Le bâtiment d’accueil a été aménagé entre 2002 et 2003 et avait marqué l'évolution de l'établissement zoologique. Sur une surface de près de 2000 m², il répond à des techniques respectueuses de l’environnement (Haute Qualité Environnementale).
Bâtiment d’accueil.
Une fois payé son droit d’entrée, le visiteur peut se diriger vers la droite du bâtiment, où il découvre une première salle, où sont organisés diverses expositions temporaires sur la nature, entre autres de photos aériennes, ou encore de peintures artistiques.
Salle d’expositions.
La deuxième salle, immergée dans le noir, permet de s’habituer aux bruits de la forêt. Des sons de rapaces, de loups, ou encore du vent dans les branches des arbres peuvent ainsi être agréablement écoutés.
Une fois avoir retrouvé l’air libre, nous pouvons rejoindre la première partie du zoo, appelée « petit parc », où sont présentés des espèces animales de taille réduite.
Deux fosses, aux contours de faux rochers, sont le lieu de présentation de deux espèces de carnivores rarement présentés en parcs zoologiques.
Fosses aux petits carnivores.
Un groupe de trois renards polaires, deux mâles et une femelle (Alopex lagopus), arrivés au début de l’année 2007 en provenance du Jardin des Bêtes (12), et des blaireaux d’Europe (Meles meles) y évoluent.
Un sol herbeux, une cabane en bois, et quelques rochers viennent agrémenter la première, tandis que les suivants possèdent une dense végétation, et un monticule rocheux au centre de l’enclos. Des chênes viennent apporter de l’ombre aux animaux, tandis que, grâce à un tunnel aménagé entre les deux installations, le public peut observer les animaux dans leurs loges respectives, où ils passent le plus clair de leur temps.
Enclos des renards polaires
Enclos des blaireaux d’Europe
Renard polaire
Tunnel menant aux terriers intérieurs des petits carnivores
Terrier des blaireaux
Une autre fosse herbeuse, de plus grande taille, autrefois occupée par des ours bruns d’Europe, abrite depuis 2006, un groupe de ratons laveurs (Procyon lotor).
Une portée de 6 petits est venue, le premier avril 2007, augmenter l’effectif de la troupe, qui compte une dizaine d’individus.
Un bassin entouré de plantes aquatiques permet aux animaux de se désaltérer, tandis que des pierres dispersées dans l’enclos leur permettent de se dissimuler du regard du public.
Enclos des ratons laveurs.
Jeunes ratons laveurs
Raton laveur femelle
Une « animalerie », érigée au courant de l’année 2007, présente au public, derrière de grandes baies vitrées, la nourriture préparée pour les pensionnaires du parc, et les derniers-nés de Zoodyssée, principalement des reptiles et des petits mammifères.
« Animalerie »
Intérieur de « l’animalerie ».
Un enclos bétonné, surmonté d’un monticule rocheux creusé de cachettes, et bordé d’un petit plan d’eau, est le lieu de vie d’un groupe reproducteur de ragondins (Myocastors coypus), rongeurs semi-aquatiques particulièrement communs sur les plans d’eau français.
Un large panneau informatique, disposé à cet endroit, explique la fonction des différents terriers que réalisent les animaux, notamment les renards, ou les blaireaux.
Ragondin
Enclos des ragondins
Le visiteur peut, ensuite, s’il le souhaite, pénétrer dans la mini ferme du parc, où il découvre de nombreuses espèces domestiques, qu’il est possible de caresser.
Intérieur de la mini ferme
Un enclos herbeux de grande taille, aménagé sur une partie en forte pente, présente un grand carnivore très redouté, à tord, et dont l’effectif ne cesse de diminuer en Europe : Le loup (Canis lupus). Les 5 individus, 3 mâles et deux femelles, étaient auparavant présentés dans un enclos de plus petite taille, actuellement en cours de rénovation, que nous découvrirons par la suite, en fin de visite. Leur demeure, a, depuis 2007, triplé de volume, et ils possèdent aujourd’hui une partie boisée, totalement découverte, tandis que les animaux possèdent des rochers, et des terriers artificiels où ils passent la plupart de leur temps, cachés.
Un grand observatoire en bois, surmonté, nous permet de les observer sans les déranger.
Observatoire devant l’enclos des loups
Partie forestière de l’enclos des loups
Partie découverte et en pente de l’enclos des loups
Loup gris d’Europe
Loup gris d’Europe
Nous pouvons désormais abandonner pour quelque temps la première partie du parc, pour rejoindre le « grand parc », où sont présentés de nombreux herbivores. Ils évoluent dans des enclos grillagés de plusieurs hectares, possédant tous une large zone aménagée sous le couvert des arbres, et un bâtiment en bois, visible du public grâce à de petites ouvertures, où est installé la nourriture ; des bottes de paille. Il faut également noter que la plupart des espèces sont craintives envers les visiteurs, et se tiennent particulièrement éloignés de ces derniers, et qu’elles se reproduisent régulièrement dans ces conditions de vie optimale.
