Préalablement au compte-rendu, je dois dire que la première fois que j'ai visité ce parc, j'avoue ne pas avoir trop accroché. Mais, plus les années passent, plus je m'y rends et plus j'aime ce parc qui est devenu pour moi un modèle de présentation pour les primates. C'est vraiment une joie d'y aller et de voir des pensionnaires, dans un cadre très naturel, aussi bien logés.
Commençons tout de suite avec le territoire numéro 1 qui accueille les saïmiris Saïmiri boliviensis peruviensis, les singes laineux Lagothrix lagotricha et les sakis à face blanche Pithecia pithecia. Les saïmiris sont présentés en liberté sur ce territoire. Ils disposent de nombreuses structures aériennes qui leurs permettent de ne pas croiser les visiteurs et ils peuvent bien sûr se cacher dans la dense végétation qui a très bien poussée. Il faut noter qu'il s'agit du premier groupe de saïmiris du parc puisque un deuxième groupe a été formé et ait hébergé sur le territoire numéro 14. Les sakis à face blanche et les singes laineux sont présentés quant à eux sur des îles.
Canal de délimitation du territoire très végétalisé :

Ile des laineux sur laquelle on aperçoit deux individus :

Sous un autre angle :

Singe laineux :

Ile des sakis à face blanche (3 individus) :

Un mâle :

Une femelle :

Si je ne me trompe pas un saki est né l'année dernière. Malheureusement, je n'ai pas de photo.
Saïmiri sur une des échelles suspendues :

Pas l'air content le saïmiri


Mur de végétation dans la partie nord du territoire permettant aux saïmiris de se dissimuler :

Le deuxième territoire du parc accueille l'une de mes espèces préféreées :un groupe reproducteur de babouins gélada Theropithecus gelada.
La première fois que j'ai vu leur île je croyais qu'elle était toute petite. En faite, la perspective est trompeuse et je pense que ce territoire leur convient tout à fait.
Partie gauche de l'île :

Partie droite :

Le mâle dominant, les deux femelles et les jeunes :

Manifestement, c'était l'heure de la sieste :

Mâle dominé se tenant à l'écart du groupe :


Et l'un des jeunes :

On arrive maintenant au territoire numéro trois dont les limites ne ressemble pas à la présentation classique du parc :


Il faut dire que les pensionnaires qu'ils hébergent, les magots Macaca sylvanus en l'occurence, avaient pris l'habitude de se faire la belle et de se promener dans tout le parc.
Pour en avoir discuter avec une soigneuse, il semble que ces barrières les aient un peu dissuader.
Le groupe de magots compte une vingtaine d'individus y compris des jeunes :
Quelques photos des magots :




Comme on peut le voir, cette partie est beaucoup plus arborée que les territoires précédents :

Passons désormais au territoire numéro 4, celui des makis catta Lemur catta, makis vari noir et blanc Varecia variegata variegata, makis vari roux Varecia variegata rubra et d'un maki à front blanc Eulemur fulvus albifrons (ce dernier était invisible lors de mon passage ce qui commençait à inquiéter l'animatrice présente).
Les makis catta :



Les makis vari noir et blanc :



Les makis vari roux :



Il est intéressant de noter que l'ensemble des lémuriens de la Vallée des Singes sont des mâles qui étaient en surplus dans les zoos européens.
Je vais terminer cette première partie de compte-rendu par la grande nouveautés 2007 : les atèles à face rouge Ateles paniscus qui occupent le territoire numéro 5 qui accueillait jusqu'à l'année dernière un groupe de siamang parti à Amnéville.
Il semble que la cohabitation entre les trois femelles et Quasimodo, le mâle en provenance de Berlin, se passe bien. Une personne qui étudiait le comportement du groupe m'a même indiqué que l'une des jeunes femelles s'était montré intéressée mais pour l'instant Quasimodo ne semble pas y faire attention. Il faut préciser que les trois femelles ont été récupérées l'année dernière chez des particuliers en Amérique du Sud et qu'elles sont pour l'instant très imprégnées. Le mâle l'est aussi et il passe de longs moments à regarder les visiteurs.
Le mâle Quasimodo :


Voici une photo qui montre la bosse qui lui a valu son nom :

Le groupe au nourrissage :


Une séance d'épouillage, moment rare pour l'instant, entre une femelle paniscus et le jeune atèle à ventre blanc de colombie Ateles belzebuth hybridus rejetté par son groupe :

Portrait du jeune atèle à ventre blanc qui semble très bien accepté par les paniscus :

Pour finir, un point de vue de la magnifique île qui les accueille :

La suite un autre jour
