Espace Zoologique de, la Boissière du Doré : Actualités et photos
Visite du 7 juin 2008
Je me suis rendu en ce premier samedi de juin 2008 en compagnie d’Antoine, à l’Espace Zoologique de la Boissière du Doré, pour la septième fois, sous un soleil enfin radieux.

Nous avons pu y découvrir quelques jours après son inauguration, la grande nouveauté 2008 du parc : L’extension africaine. D’une superficie totalisant 5 hectares, elle permet aux visiteurs de découvrir successivement les guépards, la nouvelle plaine et ses herbivores africains, et l’enclos de contact des magots, ou macaques de Barbarie (Macaca sylvanus), par le quel commence la visite de l’agrandissement.

Entrée sur la nouvelle extension africaine (Enclos des magots)
Les primates causant trop de dégats sur les arbres morts de leur installation, l’enclos, pour raisons de sécurité et d’esthétique, a dû être totalement repensé et réaménagé durant l’hiver 2007, afin de recréer leur lieu de vie dans la nature : Les montagnes nord-africaines, et plus particulièrement le rocher de Gibraltar, en y introduisant une quantité de rochers totalisant 1000 tonnes de pierres, formant d’impressionnantes monticules entre les visiteurs et les structures en bois de leur île.

Ancien enclos de contact des magots


Nouvel enclos de contact des magots

Magot, ou macaque de Barbarie (Macaca sylvanus)
La visite continue sur la nouvelle passerelle en bois d’une centaine de mètres de long, qui passe en premier lieu devant les nouveaux corrals et le bâtiment de la plaine.

Ile des magots et passerelle en bois

Corrals et bâtiment des animaux de la plaine
Elle se poursuit ensuite jusqu’à l’enclos des guépards (Acinonyx jubatus), dont la superficie relativement importante semblerait atteindre l’hectare. Entouré par le ponton (Qui devrait être prochainement recouvert d’une paillasse pour devenir abritée), il est entièrement herbeux et parsemé de monticules rocheux, de tas de branchages et de quelques rares arbustes, offrant un environnement tout en longueur parfaitement inspiré du continent noir.
Pour le moment seules trois femelles (L’une arrivée du Safari de Peaugres et les deux autres du Fota Wildlife Park, en Irlande) ont la chance d’évoluer dans un tel enclos. Elles devraient être rejointes à plus au moins long terme par un mâle pour marquer le début de la reproduction pour cette espèce, qui sera marqué par l’ouverture d’un second parc pour le mâle, derrière le principal.



Enclos des guépards







Femelle guépard (Acinonyx jubatus)
Aménagée en forme de croissant tout autour de l’enclos des guépards qui fait figure de « point central », la toute nouvelle plaine africaine, emblème de l’extension pour le parc, permet la présentation sur près de 4 hectares d’herbivores originaires d’Afrique, représentés par un groupe de gnous bleus (Connochaetes taurinus taurinus) accompagné d’un petit qui a récemment vu le jour (le 16 mai), par 2 oryx gemsboks (Oryx gazella) et de leur dernier rejeton, ainsi que par 4 zèbres de Grant (Equus quagga boehmi), un mâle et trois femelles qui vivaient autrefois dans un petit enclos en fin de visite.
Ils disposent d’un véritable champ herbeux totalement à découvert, ponctué de hautes buttes de terre recréant des collines et, en son centre, d’un vaste étang où ont élu domicile quelques oiseaux aquatiques pouvant se rencontrer en Afrique, tels que des dendrocygnes fauves (Dendrocygna bicolor), des canards à bec jaune (Anas undulata), et deux cygnes tuberculés (Cygnus olor), qui peuvent aussi évoluer sur les larges berges séparant la passerelle de la plaine africaine.




Plaine africaine


Gnous bleus (Connochaetes taurinus taurinus)



Zèbre de Grant (Equus quagga boehmi)


Oryx gemsbok (Oryx gazella)

Cygne tuberculé (Cygnus olor)

Dendrocygne fauve (Dendrocygna bicolor)
La grandeur de l’espace offert aux animaux donne au public une réelle impression de semi-liberté s’étendant à une limite quelque peu très éloignée de la vue des visiteurs, tandis que la séparation représentée par un simple grillage entre les guépards et les herbivores de la plaine d’en face donne parfois une immersion entre proies et prédateurs, comme le prouve cette photo :

La passerelle, bien qu’encore non-terminée, sera prolongée dans les semaines à venir jusqu’au point le plus haut de la plaine, et continuer en se transformant en un petit chemin terreux qui pénétrera dans la forêt des lémuriens.