Sentier menant à la deuxième partie, « grand parc »
Enclos typique du « grand parc », ici occupé par des mouflons de Corse
Ils sont respectivement le lieu de vie de daims communs (Dama dama), de cerfs élaphes (Cervus elaphus), de chevreuils (Capreolus capreolus), de mouflons de Corse (Ovis ammon), de bouquetins des Alpes (Capra ibex), dont un mâle aux cornes particulièrement impressionnantes, de cerfs sikas (Cervus nippon), et de moutons d’Ouessant.
Troupeau de cerfs élaphes
Mâle daim commun
Mâle bouquetin des Alpes
Mâle cerf sika
Un enclos de semi-contact, ouvert au public, permet une proximité importante avec un groupe de 3 chamois des Pyrénées, aussi appelés isards (Rupicapra pyrenaica), accompagné de leur dernier petit, une femelle qui a vu le jour le 23 avril 2007.
Enclos de semi-contact des isards
Jeune isard et sa mère
Isard, ou chamois des Pyrénées
Un groupe de 3 tarpans (Equus gmelini), espèce peu commune en parcs zoologique est également présenté à leurs côtés. Ce cheval des plateaux, est considéré comme l'ancêtre de toutes les races de type léger actuellement vivantes. Il ressemble beaucoup au cheval de Prjevalski. La race est désormais éteinte, le dernier exemplaire en liberté était mort en 1879 pour échapper à la capture, près du village d'Agaimon. En 1887, le dernier sujet en captivité s'éteignait Moscou en 1889. Il a donc été reconstitué, au plus près de ses gênes, grâce à l’hybridation de différentes races de poneys et de chevaux.
Cheval tarpan
Recréés de la même sorte, des aurochs (Bos primigenius) évoluent dans un enclos herbeux de grande taille. Des reproductions sont enregistrées chaque année, la dernière naissance datant de mai 2007.
Auroch reconstitué
Une sombre volière de petite taille, autrefois occupée par des chouettes hulottes, abrite depuis 2007 une genette d’Europe (Genetta genetta). Un vieux décor de grenier, comprenant une échelle en bois, des troncs nus, et des bottes de paille, sert d’aménagement et de cachettes au mustélidé. Cet animal relativement peu courant en captivité est, pour le moment particulièrement stressé, mais devrait dans les mois à venir, découvrir une toute nouvelle volière de grande taille, actuellement en construction.
Genette d’Europe
Enclos de la genette
Futur enclos, ici en construction, de la genette
Un enclos rocailleux ombragé, est le lieu de vie d’un important groupe de sangliers européens (Sus scrofa), dont la baignade dans les mares de boue fait partie de leur principale occupation.
Marcassin, jeune sanglier d’Europe
Enclos des sangliers
La présence de bisons d’Europe (Bison bonasus), imposants bovidés, autrefois abondants dans les plaines du nord de l’Europe, mais aujourd’hui menacés d’extinction, termine la présentation d’herbivores du grand parc.
Bison d’Europe
Enclos des bisons d’Europe
Le retour vers le petit parc est marqué par l’enclos des 4 lynx d’Europe (Lynx lynx).
Celui-ci, plutôt sombre car aménagé sous le couvert des arbres, est surmonté d’une butte de terre, où il n’est pas rare d’observer les félins dominant leur installation à plusieurs mètres de hauteur. L’intérieur de leur bâtiment est également visible, par l’intermédiaire d’une baie vitrée. Il faut noter que la plupart des lynx réintroduits en milieu naturel en France, dans les Vosges, sont nés et ont grandi à Zoodyssée.
Lynx d’Europe
Enclos des lynx
En quittant le sous-bois, le visiteur découvre une petite fosse herbeuse, semblable à celle des renards polaires, découverts en début de visite.
La végétation basse y est laissée haute, et permet ainsi aux chats suavages d’Europe (Felis sylvestris) présentés dans cette structure de se dissimuler facilement du regard du public.
Cette espèce peu commune en parcs zoologiques français, relativement proche du chat domestique, est présenté à Zoodyssée depuis près d’un an, et s’est reproduit pour la première fois le 14 avril 2007, où une portée de 4 chatons a vu le jour.
Chat sauvage d’Europe
Chat sauvage d’Europe
Enclos des chats sauvages
L’ancien enclos des loups se situe non loin de là. Aujourd’hui en travaux, il est divisé en deux parties et devrait prochainement accueillir le groupe de renards polaires, et les vautours fauves, dont la présentation se fera en plein air, que nous découvrirons plus loin.
Une petite structure herbeuse, séparée des visiteurs par un discret fossé et une barrière grillagée, abrite un vieux mâle chien viverrin (Nycteureutes procyonoides). Ce canidé, dont il est le seul représentant à hiberner, est particulièrement rare dans les établissements zoologiques européens, car étant réputé craintif et peu visible.
Au parc, il ne dispose malheureusement pas de véritables cachettes où il peut se morfondre, et est particulièrement stressé.
Mâle chien viverrin
Enclos du chien viverrin