Juste à côté du vivarium on trouve trois enclos, ils composent la mini ferme de la ménagerie, dans le premier on trouve des cochons vietnamiens, des chèvres naines dans le second et enfin des cobayes domestiques et des lapins dans le troisième.

Mini ferme.

Nouvelle faisandrie.
Le visiteur a aussi la possibilité, à ce moment, de faire le tour de la nouvelle faisanderie construite en 1881 elle fut rénovée en 1999 et les nouveaux animaux arrivèrent en 2002. Aujourd’hui on trouve dans cet édifice des oiseaux et des singes, des kagous huppés (
Rhynochetos jubatus) vivent dans la première volière, se sont deux femelles prêtées par le Docteur Quinque qui est le seul privé à détenir des kagous. Cet homme ne voulant pas que ses femelles se reproduisent, la ménagerie ne peut pas faire importer de mâle.

[
Kagou huppé (
Rhynochetos jubatus)
Quatre saïmiris à tête noire (
Saimiri boliviensis boliviensis) vivent dans la seconde La troisième est occupé par des agamis trompette (Psophia
crepitans) et des ouistitis à toupets blancs (
Callithrix jacchus), l’agami est une espèce rare en captivité et surtout en France puisque seul trois parc la présente. Le jardin des plantes les reproduits depuis leur arrivé et les petits sont envoyé dans d’autre parc français. Une petite femelle est d’ailleurs née en 2007.
Une autre volière héberge des vanneaux du Chili (
Vanellus chilensis) et des ibis rouges (
Eudocimus ruber).

Ibis rouges (
Eudocimus ruber).
La cinquième est le lieu de vie d’échasses américaines (
Himantopus mexicanus) et de guira cantara (
Guira guira).

Echasse américaine (
Himantopus mexicanus)
La dernière héberge deux petits primates sud-américains dont un est extrêmement menacé, en effet les tamarins lions dorés (
Leontopithecus rosalia) sont en grave danger d’extinction et il ne resterait qu’un millier de ces singes dans la nature. La déforestation et le commerce d’animaux sauvage sont les principales causes de son déclin, il est aujourd’hui protégé et fait l’objet d’un programme d’élevage européen (EEP), ils partagent leur enclos avec des ouistitis à toupets. Les singes ne sont malheureusement pas visible (ou peu) en hiver.
Face à cette faisanderie se trouve la galerie des reptiles qui fût construite en 1870, l’intérieur est richement décoré et il y règne une ambiance tropicales, le contour des terrariums en bois nous fait retourné des décennies en arrière et cela est très agréable. On trouve dans la première salle une dizaine de ces terrariums sur le côté droits, ils sont le lieu de vie de lézards et de serpents mais l’attraction principale de cette salle qui porte d’ailleurs le nom de l’espèce est le crocodile du Nil (
Crocodylus niloticus). Les trois crocodiliens bénéficient de deux enclos reliés entre eux lors de la période de reproduction. Ils sont tous les deux agrémentés d’un bassin à l’eau clair et sont entourés de baie vitrée, une cascade a aussi était ajoutée au premier. Autrefois, les crocodiles avaient accès l’été à un enclos où se situe maintenant la mini ferme. On trouve aussi dans cette salle des boas de Duméril (
Acrantophis dumerili), des boas de Madagascar (
Acrantophis madagascariensis), un varan du Nil (
Varanus niloticus), un varan des mangroves (
Varanus indicus), des pythons molures (
Python molurus molurus), des iguanes verts (
Iguana iguana), des lézards à collerette (
Chlamydosaurus kingii) et des pythons royaux (
Python regius).

Galerie des reptiles (« Salle des crocodiles »).

Un des enclos pour crocodiles.


Crocodile du Nil (
Crocodylus niloticus).

Varan des mangroves (
Varanus indicus).

Lézards à collerette (
Chlamydosaurus kingii).

Python royal (
Python regius).

