Réserve zoologique de Calviac
3 hectares
35 espèces animales
200 animaux (tous ne sont pas encore arrivés)
directeur et fondateur : Emmanuel Mouton
ouverture : 3 août 2008
Ayant suivi le projet d'Emmanuel quasiment depuis le début, j'ai profité d'un jour de beau temps pour me précipiter à Sous le roc, visiter le 13 août dernier la réserve enfin ouverte.
Les informations de ce compte rendu m'ont été donnés par Emmanuel lui-même et son équipe, que je remercie encore.
parking de la réserve
Dès l'entrée, la visite commence en montée. Le visiteur règle son entrée dans une petite cabane, devant la cascade du parc. Celle ci n'héberge pas encore d'animaux. le problème étant l'importance de prédateurs naturels pour les anatidés (renards chats etc..) dans cette zone.
La première zone visitable est le circuit européen. Toutes les zones biogéographiques sont annoncées par de beaux panneaux naturels.
Le visiteur découvre d'abord les toilettes sèches du parc, bâties dans un souci de gestion écologique de l'eau. A droite se trouve le futur chemin de l'enclos des sousliks. A cause de plusieurs contretemps, cette rare espèce ne sera présentée à la réserve qu'en 2009. En effet, il faut les mettre dans leur nouvel espace de vie assez tôt pour qu'ils aient creusé leur terrier avant l'hiver. le temps risquant de manquer pour cette année, Emmanuel a donc préféré repousser l'arrivée des petits rongeurs.
toilettes sèches et futur chemin des sousliks à droite
En montant, le visiteur atteint la zone de restauration-boutique du parc, où se trouve également la maison d'Emmanuel (à gauche sur la photo).
Ici se trouve également un système novateur génial que tous les zoos devraient copier : le tarif adulte est de 8,50 €. Or la réserve ne touche que 8 €. En effet sur chaque entrée, 0,5 € sont reversés à divers programmes de conservation. Le public peut même choisir quel programme soutenir puisqu'une partie du billet d'entrée est détachable et peut se glisser dans l'urne du programme de conservation choisi. ce système permet d'impliquer directement le visiteur, et ainsi de mieux lui faire comprendre l'action de la réserve.
Le visiteur, après avoir ainsi participé à la protection des espèces, monte un escalier de bois pour accéder à la suite du circuit.
Le premier enclos observable, constitué d'une petite rivière descendant le long d'une collien boisée, est l'espace de vie très réussi de trois visons d'europe sortant en alternance.
Le visiteur peut ensuite entrer dans la première volière pénétrable du parc, celle des chouettes effraies. Elle est très haute est assez camouflée dans la végétation ce qui permet à ces discrets oiseux de proie de vivre au calme.
On monte ensuite la portion la plus raide de la réserve. En haut un observatoire permet de se reposer et de contempler la partie européenne que l'on vient de traverser. A noter que même les bancs et les poubelles ont été réalisés dans un souci d'esthétique.
Il faut ensuite encore monter quelques petits mètres. Allez, un petit effort....nous y voilà ! L'enclos des gloutons, actuellement occupé par une seule femelle depuis les incidents que vous connaissez, se trouve sur votre droite. A gauche un panneau "nature" vous informe sur l'utilité des arbres morts en forêt. des panneaux de ce type jallonnent le zoo.
En arrivant à l'observatoire de ces mêmes gloutons, vous pouvez découvrir au sol l'une des particularités qui font de calviac un parc vraiment unique : une citation sur le thème de la nature et de la protection de celle-ci, posée à même la terre comme laissée là par l'auteur. Ce concept est vraiment intéressant et instructif. Des citations de ce style sont visibles tout au long de la visite.
Depuis l'observatoire, le visiteur surplombe le lieu de vie de la gloutonne, surtout active le soir ou le matin. Quel magnifique animal, mais difficile à prendre en photo !
la zone européenne est achevée, reste à pénetrer dans l'espace malgache. Mais ce sera au prochain numéro...
Je pense tout de même que les créateurs de ce magnifique parc y ont penser et vont régler ce patit probléme
Et sinon en effet j'aime beaucoup en effet le système des programmes de conservation 
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