La visite commence avec une belle entrée historique avec différents animaux sculptés et un style architectural particulier, typique de Budapest.
Nous entamons la visite sur la droite, en longeant la bordure extérieure du zoo et en traversant l'une des rares zones non exploitées du parc. Nous passons devant l'enclos extérieur des orang-outans accolé à la maison des primates mais je couvrirais cette partie plus tard. Une bâtisse historique en bois, récemment reconstruite selon des plans d'époque, et baptisée "Maison des buffles", s'élève d'abord. A ses pieds, un double enclos étriqué et au sol terreux semblait accueillir un mâle buffle nain et quelques porcs à pinceaux. A l'arrière, un groupe de flamants roses dispose d'une petite pièce d'eau et d'un accès au bâtiment pendant l'hiver.
Dans le prolongement, un autre enclos terreux, accolé à une bâtisse de style oriental, est le lieu de présentation très décevant de zèbres de plaines. Trois bucorves du Sud bénéficient eux d'une volière assez dénudée sur une des faces de ce bâtiment.
En face de ces deux bâtiments qui forment un panorama devant le grand rocher du zoo, on trouve le joyau architectural du parc, la maison des éléphants. Elle a du, à l'époque, accueillir de nombreuses espèces malgré sa faible superficie.
En avant-plan, il y a un petit enclos classique pour le couple d'hippopotames amphibies du parc. Il y a une belle végétalisation aux alentours et surtout un bassin extérieur chauffé par les sources thermales à proximité, ce que les pachydermes doivent certainement apprécier. Cette maison continue aussi d'accueillir le mâle éléphant du parc, sans défenses mais au gabarit impressionnant. Il dispose d'un petit plateau coincé entre le bâtiment et la limite du parc et visible uniquement depuis un cul-de-sac.
A ma grande déception, ce bâtiment ne peut être visité. En le contournant, on découvre le parc principal des éléphants, très basique également. Au moins le groupe familial, constitué d'Angèle, une femelle née à la Palmyre, et de ses deux jeunes. Ce n'est pas transcendant mais cela est une installation moderne où les animaux peuvent déambuler durant la nuit et l'hiver hongrois.
Ce bâtiment rond est en fait l'extrémité de l'immense pavillon africain, un bâtiment en forme de L et tout en longueur que les visiteurs traversent. J'imagine que cette conception est guidée par la météo hivernale et vise à offrir un cheminement intérieur conséquent avec la possibilité de voir les grands animaux africains dans leurs loges. Comme souvent en Europe de l'Est, de petites installations intérieurs pour d'autres animaux de la même région sont inclus (dont des oryctéropes qui se reproduisent régulièrement).
Le pendant de cette conception est que les visiteurs passent de chaque coté des enclos qui, bien qu'il soit le plus grand du parc, reste de trop faible superficie pour accueillir un groupe de rhinocéros blancs, des girafes et diverses antilopes et autruches.
Enclos à mangouste coincé entre les loges des grands herbivores
Euplecte vorabé
Euplecte ignicolore
Rat des accacias
Tortue crêpe de Tornier
Fouette-queue du Sahara
Vieil enclos des suricates, faisant face aux bucorves et aux zèbres.
