Tropiquarium de Servion (Suisse)

Postez-ici vos comptes-rendus de visites dans les espaces zoologiques français et étrangers...

Tropiquarium de Servion (Suisse)

Messagepar maxime » Jeudi 29 Octobre 2009 10:34

Tropiquarium de Servion
CH–1077 Servion
SUISSE


Image


Informations pratiques pour le bon déroulement d'une Visite :

Image Horaires d'ouverture : Image

Ouverture haute-saison (Période estivale d'avril à septembre) : 9 h. - 18 heures
Ouverture basse saison (Periode hivernale d'octobre à mars) : 9 h. - 17 heures

Le Tropiquarium de Servion est ouvert chaque jour de l'année !


Image Tarifs d'entrée : Image


Prix d'entrée: CHF 10,00 Adultes; CHF 5,00 Enfants (de 6 à 16 ans); CHF 8,50 AVS/AI/Chômeurs

Prix collectif (dès 10 personnes):
CHF 8,00 Adultes; CHF 4,00 Enfants (de 6 à 16 ans);
CHF 6,50 AVS/AI/Chômeurs

Prix combiné avec le zoo: CHF 17,00 Adultes; CHF 9,00 Enfants (de 6 à 16 ans); CHF 15,00 AVS/AI/ Chômeurs



Adultes : 10 CHF (Env. 6,5 €)
Enfants (4 - 15 ans) : 5 CHF (Env. 3 €)

Prix combiné avec le Zoo de Servion : 17 CHF (Env. 11 €) pour les adultes, 9 CHF (Env. 6 €) pour les enfants


Image Restauration : Image

Le Tropiquarium de Servion dispose d'un service de restauration rapide intérieur et d'une terrasse extérieure.

Image Accès\Situation géographique : Image

Situé à 1 heure de la capitale suisse Bern, le Tropiquarium de Servion est facilement accessible :

Par route : Prendre l'autoroute A9 - Sortie Chexbres - Direction Savigny

Par Train : Train directs depuis Lausanne, puis correspondance par bus (Lignoe n'65 - Départ place du Tunnel)

Image

__________________________________________________________________

Le Zoo en Chiffres :

500 animaux appartenant à près de une cinquantaine d'espèces

Environ 60 000visiteurs par an

Année d'ouverture : 2003

Durée de visite estimée : Environ 1 heure 30

8 employés

_________________________________________________

Conservation :

Le Tropiquarium de Servion est membre de la WAZA (World Association of Zoos and Aquariums ) et de l'EAZA (European Association of Zoos and Aquaria).

Image Image

_________________________________________________


Historique :

L'histoire du Tropiquarium de Servion débute par la passion de deux hommes : Philippe Morel, ornithologue, pour les oiseaux, et Peter Monhart, herpétologue ayant voyagé en Asie, en Afrique et en Amérique, pour les chéloniens, crocodiles et autres reptiles et amphibiens. Après leur formation en tant que soigneur-animalier passée ensemble à Lausanne, ils décident en 1999 de créér un lieu où seraient associées leurs deux spécialités rspectives : Le Tropiquarium, et ses oiseaux exotiques en semi-liberté, ses reptiles tropicaux des quatre coins du monde.

Philippe Morel pensait alors l'intégrer dans l'enceinte du Zoo de Servion et créér une synergie entre les deux entités, avec le quel il travaillait depuis 1979 et dans le quel il avait construit la serre tropicale des oiseaux, il y a plus de 25 ans aujourd'hui. Il décida donc, au bénéfice d'un droit de superficie, d'acquérir 1,5 hectares de terrain jouxtant sa serre et de commencer les travaux, avec un budget de 650 000 Francs. Ce fut sans compter sur la direction du parc zoologique, portée par Mr. Buliard, qui s'opposa fermement à ce projet. Après deux ans de procédure, une réelle rupture entre les deux parcs, d'un côté le Zoo et ses mammifères (130 000 visiteurs annuels), de l'autre le Tropiquarium et ses oiseaux et reptiles (60 000 visiteurs par an), naquit : Places de parking séparées, buvette et entrées distinctes, sans compter la haute palissade qui isole les deux institutions. Au dernier moment, seule facilité pour le visiteur, un billet d'entrée combiné a pu être instauré.

