mâle cerf élaphe (Cervus elaphus hippelaphus) & son jeune
Il s’aventure ensuite dans une zone laissée naturelle et vierge de construction à travers la quel il peut se promener au milieu d’une importante végétation de cônifères où prospère une large variété d’animaux sauvages, de l’écureuil au papillon indigène.
On a appris en octobre 2009 que cette parcelle de terrain inexploitée accueillera durant le courant du mois de juin 2010 un couple de panthères des neiges, également appelés onces, au sein d’un nouvel enclos de 1800 m² couplé d’un espace pédagogique sur la préservation de ce félin en danger.

Espace naturel inexploité, futur enclos des onces
Il est maintenu parvenu à l’extrémité Est du Zoo de Servion. Alors que sa visite touche à sa fin, il peut encore découvrir l’une des espèces phares du parc : Le loup de l’Arctique (Canis lupus arctos). Un couple de cette sous-espèce de canidé emblématique du Grand Nord baptisé « Kalista » et Sirius » a été acheté à la fin du XXème sècle auprès d’un parc canadien. Un an après leur arrivée, ils ont obtenu une première descendance composée de deux louveteaux et enregistrent, depuis cette date, des naissances régulières. Les rejetons, une fois sevrés, sont ensuite transférés vers différentes établissements zoologiques européens, comme l’un des mâles nés en 2005 accueilli au par des Loups de Gévaudan (France).

Loup de l’Arctique (Canis lupus arctos)
Aujourd’hui, le couple est présenté en compagnie de leurs deux derniers jeunes nés en avril 2009 dans leur vaste enclos herbeux d’une surface de plus de 1000 m² visible depuis un observatoire en bois surélevé. Composé d’une partie herbeuse découverte et d’une zone forêstière aménagée sous le couvert des cônifères, il offre une large variété d’enrichissement à ses occupants tels une rivière ou un monticule rocheux.

Observatoire surélevé devant l’enclos des loups

Partie forêstière de l’enclos des loups

Zone découverte de l’enclos des loups
En longeant quelques pièces d’eau, il a l’opportunité de découvrir le sommet de la volière marécageuse du tropiquarium voisin et le mur qui sépare discrètement les deux institutions depuis leur séparation. La zone découverte situé face à celui-ci a été utilisée pour accueillir un groupe de bisons d’Amérique (Bison bison bison), dominé par Marcus, grand mâle de 14 ans pesant près d’une tonne. Leur enclos est divisé en trois parties distinctement séparées par des barrières métalliques servant à isoler les derniers-nés ou les animaux blessés du reste du troupeau (dont l’effectif , aujourd’hui composé de 5 individus, est régulièrement agrandi par des naissances). Les deux premières d’entre-elles, au sol bétonnée, comprend un large bâtiment en bois abritant les stalles intérieures et des troncs nus. La seconde, entièrement herbeuse et deux fois plus vaste, fait office de pré d’été, dans le quel les ruminants sont lâchés lors de la période estivale.

Passerelle d’observation devant l’enclos des bisons et volière marécageuse du Tropiquarium de Servion

Zone bétonnée (d’isolement) de l’enclos des bison

Partie herbeuse de l’enclos des bisons
Le visiteur peut maintenant se diriger vers la place d’entrée du zoo décrite précédemment. Il emprune pour cela un sentier ombragé entouré par de larges enclos herbeux où se succèdent plusieurs espèces d’herbivores originaires de 4 continents : alpagas (Lama pacos), chèvres naines, moufflons de Corse (Ovis aries musimon), émeus (Dromaius novaehollandiae) et nilgauts (Boselaphus tragocamelus), espèce peu courante en captivité en Europe.

Enclos des émeus

Enclos des nilgauts
Plusieurs petits bassins constituent également le lieu de vie d’anatidés exotiques, dont des cygnes noirs (Cygnus atratus), des oies à tête barrée (Anser indicus) et des bernaches nonettes (Branta leucopsis) pouvant se déplacer en toute liberté dans l’ensemble de l’établissement.
Il est désormais arrivé à la zone des primates sud-américains, où il avait débuté la visite plusieurs heures plus tôt, mais peut encore découvrir 3 installations à connotation zoologique, outre l’air de jeux précédemment décrite. La première d’entre-elles, une rangée de petites volières accolées au local des soigneurs-animaliers, a accueilli par le passé plusieurs espèces de mustélidés domestiques ou sauvages (fouines, putois…). Aujourd’hui, certaines ont été vidées de leurs pensionnaires et sont momentanément occupées, d’autres accueillent de façon provisoire de jeunes anatidés avant qu’ils regagnent les pièces d’eau du parc, tandis que la dernière est occupée par un groupe de furets domestiqus (Mustela putorius « furo »).

Volière des furets
La seconde structure, baptisée « La volière des perroquets » à son inauguration en 2006, abrite la majeure partie de la collection d’oiseaux du parc. Cette imposante volière métallique, peu large mais culminant à une hauteur de plus de 7 mètres, constitue le lieu de vie de 8 espèces d’oiseaux majoritairement issus des continents sud-américain et océaniens :
Ara bleu et jaune (Ara ararauna), amazone à front jaune (Amazona ochrocephala), cacatoès rosalbin (Eolophus roseicapilla), cacatoès des Moluques (Cacatua moluccensis), cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita eleonora), lori rouge (Eos bornea), espèce peu courante en captivité, canard à collier noir (Callonetta leucophrys) et garrot à œil d’or (Bucephala clangula).

Volière des perroquets
La troisième, enfin, est constituée d’un bâtiment entièrement rénové entre 2007 et 2008 dans le quel le public est invité à pénétrer. Cette ancienne grange utilisant le bois comme matériau principal a par le passé accueilli un couple de binturongs. A leur départ, leur ancien enclos intérieur, sombre et exigüe, a été entièrement rénové et muni de plus larges baies vitrées pour accueillir un couple de serval (Leptailurus serval), petit félin africain rarement présenté en Suisse. Les animaux ont pu, à leur arrivée, découvrir un lieu de vie métamorphosé par l’ajout de peintures et de fênetres, rendant l’ensemble plus lumineux, et de nombreux éléments naturels tels des branchages, des rochers, un substrat de feuilles mortes et même une légère végétation.


Enclos intérieur des servals
Cette installation intérieure, l’une des mieux conçues pour un petit félin, est reliée à l’air libre à un petit enclos herbeux entouré d’une haie de bambous, aménagé tout en longueur.

Enclos extérieur des servals
Le public a désormais effectué le tour complet du Zoo de Servion et peut regagner l’aire de jeux et l’installation sud-américaine avant de retrouver l’entrée et de conclure sa découverte du monde animal.
En conclusion, le Zoo de Servion offre un agréable lieu de promenade et de découverte du monde animal à proximité de la frontière franco-suisse. Petit établissement longtemps critiqué par les associations de protection de la faune sauvage, il a su au fil du temps, sous l’impulsion d’un directeur passionné, rénover la plupart de ses installations afin d’offrir un meilleur confort à ses pensionnaires, malgré plusieurs enclos de conception ancienne vestiges du siècle dernier et une pédagogie peu développée. De nombreux projets sont encore à l’étude, mêlant restructuration d’installation et accueil de nouvelles espèces. Une combinaison avec le Tropiquariul voisin, malgré les différents entre les deux équipes de direction, permet une belle approche de la faune sauvage.