Varan du Nil (
Varanus niloticus).
La salle suivante est consacrée au « stockage » hivernale des tortues géantes des Seychelles (
Geochelone elephantina), la plus célèbre est sans doute Kiki qui a plus de 120 ans et qui est la plus imposante. Au dessus de leur tête un parcours arboricole a été installé, il est destiné au couple de paresseux didactyles (
Choloepus didactylus) qui était autrefois présenté dans la fauverie. Cette espèce est rare en captivité en France mais aussi difficile à acclimater, la ménagerie les a acclimaté depuis longtemps mais les animaux ne semblent pas vouloir se reproduirent peut être est-ce dût au bruit qui règne à l’endroit où est situé leur enclos ?

Enclos des tortues et des paresseux.

Tortues géantes des Seychelles (
Geochelone elephantina).

Paresseux didactyle (
Choloepus didactylus).
La troisième salle, parallèle à la salle des crocodiles est composée de cinq vivariums qui possède tous des bassins car ils hébergent des espèce semi aquatique pour la plupart. On trouve dans le premier vivarium à droite des pythons tapis (
Morelia spilota variegata) en cohabitation avec des tortues de Saint-Hilaire (
Phrynops hilarii).

Tortue de Saint-Hilaire (
Phrynops hilarii).

Pythons tapis (
Morelia spilota variegata).
Celui de gauche est le lieu de vie d’un petit mammifère étrange rare en captivité : le toupaie de Belanger (
Tupaia belanger belangerii). Il cohabite avec un hydrosaure (
Hydrosaurus pustulatus) et des tortues boites d’Asie (
Cuora amboinensis).


Toupaie de Belanger (
Tupaia belanger belangerii).

Hydrosaure (
Hydrosaurus pustulatus).

Tortue boite d’Asie (
Cuora amboinensis).
Un enclos similaire à celui des pythons et des tortues de Saint-Hilaire se trouve aussi à droite, on peu y voir des tortues du genre Pelomedusa.
Le plus de tous est occupé par un immense anaconda jaune (
Eunectes notaeus). Deux autres individus de cette espèce vivent à la ménagerie mais je ne l’ai ai pas vu.

Anaconda jaune (
Eunectes notaeus).
Le dernier est occupé par trois jeunes caïmans à lunettes (Caiman crocodilus) qui ont remplacés un vieux mâle qui était devenu dangereux pour les soigneurs. Cette espèce est courante en captivité et se reproduit facilement mais je ne pense pas que ce soit le but de la ménagerie.

Caïman à lunettes (
Caiman crocodilus).
Avant de quitter ce bâtiment le visiteur peut observer un caméléon à cape (Chamaeleo dilepis) dans un terrarium à côté d’un autre montrant des peaux de reptiles et des carapaces de tortues.
Après être sorti de ce bâtiment, on se trouve face à la nouvelle faisanderie, il faut la contourner par la gauche afin d’atteindre la faisanderie fini en 1827. Ce bâtiment en forme de demi cercle a pour centre un enclos agrémenté d’un bassin où vit des mandarins (
Aix galericulata ) et des carolins (
Aix sponsa)

Carolin (
Aix sponsa)

Mandarin (
Aix galericulata ).
Les autres volières sont occupées par des oiseaux pour la plupart terrestre ou qui peuvent voleté.

Vue de la faisanderie côté volières.
La première volière très végétalisée, est occupée par deux espèces menacés et qui font l’objet d’un EEP : le goura de Sheepmaker (
Goura sheepmakeri) et le martin de Rothschild (
Leucopsar de rothschildi). Ce dernier est très menacé à l’état naturel est il resterait moins d’une cinquantaine d’individus sur l’île de Bali dont il est endémique mais grâce aux parcs zoologiques la population est entrain de grandir.

Martin de Rothschild (
Leucopsar de rothschildi) aussi appelé étourneau de Bali.
Une autre volière héberge un toucan vitellin (
Ramphastos vitellinus vitellinus), cette espèce est très rare en captivité et cet individu et le restant d’un couple arrivé du zoo de Vincennes après la fermeture de la galerie aux oiseaux.
La volière suivante est occupée par un mâle paon du Congo (
Afropavo congensis) qui vivait autrefois en compagnie d’une femelle. Cette est rare en captivité et seul des mâles vivent sur le sol français dans deux zoos différents (Beauval et Jardin des Plantes), la population captive en Europe ne dépasse pas les 70 individus.