Image
__________________________________________________________________


Plan du parc (2009) :

Image


_________________________________________________________________________________________________


Image

Après avoir franchi l’entrée du Tropiquarium de Servion et s’être acquité de ses billets qui lui donnent libre accès au vivarium et à la partie extérieure de l’établissement, le public peut débuter sa visite en pénétrant dans le lumineux bâtiment qui abrite la majeure partie de la collection de reptiles du parc : Le « Tropiquarium » à proprement-parlé, qui a donné son nom à l’institution toute entière. Inaugurée le 12 juillet 2003, celle-ci, aménagée sur une longueur de 48 mètres (Pour 13 mètres de large), s’étend sur une superficie de 625 m², tandis que son toît translucide culmine à une hauteur de 6 mètres. Le coût total de sa construction aura été estimé à 1,3 millions de CHF, soit l’équivalent français d’environ 860 000 euros. Elle est garni de plantes exotiques qui, avec une température (26° C en moyenne) et un taux d’humidité élevés, touvent ici les conditions de vie idéales pour se développer et ainsi créér une ambiance tropicale dans la quelle semblent se fondre les terrariums.

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Le premier d’entre-eux, l’un des plus vastes, originellement conçu pour abriter des crocodiles nains, est visible à travers deux larges baies vitrées dont l’une, en vision sous-marine, permet l’observation de ses imposants pensionnaires sous la surface de l’eau. Garni d’un large bassin recouvert de quelques fleurs, adjoint d’une plage sableuse, il accueille un couple de crocodiles du Siam (Crocodylus siamensis), considéré comme l’un des crocodiliens les plus menacés dans le milieu naturel (Population estimée inférieure à 5000 spécimens au Cambodge, où il est le plus commun) et les plus rares en captivité (11 zoos sur le continent eurooéen).
Il faut noter qu’une ponte composée d’œufs non-fécondés a été observée courant 2006-2007.

Image

Image
Enclos des crocodiles de Siam

Image Image

Image
Crocodile de Siam (Crocodylus siamensis)


A travers plusieurs rangées de terrariums, aux formes et aménagements différents, variant d’un environnement sableux pour les reptiles désertiques à une reconstitution de forêt tropicale et son sol humide pour ceux de la jungle, le visiteur a par la suite l’occasion de découvrir une soixantaine de reptiles, amphibiens et invertébrés appartenant à plus de 20 espèces non-vénimeuses différentes.

Image
Terrarium typique pour espèces désertiques

Image
Terrarium typique pour espèces tropicales

Image
Aqua-terrarium des poissons asiatiques et des tortues à plastron rouge


Image
Terrarium des pythons molures

Image
Terrarium des varans



Il s’agit de :

Phasmes à tiare (Extatosoma tiaratum), élevés et reproduits par le fils du directeur, de grands scorpions africains (Pandinus imperator), de mygales frisées (Brachypelma albopilosa), de stellions (Laudakia stellio), rarement présentés au public, de platysaures nains (Platysaurus minor), uniques en Europe, d’ameives communs (Ameiva ameiva), de geckos géants de Madagascar (Phelsuma madagascariensis grandis), de rainettes de White (Litoria caerulea), des deux sous-espèces d’iguanes verts (Iguana iguana iguana & Iguana iguana rhinolopha), de lézards plaqués (Gerrhosaurus validus), d’une cohabitation australienne entre agames barbus (Pogona vitticeps), lézards à colerette (Chalmydosaurus kingii) et scinques à langue bleue (Tiliqua scincoides), d’un camaléon casqué du Yémen (Chamaeleo calypratus), de japaluras (Japalura chapaensis), parmi les seuls en captivité en dehors d’Asie, de pythons molures (Python molurus bivitattus), d’anolis verts (Anolis carolinensis), de tortues à plastrons rouges (Emydura subglobosa) présentées dans un aqua-terrarium en compagnie de poissons du Sud-Est asiatique, de crapauds sonneurs (Bombina orientalis), de serpents du lait du Sinaloa (Lampropeltis sinaloae), de varans à gorge noire (Varanus albigularis ionidesi), sous-espèce peu commune du varan des savanes africain, de tortues étoilées de l’Inde (Geochelone elegans), de dragons d’eau (Physignatus cocincinus) cohabitant avec des crapauds rococos (Bufo paracnemis), et de quelques dègues du Chili (Octodon degus), les seuls mammifères, faisant office de proies face aux grands prédateurs que sont les serpents constricteurs.