Fin du ponton en travaux
Pour montrer les changements réalisés au cœur du parc, voici une vue-ouest du parc sur le plan du zoo :

(Les N°32 et 33 représentent respectivement l’enclos des guépards et une partie de la nouvelle plaine africaine ; le N°31 l’enclos des magots, le N°34 la forêt des lémuriens dans le quel sera prolongé le chemin de la plaine, et, à titre de comparaison, le N°28 « l’ancienne » plaine africaine)
C’est ici, dans cet impressionnant espace africain, que devraient être présentés dès l’année 2010, les imposants rhinocéros blancs du Sud (Ceratotherium simum simum), principal projet de l’espace zoologique pour le futur.
________________________________
D’autres actualités, tels quelques petits changements ou plus principalement des naissances, ont pu être notés au cours de la visite, dont voici les plus importantes :
Le groupe de gibbons à mains blanches (Hylobates lar), composé d’un couple et de leur rejeton devenu sub-adulte, s’est vu agrandir le 8 janvier avec la naissance d’un petit, 3 ans après la naissance du dernier individu au parc. Les 4 membres de la famille cohabitent depuis 2007 dans l’installation des orangs-outans du Sumatra (Pongo abelli), où de nouveaux agrets (Cordages, hamacs…) ont été ajoutés afin de développer un enrichissement aérien plus important, pour la dizaine d’individus constituant le groupe de grands singes, comprenant notamment Major, le mâle vedette du parc, âgé aujourd’hui de 46 ans et qui se porte très bien, et du jeune Jari, jeune mâle né le 16 mars 2007, fils de Major et de Moni.

Jeune gibbon à mains blanches (Hylobater lar) et sa mère, né le 8 janvier



Jari, jeune orang-outan de Sumatra (Pongo abelii)

Enclos des orangs-outans et des gibbons
A l’entrée du parc, après la première naissance pour le zoo chez les suricates (Suricatta suricata) en septembre 2007, où a vu le jour un seul petit, les accouplements se sont répétés et l’un d’entre eux a été fructueux avec la mise au monde de deux nouveaux jeunes le 3 mai 2008.

Jeune suricate (Suricatta suricata) né le 3 mai
Dans la plaine africaine, on notera la naissance de deux jeunes watussis (Bos taurus « watussi »), à la robe particulière (Rousse melée au blanc), le 12 mai et le 2 juin, et d’un bébé damalisque à front blanc (Damaliscus pygargus phillipsi) le 29 mai, au pelage encore brun-clair.

Jeune watussi (Bos taurus « watussi »)
Chez les carnivores, ce début d’année 2008 aura été important et marqué par la naissance de 2 loups de Mackenzie (Canis lupus occidentalis), et de 2 panthères noires (Panthera pardus), deux premières pour le parc qui les a accueilli en début d’année 2006. Les 4 rejetons restent pour le moment, soit, pour les loups, cachés dans les fourrés de leur enclos qui a gagné en végétation, soit, chez les panthères, dans le bâtiment, non visible du public.
Concernant les autres naissances, on peut noter la venue au monde d’un saki à face blanche (Pithecia pithecia), de nombreux saïmiris de Bolivie (Saimiri boliviensis boliviensis), de 6 wallabys de Bennet (Macropus rufrogiseus), de 2 aras bleus et jaunes (Ara ararauna) le 16 mai, d’une dizaine de chiens de prairie (Cynomys ludovicianus), de deux varis à ceinture blanche (Varecia variegata subcinta), fait relativement peu courant qui s’est produit le 3 avril, et de 7 ratons-laveurs (Procyon lotor), de deux portées différentes (4 le 2 avril, et 3 le lendemain, le 3 avril).

Jeune raton-laveur (Procyon lotor)

Jeune chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus)

Bébé saki à face blanche (Pithecia pithecia) sur sa mère
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A présent, voici quelques photos des différents pensionnaires du parc :
Ours brun (Ursus arctos) :

Grue couronnée grise (Balearica regulorum) :

Saïmiri de Bolivie (Saimiri boliviensis boliviensis) :

Jaïpur, jeune mâle lion d’Asie (Panthera leo persica) :

Louve blanche de Mackenzie (Canis lupus occidentalis) :

Major, mâle orang-outan de Sumatra (Pongo abelii) :

Tapir terrestre (Tapirus terrestris) :

Langur de Java (Trachypithecus auratus) :


Voilà fini ce petit résumé des dernières nouvelles de l'espace zoologique de la Boissière du Doré, marqué par cette image; celle de cette impression de liberté donnée par l'extension africaine, une vraie réussite :

Visite du 7 juin 2008
Je me suis rendu en ce premier samedi de juin 2008 en compagnie d’Antoine, à l’Espace Zoologique de la Boissière du Doré, pour la septième fois, sous un soleil enfin radieux.