Paon du Congo (
Afropavo congensis).
Un mâle argus géant (
Argusianus argus) vit dans une volière voisine, il est tout de même regrettable que le seul parc français qui présente cette espèce n’est pas de couple. La femelle est malheureusement morte il y a peu, elle était arrivé en même temps que le mâle, c'est-à-dire en 2005.
Celle juste à côté qui est la dernière, est animée au sol par un couple de faisans de Vieillot (
Lophophura ignita rufa) et plus en hauteur par des mainates (
Gracula religiosa), sorte de corbeau coloré.

Faisan de Vieillot (
Lophophura ignita rufa) mâle.
En se dirigeant vers la grande volière, un enclos herbeux se trouve sur la droite, il est occupé par des poudous du sud (
Pudu pudu). Cette espèce vivait autrefois dans un enclos près de la fauverie aujourd’hui occupé par les casoars. L’élevage de cette espèce a toujours était une fierté pour la ménagerie qui est aujourd’hui le seul parc français à en posséder. Un mâle, élevé par l’homme, a longtemps vécut seul dans cet enclos mais il a été rejoins dernièrement par une femelle afin de relancer l’élevage coordonné par le zoo de Cologne. Des bernaches de Magellan (
Chloephaga picta picta) vivent aussi dans cette enclos.

Enclos des poudous.

Bernaches de Magellan (
Chloephaga picta picta).


Poudou du sud (
Pudu pudu).
Juste à côté, un enclos similaire mais agrémenté d’une marre d’eau est le lieu de vie de grue de paradis (
Antropoides paradisea) et de flamants nains (
Phoenicopterus minor). Ces derniers sont arrivés en 2005 et on séjournait pendant pas mal de temps dans la galerie d’hivernage, ils ont rejoint cet enclos à côté des poudous au milieu de l’année dernière, le zoo espère pouvoir les faire se reproduire car se sont les seuls spécimens « français ».

Enclos des grues et des flamants.

Flamants nains (
Phoenicopterus minor).
Juste avant de pénétrer dans la grande volière, le visiteur peut observer sur sa gauche un enclos circulaire, il est occupé par un couple de pécaris à lèvres blanches (
Tayassu pecari albirostris). Ce petit suidé originaire d’Amérique latine est assez rare en captivité et le jardin des plantes et le seul zoo français, avec le parc de la haute touche, à détenir cette espèce.

Enclos des pécaris.

Pécari à lèvres blanches (
Tayassu pecari albirostris).
Le visiteur peut entrer désormais dans la grande volière construite en 1888 et rénové dans les années 80, à son ouverture elle fit sensation car les personnes n’entrées jamais dans les enclos. Elle est toujours considérée comme l’une des plus belles volières d’Europe, le haut du dôme culmine à 12 mètre et elle cumule une surface de plus de 900m² au sol. Un étang s’étend même en son milieu et le visiteur le traverse sur un petit pont. Elle est très végétalisée et l’observation de certaines espèces relève du défi. On y trouve principalement des oiseaux semi aquatique, des grues demoiselles de Numidie (
Antropoides virgo), des grues couronnées grises (
Balearica regulorum), des cigognes blanches (
Ciconia ciconia), des ibis sacrés (
Threskiornis aethiopica), des spatules blanches (
Platalea alba). On y trouve aussi une petite espèce de mammifère rarement vu en captivité : le dikdik de Kirt (
Madoqua kirkii), cette espèce n‘est présente que dans deux parc français car elle est dure à maintenir en captivité malgré sa petite taille. Un couple vit dans la grande volière depuis quelques années, à noter qu’ils étaient autrefois présenté dans un enclos où vivent maintenant les casoars.

Vue de la grande volière.

Intérieur de la grande volière.

Grue couronnée grise (
Balearica regulorum).

Grue demoiselle de Numidie (
Antropoides virgo).


Dikdik de Kirt (
Madoqua kirkii).