Image
Jeune phasme à tiare (Extatosoma tiaratum)

Image
Dragon d’eau chinois, ou agame aquatique (Physignatus cocincinus)

Image
Rainette de White (Litoria caerulea)

Image
Iguane vert (Iguana iguana iguana)

Image
Ameive commun (Ameiva ameiva)

Image
Lézard à colerette (Chalmydosaurus kingii)

Image
Camaléon casqué du Yémen (Chamaeleo calypratus),

Image
Anolis vert (Anolis carolinensis)

Image
Tortues à plastrons rouges (Emydura subglobosa)

Image
Dègues du Chili (Octodon degus)

Image
Crapaud sonneur (Bombina orientalis)


La visite du vivarium se termine par la découverte d’un vaste terrarium vitré en rénovation, recouvert d’un grillage, dans le quel a été présenté par le passé un varan-crocodile (Varanus salvadori), et de deux fosses, recouvertes d’un substrat sableux et agrémenté de rochers, lieux de vie de trois imposants téjus argentins (Tupinambis merianae) pour la première et de quatre tortues géantes des Galapagos (Geochelone nigra) fêtant en 2009 leur trentième anniversaire pour la seconde. Il faut noter que cette espèce particulièrement rare en captivité, à la quelle on préfère la tortue géante des Seychelles, est hébergée en captivité dans moins d’une quizaine d’établissements, dont la plupart possèdent des individus issues du Zoo de Zürich (Suisse), qui a enregistré la première reproduction européenne en 1989.

Image
Fosse des téjus

Image
Enclos intérieur des tortues géantes


En regagnant l’air libre pour quitter le monde terrestre des reptiles pour s’apprêter à découvrir celui coloré des oiseaux, le visiteur peut encore trouver sur sa droite la vaste plaine herbeuse extérieure des tortues géantes précédemment décrites, qui leur offre, lorsque le temps romand leur permet, un espace à l’air libre au sol naturel garni de plantations et d’un petit abri en bois couvert, simplement séparé des visiteurs par des rondins en bois hauts de moins d’un mètre.

Image
Enclos extérieur des tortues géantes

Image Image
Tortue géante des Galapagos (Geochelone nigra)


Une petite terrasse couplée d’un espace de restauration rapide intérieure est située à proximité de cet emplacement, embranchement entre les différentes zones à connotation zoologique qu’il reste à découvrir.

Image
Embranchement entre la zone des reptiles à droite et la zone des oiseaux avec le pavillon des manchots à gauche

La première d’entre elles, inaugurée le 17 mai 2007, est entièrement dédiée à la présentation de 8 manchots du Cap (Spheniscus demersus), 4 femelles et 4 mâles âgés de 3 ans, arrivés en provenance de l’AllwetterZoo de Münster (Allemagne) après 18 heures de transport, pour la première fois en Suisse Romande.

Image Image

Image
Manchots du Cap (Spheniscus dermersus)

Une installation considérée comme l’une des plus modernes du pays leur a été offert après plusieurs mois de construction ; composée d’un espace extérieur dépourvu de bassin et d’un pavillon intérieur avec enclos et bassin maintenus sous serre.

