Zoo de Cologne (Koelner Zoo)
J'ai un historique particulier avec ce zoo, puisque j'aurais pu le découvrir 10 ans plus tôt lors d'un premier zootrip avec mes parents, mais le jour de la visite prévue, tout le quartier du zoo était fermé par la découverte d'un obus de la Seconde Guerre mondiale.
J'ai enfin pu rattraper mon retard, malheureusement là encore les conditions n'étaient pas réunies idéalement : d'abord il pleuvait, et les réglementations liées au covid condamnaient l'accès à l'aquarium-vivarium et à de nombreux bâtiments.
Pour se repérer avec le plan, par ici :
https://www.koelnerzoo.de/images/pdf/zooplan.pdf
Le Zoo de Cologne est un des plus vieux et des plus réputés zoos allemands.
Il s'étend sur plus de 20 hectares, et est situé véritablement au cœur de la ville.
La zone d'entrée est vraiment urbaine :

J'ai préféré zapper la miniferme, directement à l'entrée à gauche :

Le premier enclos visible est la classique prairie des chameaux :

Juste derrière se trouve une pelouse et un lac de flamants et oiseaux d’eau :


Nous arrivons alors à l'Hippodom, complexe datant de 2010 abritant les hippopotames amphibies et les crocodiles du Nil en espèces phares. On peut voir d'abord l'enclos extérieur des hippopotames, dépourvu de point d'eau :


Puis entrer dans cette serre africaine, décorée à l'ambiance de baobabs.
Plusieurs petits animaux y vivent : des souris épineuses dans un petit terrarium, des oryctéropes dans un enclos intérieur uniquement.





Le chemin descend légèrement pour se mettre au niveau des bassins à crocodiles d'un côté, hippopotames de l'autre et le bac à chiclidés pour compléter.
La pédagogie est importante, très axée sur l'Egypte, le Nil et la place culturelle des deux animaux vedettes.









Plusieurs espèces d'oiseaux vivent librement dans l'Hippodom et quelques terrariums abritent reptiles et amphibiens.


Avant de sortir, un terrarium-nocturama abritait une genette commune.


L'installation suivante est en bonne partie une raison de ma venue. C'est la maison de Madagascar, la zone des lémuriens où venaient tout juste d'arriver un des tous premiers couples de propithèques de Coquerel en Europe.
Les espèces présentes ici sont véritablement toutes magnifiques et passionnantes : grands hapalémurs, lémurs aux yeux turquoise, makis varis roux et les fameux propithèques.
Pour ce qui est des installations, ce sont vraiment de petits cubes vitrés à l'intérieur comme à l'intérieur, dans la tradition des singeries à l'ancienne. Mais j'imagine que le plan de collection a été très réduit pour se limiter aux espèces les plus en danger. J'espère qu'à terme, une rénovation sera faite.










Certains enclos sont complétés par les fameuses "boules à lémuriens" typiques de Cologne, structures complémentaires donnant un peu plus de volume :

Face aux lémuriens, contre la maison des girafes malheureusement inaccessible du fait du covid se trouve l'enclos des galidies élégantes. Je retrouve cette espèce récemment vue à Heidelberg, et encore une fois avec une super activité. J'en déduis que les galidies sont aussi actives que les autres mangoustes africaines, et méritent plus d'intérêt des zoos !



Des potamochères habitent un enclos en pente douce :


Les girafes ont un plateau très classique, avec pour horizon les immeubles et appartements voisins :


Je découvre une très étrange installation à rhinocéros noir, où vit désormais un seul individu, dans un petit enclos visible uniquement derrière des vitres. Le choix des vitres pour un animal si physique est surprenant, et leur épaisseur un jour de pluie ne donne pas une très bonne visibilité. L'espace est vraiment limité.



