Après une longue absence, je prends le temps de revenir sur le forum que je connais depuis plus de 15 ans, et à qui je dois une grande partie de ma culture et de ma curiosité zoologique.
L'été dernier, j'ai eu l'occasion de découvrir plusieurs zoos d'Allemagne, de Belgique et de France, ayant passé du temps dans la zone frontalière de ces trois pays.
Je vais essayer de trouver le temps pour vous présenter ces visites en images.
Je précise que je ne suis pas un rédacteur de compte-rendu très sérieux, je ne note ni ne retiens les noms de toutes les espèces vues, surtout les animaux dans des enclos mixtes ou les poissons, reptiles, etc. D'avance pardon pour ce manque de rigueur, l'idée est plutôt de vous transmettre les ambiances, les lieux et mon ressenti.
Et merci d'avance à celles et ceux qui voudront préciser et compléter les données manquantes !
Je commence par le premier zoo visité, qui a je pense les honneurs d'un compte-rendu ici pour la toute première fois. C'est un petit zoo allemand, peu connu et qui fait rarement l'actu :
Neunkircher Zoo
Vous pouvez vous repérer en suivant le plan :
https://neunkircherzoo.de/wp-content/up ... 2_2020.pdf
A noter que ce plan date de 2020, et il est intéressant pour voir l'évolution récente du zoo.
Le zoo de Neunkircher est un petit zoo situé sur une parcelle globalement boisée, sur les hauteurs de la ville. Indice qui ne trompe pas : le parking est gratuit, ce qui montre qu'on n'est pas en pleine agglomération. Pourtant, à la droite directe de l'entrée se trouve une barre d'immeubles, ce qui est un peu étonnant.
Entrée :


La première installation est toute neuve, ne figure même pas sur le plan du site internet. C'est un complexe de deux petites volières, reliées au même bâtiment.
Dans les tonalités chinoises et entourée de bambou, cette zone est un hommage au Père David, le fameux missionnaire français qui a découvert le panda géant.
Pas de gros nounours bicolores ici, mais des garrulaxes à huppe blanche, des perruches de Derby, des écureuils de Swinhoe et des tamias du Père David.
Volières du Père David :




De l'autre côté du chemin, une fosse à porcs-épics paraît plus ancienne :

L'on monte ensuite dans la forêt, sur un chemin qui serpente et avec une pédagogie tournée sur les rapaces :

Et nous atteignons la zone du spectacle d'oiseaux, avec une succession de rapaces sur des piquets. Globalement, les installations font assez amateur, avec un tout petit snack en bois et ses parasols aux couleurs des marques de glace.



Plus intéressant est, à l'écart, la zone dédiée à la chouette chevêche, avec si j'ai bien compris des volières non visibles et un programme de réintroduction :


Une tour de bois était inaccessible, dommage car la vue doit être sympa :

Nous redescendons alors, en longeant une petite prairie qui épouse la pente. Je découvre avec surprise qu'il s'agit de l'enclos des éléphants d'Asie. Je n'avais jamais vu un enclos aussi pentu pour cette espèce. La zone daterait de 2004, avec un bâtiment accessible aux visiteurs. Un deuxième enclos se trouve de l'autre côté, plus petit mais avec une jolie roche affleurante.
Deux femelles vivaient ici, Trinh et Hoa :






Quelques petits terrariums sont visibles chez les éléphants, avec notamment rats des moissons, cétoines du Congo, blattes souffleuses de Madagascar, :

Une très ancienne fossse à babouins, très "vieux zoo allemand" est visible dans la foulée :


Nous arrivons alors au complexe d'enclos des carnivores. Toute la zone est relativement récente, car elle a moins de 10 ans. Elle se situe là aussi sur une partie pentue, et les enclos sont un peu les uns sur les autres, ce qui fait que l'on peut voir certains fauves et leurs voisins du dessus qui les surplombent.
L'enclos des panthères des neiges est plutôt bien travaillé pour être immersif et faire penser à un petit bout d'Himalaya. J'ai bien aimé les grands supports pédagogiques, avec des vidéos tournées sur le terrain, et présentation du matériel des scientifiques (pièges caméras, etc).






Un peu plus loin, se trouve un magnifique enclos des dhôles, noyé dans la végétation. Le chemin le longe par le bas, le contourne puis le surplombe. Très bel espace.


Le chemin grimpe fort, l'enclos des ours bruns est face à nous, mais il est petit et décevant. On distingue au-dessus un lion blanc...



Effectivement, juste au dessus des ours se trouve le nouvel enclos des lions blancs.
Cet espace n'existait pas en 2020 d'après le plan. Il semble que le zoo ait décidé de scinder en deux l'enclos des ours bruns pour y faire venir des lions blancs.
Un choix sûrement commercial, mais cela donne deux mauvais enclos alors que cette zone à carnivores était plutôt intéressante. Peut-être que les lions sont là temporairement en attendant un autre enclos ? Deux mâles vivaient ensemble.


J'ai alors pris un mignon chemin dans la forêt, qui serpente puis longe un enclos avec nandous de Darwin et guanacos :



La sortie de la forêt débouche sur l'enclos des zèbres, un petit espace extérieur.

Les zèbres jouxtent l'enclos des girafes, mais je n'ai pas vu de possibilité de cohabitation :



De l'enclos des girafes, on devine sur les dessus une installation qui ne me disait rien de bon à première vue, tant elle paraissait ancienne.

Juste à côté des girafes, une espèce peu connue mais que j'apprécie beaucoup est mise à l'honneur : les hyènes rayées. Deux enclos de taille moyenne, reliables, hébergeaient chacun un individu. Ce n'est pas immense, mais j'ai apprécié la pédagogie autour de cet animal étonnant (et dans leur cas, peu farouches).








Nous voilà partie sur un long circuit en fin de parc, où nous avons majoritairement des espaces à herbivores. Le plus vaste est la prairie des cerfs axis et des antilopes cervicapres :