Image
Vue générale de l’installation des manchots avec entrée du pavillon intérieur et plaine herbeuse

Le visiteur peut en premier lieu longer à l’extérieur leur large plaine herbeuse, surmontée de petites buttes de terre, visible par l’intermédiaire d’un post d’observation surélevé en bois et simplement séparé du public par une discrète rambarde en bois et des baies vitrées.

Image

Image
Enclos extérieur des manchots

Il peut ensuite découvrir le pavillon des manchots, bâtiment blanc d’une surface de 250m² dans le quel il est invité à pénétrer. Il y découvre d’un côté une vitrine d’exposition sur les différentes espèces de manchots mise en place grâce à un important nombre de panenaux informatiques et d’outils pédagogiques (Œufs, statuettes…), de l’autre, quatre larges baies vitrées formant une vision sous-marine linéaire d’une dizaine de mètres de long, donnant sur le bassin intérieur des manchots du Cap, d’une contenance de 60 000 litres d’eau, adjoint d’une plage sableuse garnie d’un abri et d’une légère végétation de type méditerranéen. C’est dans cette serre que les oiseaux sont maintenus lorsque le temps ne permet pas de les voir évoluer sur l’herbe à l’extérieur, et que se déroule chaque jour à 16 heures le repas des oiseaux, moment-fort de la visite.

Image
Vue générale du pavillon intérieur des manchots

Image
Bassin intérieur des manchots

Image
Enclos intérieur des manchots

Image
Enclos intérieur des manchots vu depuis l’observatoire extérieur


Un aquarium présentant une large variété de cichlidés des lacs africains (13 espèces) et une nurserie où sont hébergées de jeunes tortues nées au parcs concluent la visite du pavillon, dont le coût total est estimé à 400 000 francs suisses (Soit l’équivalent de 264 000 €).

Image Image Image
Cichlidés des lacs africains : Copadichromis borley, Scianochromis friery & Hemitilapia oxyrhynchus

En ressortant, le visiteur peut encore découvrir une espèce de reptile, la dernière du Tropiquarium, maintenue dans un large espace herbeux composé d’une partie découverte et d’une zone ombragée par la présence des hauts chênes voisins ; relié à une maison dont l’enclos intérieur, sableux, est visible par l’intermédiaire de hautes vitres. Cette installation constitue le lieu de vie d’une colonie reproductrice de tortues à échelons (Geochelone sulcata) comptant plus d’une trentaine d’individus et enregistrant des naissances chaque année.

Image
Enclos des tortues à échelons

Image
Maison intérieure des tortues à échelons


Plus loin, un large enclos herbeux séparé du public par des fils tendus horizontalement accueille un couple d’autruches (Struthio camelus) régulièrement accompagné par des rejetons. L’espace et la végétalisation naturelle de l’endroit offre une riche variété d’enrichissement aux oiseaux, dont la proximité avec le public est particulièrement mise-en-avant.

Image
Enclos des autruches

S’enfonçant dans la forêt pour arriver à la clotûre séparant le Zoo du Tropiquarium de Servion, le visiteur, après une courte marche dans un sous-bois, est invité à franchir un portillon d’entrée pour se retrouver au cœur de la grande volière de contact du parc, basée sur le thème des marécages et de sa faune ailée. Maintenue par un seul et discret pilône en acier situé au centre de la volière, elle totalise une superficie d’environ 600 m². Ici, le public s’aventure sur une longue passerelle en bois serpentant à travers la végétation aquatique pour déboucher face à large étang entouré de roseaux et de joncs, dominé par l’ombre des arbres, où évoluent et cohabitent pacifiquement au milieu des visiteurs 5 espèces d’oiseaux aquatiques, originaires d’Afrique et d’Amérique du Sud : Le flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis), le flamant rouge de Cuba (Phoenicopterus ruber ruber), la grue couronnée noire (Balearica pavonina pavonina), la demoiselle de Numidie (Anthropoides virgo) et le pélican gris (Pelecanus rufescens).