Plus classique dans le style d'enclos à herbivores de zoo urbain allemand avec fossé sec, on trouve en vis à vis des bœufs musqués et des bisons d’Amérique :


Un pré entouré d'eau accueille des marabouts et calaos terrestres :

C'est le début de la zone des oiseaux.
Une volière densément végétalisée, visible derrière des vitres, voit cohabiter des grands tétras et chouettes de l’Oural :


Une volière d’immersion dans une sorte de clocher abrite des ibis chauves et petits rapaces (faucons crécerelles, chouettes effraies, cigognes noires...) :


L'installation des manchots de Humboldt est plutôt ancienne :


Un ancien bassin à otaries a été transformé en aire de spectacles d'oiseaux :

Collé à la façade de l'aire de spectacles, une volière abrite des sternes incas :

C'est alors toute une série de volières qui constituent la zone et que nous longeons.
Je ne détaillerai pas, mais elles sont pour la plupart hautes et végétalisées, avec diverses espèces en cohabitation. L'une d'elles est à thématique européenne avec guêpiers d'Europe, avocettes et autres échassiers. Des guêpiers africains sont aussi visibles un peu plus loin. On peut aussi citer une volière malgache avec ibis huppés et couas, une volière australienne avec oedicnèmes et perruches de Latham, des volières avec pies bleues de l'Himalaya et faisans, des ibis rouges, rolliers d'Europe, savacous, hoccos et anatidés...











Le bassin des otaries est assez anecdotique :


Le chemin passe un pont au-dessus d'une petite rivière :

Enclos des chevaux de Przewalski :

Le rocher des babouins, lui aussi classique des zoos allemands :

Enclos des onagres :

Enclos des grues et anatidés autour de la rivière :

Les enclos des okapis sont discrets et forestiers, accolés à un bâtiment en bois camouflé par une très haute haie :



Nous arrivons à la zone sud-américaine, de création récente. Deux enclos permettent de séparer les tamanoirs, qui cohabitent avec des poudous :


Une sorte de petite serre, qui si ma mémoire est bonne avait été créée dans un but temporaire et qui n'est pas du tout immersive ni esthétique, est le lieu de vie dans différents boxs de singes hurleurs roux et aras à gorge bleue :


A côté, tapirs et capybaras cohabitent dans un parc bordé par un joli point de restauration, la Danta del oro, soit le Tapir doré :




Enfin, lors de mon passage en 2021, la future maison sud-américaine était encore inaccessible. Placée dans un pavillon historique du zoo, elle doit accueillir une structure immersive à petits primates et oiseaux. L'on pouvait voir autour en extérieur quelques volières avec oiseaux, et l'enclos des chats de Geoffroy :




Nous attaquons un secteur de carnivores asiatiques, avec l'enclos des tigres de Sibérie dans une ambiance russe :





En arrière-plan, un grand parc herbeux avec quelques arbres est le lieu de vie des pandas roux. Les barrières sont très basses, la superficie est grande et passe même au-dessus du chemin :


L'enclos des lions d'Asie jouxte celui des tigres et lui ressemble beaucoup, visible derrière un large fossé :

Les deux derniers félins sont visibles derrière des grandes vitres, dans une ambiance de grotte. Panthères de Perse :


Panthères des neiges :


Une grande volière immersive avec divers oiseaux de type cigognes sert de préambule à la prochaine installation que nous allons voir :

En effet, nous pouvons entrer alors dans la serre tropicale asiatique du Zoo de Cologne, appellée simplement "Regenwald", soit "forêt tropicale". La serre est sur deux niveaux : on y entre par le haut, sur des pontons, avant de passer sous un tunnel en faux rocher longeant la cascade, pour arriver au niveau inférieur. Divers oiseaux y vivent en accès libre :





Dans le tunnel, une exposition présente le problème du trafic des oiseaux chanteurs.

Sur la passerelle puis dans le tunnel, l'on longe des volières hautes, où habitent diverses espèces de calaos et oiseaux rares d'Asie du sud-est ,ainsi que des loutres naines :






C'est dans le tunnel que se trouve une installation uniquement intérieure, donc plutôt étriquée, pour les gibbons :


Ainsi que ce qui était l'un des derniers enclos à dendrolagues de Matshie en Europe, situation qui vient juste de se terminer par la mort du dernier individu :


Juste à la sortie, un petit nocturama abrite des rats des nuages :