Nous avons pu y découvrir quelques jours après son inauguration, la grande nouveauté 2008 du parc : L’extension africaine. D’une superficie totalisant 5 hectares, elle permet aux visiteurs de découvrir successivement les guépards, la nouvelle plaine et ses herbivores africains, et l’enclos de contact des magots, ou macaques de Barbarie (Macaca sylvanus), par le quel commence la visite de l’agrandissement.

Entrée sur la nouvelle extension africaine (Enclos des magots)
Les primates causant trop de dégats sur les arbres morts de leur installation, l’enclos, pour raisons de sécurité et d’esthétique, a dû être totalement repensé et réaménagé durant l’hiver 2007, afin de recréer leur lieu de vie dans la nature : Les montagnes nord-africaines, et plus particulièrement le rocher de Gibraltar, en y introduisant une quantité de rochers totalisant 1000 tonnes de pierres, formant d’impressionnantes monticules entre les visiteurs et les structures en bois de leur île.

Ancien enclos de contact des magots


Nouvel enclos de contact des magots

Magot, ou macaque de Barbarie (Macaca sylvanus)
La visite continue sur la nouvelle passerelle en bois d’une centaine de mètres de long, qui passe en premier lieu devant les nouveaux corrals et le bâtiment de la plaine.

Ile des magots et passerelle en bois

Corrals et bâtiment des animaux de la plaine
Elle se poursuit ensuite jusqu’à l’enclos des guépards (Acinonyx jubatus), dont la superficie relativement importante semblerait atteindre l’hectare. Entouré par le ponton (Qui devrait être prochainement recouvert d’une paillasse pour devenir abritée), il est entièrement herbeux et parsemé de monticules rocheux, de tas de branchages et de quelques rares arbustes, offrant un environnement tout en longueur parfaitement inspiré du continent noir.
Pour le moment seules trois femelles (L’une arrivée du Safari de Peaugres et les deux autres du Fota Wildlife Park, en Irlande) ont la chance d’évoluer dans un tel enclos. Elles devraient être rejointes à plus au moins long terme par un mâle pour marquer le début de la reproduction pour cette espèce, qui sera marqué par l’ouverture d’un second parc pour le mâle, derrière le principal.



Enclos des guépards







Femelle guépard (Acinonyx jubatus)
Aménagée en forme de croissant tout autour de l’enclos des guépards qui fait figure de « point central », la toute nouvelle plaine africaine, emblème de l’extension pour le parc, permet la présentation sur près de 4 hectares d’herbivores originaires d’Afrique, représentés par un groupe de gnous bleus (Connochaetes taurinus taurinus) accompagné d’un petit qui a récemment vu le jour (le 16 mai), par 2 oryx gemsboks (Oryx gazella) et de leur dernier rejeton, ainsi que par 4 zèbres de Grant (Equus quagga boehmi), un mâle et trois femelles qui vivaient autrefois dans un petit enclos en fin de visite.
Ils disposent d’un véritable champ herbeux totalement à découvert, ponctué de hautes buttes de terre recréant des collines et, en son centre, d’un vaste étang où ont élu domicile quelques oiseaux aquatiques pouvant se rencontrer en Afrique, tels que des dendrocygnes fauves (Dendrocygna bicolor), des canards à bec jaune (Anas undulata), et deux cygnes tuberculés (Cygnus olor), qui peuvent aussi évoluer sur les larges berges séparant la passerelle de la plaine africaine.




Plaine africaine


Gnous bleus (Connochaetes taurinus taurinus)



Zèbre de Grant (Equus quagga boehmi)


Oryx gemsbok (Oryx gazella)

Cygne tuberculé (Cygnus olor)

Dendrocygne fauve (Dendrocygna bicolor)
La grandeur de l’espace offert aux animaux donne au public une réelle impression de semi-liberté s’étendant à une limite quelque peu très éloignée de la vue des visiteurs, tandis que la séparation représentée par un simple grillage entre les guépards et les herbivores de la plaine d’en face donne parfois une immersion entre proies et prédateurs, comme le prouve cette photo :

La passerelle, bien qu’encore non-terminée, sera prolongée dans les semaines à venir jusqu’au point le plus haut de la plaine, et continuer en se transformant en un petit chemin terreux qui pénétrera dans la forêt des lémuriens.