Image
Entrée de la volière marécageuse

Image

Image

Image

Image

Image
Vues générales de la volière marécageuse

Image Image
Pélican gris (Pelecanus rufescens)

Image Image
Flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis) & grue couronnée noire (Balearica pavonina pavonina)


A la sortie de l’installation, une volière végétalisée au sol herbeux, de taille plus modeste mais à la hauteur tout aussi importante, accueille le public. L’observation des oiseaux s’effectue ici par l’intermédiaire d’un tunnel grillagé longeant l’enclos. Pourvue en son centre d’un bassin rocheux, elle accueille quelques ibis rouges (Eudocimus ruber) et hérons garde-bœufs (Ardeola ibis) profitant de la hauteur de l’installation pour nicher, tandis que la surface terrestre est occupée par une colonie d’avocettes élégantes (Recurvirostra elegans) et l’un des deux seuls groupes de pintades vulturines (Acryllium vulturinum) de Suisse.

Image
Tunnel d’observation devant la volière des ibis rouges

Image
Volières des ibis, pintades, hérons et avocettes

Image
Volière intérieure des ibis, pintades, hérons et avocettes

Image Image
Pintade vulturine (Acryllium vulturinum)

Image
Avocette élégante (Recurvirostra elegans)


Alors que la visite du Tropiquarium de Servion touche à sa fin, le public a encore l’opportunité de trouver sur sa gauche une dernière structure, abritant la majeure partie de la collection d’oiseaux de l’établissement : La Serre Tropicale. Inaugurée au début des années 1980 par Charles Bulliard, directeur du Zoo de Servion, elle a finalement été rattachée à l’entité du Tropiquarium suite à la décision de Philippe Morel de se consacrer à la présentation exclusive de reptiles et d’oiseaux, et ce malgré les conflits naissant entre les deux propriétaires (Voir l’historique plus haut). S’étendant sur une superficie de quelques 500 m², elle offre une atmosphère tropicale rythmée par un taux d’humidité élevé et une température annuellement maintenue à près de 28° C, le tout accompagné d’une riche diversité de plantes exotiques, dont un imposant figuier où nichent la majeure partie des 150 oiseaux présentés en totale liberté dans le sombre bâtiment, traversé par un sentier en béton serpentant à travers les deux plans d’eau, les rochers et les substrats terreux.

Image

Image

Image

Image
Vues générale de la serre tropicale

21 espèces, originaires des zones tropicales de quatre continents, toutes identifiées par un large panneau informatique rénové entre 2006 et 2009, sont présentées en totale liberté dans ce complexe :
Carpophage-pauline (Ducula aenea aenea), euplecte monseigneur (Euplectes hordeacea), bulbul orphée (Pycnonotus jocosus), martin de Rotschild (Leucopsar rotschildi), oiseau bleu des fées (Irena puella), touraco d'Abyssinie (Tauraco leucotis), rossignol du Japon (Leiothrix lutea), colombe poignardée (Gallicolumba luzonica), pigeon de Nicobar (Caloenas nicobarica), goura victoria (Goura victoriae), vanneau armé (Vanellus spinosus), étourneau améthyste (Cinnyricinclus leucostater), savacou huppé (Cochlearius cochlearius), œdicnème criard (Burhinus oedicnemus), spréo superbe (Lamprospreo superbus), merle métallique pourpre (Lamprotomis purpureus), merle shama à croupion blanc (Copsychus malabaricus), petit cossyphe à tête blanche (Cossypha niveicapilla), sarcelle à collier (Calonetta leucophrys), étourneau à bec mince des Célèbes (Scissirostrum sebium) et râle à poitrine blanche (Amaurornis phoenicurus), que le Tropiquarium de Servion est à l’heure actuelle l’unique parc européen à présenter.

Image
Carpophage-pauline (Ducula aenea aenea)

Image
Rossignol du Japon (Leiothrix lutea)

Image
Goura victoria (Goura victoriae)

Image
Colombe poignardée (Gallicolumba luzonica)



Le visiteur a désormais effectuer la visite complète du Tropiquarium et peut, après avoir découvert une riche variété d’oiseaux et de reptiles tropicaux, se rendre au vivarium et sa boutique-souvenirs et quitter le parc.

En conclusion, le Tropiquarium de Servion permet la découverte d’une large collection d’oiseaux et de reptiles exotiques souvent peu courants en captivité dans une riche diversité d’enclos variant du petit terrarium désertique à la grande serre tropicale ou la volière de contact marécageuse, exemplaire, dans les quels les deux classes animales se mêlent parfaitement. La rapidité du temps de visite et la surface gloable réduite de l’établissement dûe à l’inauguration récente du parc peut être un inconvénient mais sa combinaison avec le Zoo voisin, malgré les différents entre les deux équipes de direction, offre une agréable demi-journée de découverte du monde animal.
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Re: Tropiquarium de Servion (Suisse)

Messagepar pazero » Jeudi 29 Octobre 2009 11:33

Ce parc semble très intéressant, parfait pour les amateurs de reptiles et d'oiseaux.
"Le droit de dire ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse." Voltaire
Avatar de l’utilisateur
pazero
 
Messages: 731
Enregistré le: Mardi 09 Juin 2009 7:44
Localisation: Paris 16e

Re: Tropiquarium de Servion (Suisse)

Messagepar Angelo » Dimanche 01 Novembre 2009 20:54

Etonnant de constater le contraste qu'il y a entre les volières de la fin, vraiment magnifiques et naturelles, et les installations du début.
Pour le tropiquarium ou l'enclos des manchots par exemple, on dirait que rien n'est fait pour cacher les infrastructures humaines : on voit des murs, des vitres, des portes de soigneur...Ca fait moderne mais très architectural.

Sinon le parc a l'air d'avoir un beau potentiel d'évolution, la comparaison avec le zoo de Servion sera intéressante, vivement ce compte rendu :wink:
Avatar de l’utilisateur
Angelo
 
Messages: 76
Enregistré le: Samedi 22 Novembre 2008 21:59

Re: Tropiquarium de Servion (Suisse)

Messagepar maxime » Vendredi 15 Octobre 2010 6:52

Des bébés manchots au Tropiquarium de Servion

Deux poussins ont pointé le bout de leur bec, et un ou deux autres devraient suivre ces prochains jours.

Au Tropiquarium de Servion, deux bébés manchots viennent de sortir le nez de leur nid. Le parc animalier possédant quatre couples depuis mai 2007, un ou deux autres poussins pourraient faire leurs premiers pas sous les feux de la rampe ces prochains jours.

Fondateur du site, Philippe Morel se réjouit bien évidemment de ces premières naissances. Il espère voire ensuite sa colonie grandir progressivement jusqu’à une quinzaine d’individus. Les poussins suivants seront transmis à des zoos participants au programme de conservation de l’espèce ou, mieux, réintroduits dans leur milieu naturel au sud de l’Afrique.

Source : http://www.tdg.ch/bebes-manchots-tropiq ... 2010-10-14
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Re: Tropiquarium de Servion (Suisse)

Messagepar maxime » Samedi 30 Octobre 2010 8:14

Tropiquarium de Servion :
Nouveauté 2010 : Pavillon des énergies renouvelables


Image

Samedi 9 et dimanche 10 octobre, le zoo de Servion inaugure son nouveau parc aux panthère qui accueille un couple de magnifiques panthères des neiges et un pavillon didactique pour découvrir les énergies renouvelables au Tropiquarium.

Le pavillon des énergies renouvelables du Tropiquarium présente les énergies hydraulique, solaire, éolienne et issues de la géothermie ou de la biomasse sur un mode ludique et interactif.Cet espace a pour but de susciter des réflexes positifs en termes de consommation énergétique et de rapport à l’environnement.

Pour être cohérent avec le concept de développement durable, le chauffage du Tropiquarium est désormais assuré par une centrale à copeaux de bois. Le combustible des deux chaudières viendra de l’exploitation des forêts aux alentours.

Source et photo : http://www.loisirs.ch/actualite-13062-s ... u-zoo.html
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)


Retourner vers Comptes-rendus de visites

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 27 invités

Tigre en mouvement