Fin du ponton en travaux
Pour montrer les changements réalisés au cœur du parc, voici une vue-ouest du parc sur le plan du zoo :

(Les N°32 et 33 représentent respectivement l’enclos des guépards et une partie de la nouvelle plaine africaine ; le N°31 l’enclos des magots, le N°34 la forêt des lémuriens dans le quel sera prolongé le chemin de la plaine, et, à titre de comparaison, le N°28 « l’ancienne » plaine africaine)
C’est ici, dans cet impressionnant espace africain, que devraient être présentés dès l’année 2010, les imposants rhinocéros blancs du Sud (Ceratotherium simum simum), principal projet de l’espace zoologique pour le futur.
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D’autres actualités, tels quelques petits changements ou plus principalement des naissances, ont pu être notés au cours de la visite, dont voici les plus importantes :
Le groupe de gibbons à mains blanches (Hylobates lar), composé d’un couple et de leur rejeton devenu sub-adulte, s’est vu agrandir le 8 janvier avec la naissance d’un petit, 3 ans après la naissance du dernier individu au parc. Les 4 membres de la famille cohabitent depuis 2007 dans l’installation des orangs-outans du Sumatra (Pongo abelli), où de nouveaux agrets (Cordages, hamacs…) ont été ajoutés afin de développer un enrichissement aérien plus important, pour la dizaine d’individus constituant le groupe de grands singes, comprenant notamment Major, le mâle vedette du parc, âgé aujourd’hui de 46 ans et qui se porte très bien, et du jeune Jari, jeune mâle né le 16 mars 2007, fils de Major et de Moni.

Jeune gibbon à mains blanches (Hylobater lar) et sa mère, né le 8 janvier



Jari, jeune orang-outan de Sumatra (Pongo abelii)

Enclos des orangs-outans et des gibbons
A l’entrée du parc, après la première naissance pour le zoo chez les suricates (Suricatta suricata) en septembre 2007, où a vu le jour un seul petit, les accouplements se sont répétés et l’un d’entre eux a été fructueux avec la mise au monde de deux nouveaux jeunes le 3 mai 2008.

Jeune suricate (Suricatta suricata) né le 3 mai
Dans la plaine africaine, on notera la naissance de deux jeunes watussis (Bos taurus « watussi »), à la robe particulière (Rousse melée au blanc), le 12 mai et le 2 juin, et d’un bébé damalisque à front blanc (Damaliscus pygargus phillipsi) le 29 mai, au pelage encore brun-clair.

Jeune watussi (Bos taurus « watussi »)
Chez les carnivores, ce début d’année 2008 aura été important et marqué par la naissance de 2 loups de Mackenzie (Canis lupus occidentalis), et de 2 panthères noires (Panthera pardus), deux premières pour le parc qui les a accueilli en début d’année 2006. Les 4 rejetons restent pour le moment, soit, pour les loups, cachés dans les fourrés de leur enclos qui a gagné en végétation, soit, chez les panthères, dans le bâtiment, non visible du public.
Concernant les autres naissances, on peut noter la venue au monde d’un saki à face blanche (Pithecia pithecia), de nombreux saïmiris de Bolivie (Saimiri boliviensis boliviensis), de 6 wallabys de Bennet (Macropus rufrogiseus), de 2 aras bleus et jaunes (Ara ararauna) le 16 mai, d’une dizaine de chiens de prairie (Cynomys ludovicianus), de deux varis à ceinture blanche (Varecia variegata subcinta), fait relativement peu courant qui s’est produit le 3 avril, et de 7 ratons-laveurs (Procyon lotor), de deux portées différentes (4 le 2 avril, et 3 le lendemain, le 3 avril).

Jeune raton-laveur (Procyon lotor)

Jeune chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus)

Bébé saki à face blanche (Pithecia pithecia) sur sa mère
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A présent, voici quelques photos des différents pensionnaires du parc :
Ours brun (Ursus arctos) :

Grue couronnée grise (Balearica regulorum) :

Saïmiri de Bolivie (Saimiri boliviensis boliviensis) :

Jaïpur, jeune mâle lion d’Asie (Panthera leo persica) :

Louve blanche de Mackenzie (Canis lupus occidentalis) :

Major, mâle orang-outan de Sumatra (Pongo abelii) :

Tapir terrestre (Tapirus terrestris) :

Langur de Java (Trachypithecus auratus) :


Voilà fini ce petit résumé des dernières nouvelles de l'espace zoologique de la Boissière du Doré, marqué par cette image; celle de cette impression de liberté donnée par l'extension africaine, une vraie réussite :
