Je crée ce nouveau sujet, l'autre (viewtopic.php?f=8&t=16575) n'étant pas vraiment lié, car je voudrais partager avec vous quelques photos du zoo de Pont-Scorff tel qu'il était avant sa fermeture, aucun compte-rendu avec photos n'ayant été fait à ma connaissance sur ce forum, du moins récemment, mais je me trompe peut-être !
Il serait intéressant de pouvoir ainsi comparer l'ancien et le nouveau parc qui devrait rouvrir en juin prochain sous le nom des "Terres de Nataé", il sera possible de voir qu'est-ce qui a changé, qu'est-ce qui a été laissé tel quel, etc.
La réouverture sera d'ailleurs un sacré évènement après les péripéties de l'affaire rewild.
En revanche, il y a beaucoup de photographes vraiment talentueux sur ce forum...et je n'en fait pas partie, veuillez donc m'excuser à l'avance pour la qualité de certains clichés

Le parc est situé dans un espace très boisé, le cadre est indiscutablement agréable, avant même d'avoir franchi la grille d'entrée, mis à part les racines de bambous qui se font assez envahissantes par endroit. Le potentiel du site est je pense vraiment important.


alentours de l'entrée du parc.
Le visiteur, à peine entré, se retrouve nez à nez avec un groupe de pélicans frisés, qui cohabitent avec des grands cormorans dans un enclos de taille moyenne à ciel ouvert et agrémenté d'une cascade et de quelques palmiers. Le sol est surélevé, de sorte qu'on peut vraiment fixer les oiseaux dans les yeux. Ceux-ci ne sont séparés du public que par une petite vitre, la proximité est donc assez forte, c'est toujours un élément marquant lors d'une visite.
Un peu plus haut, en remontant la colline, le visiteur peut observer un couple d'aigles pêcheurs, qui possèdent une volière de bonne taille, quoique un peu trop vide. Les rapaces passent le plus clairs de leur temps sur les contreforts rocheux au fond.

Volière des aigles pêcheurs
En continuant de remonter la colline, on découvre une autre volière de petite taille et basse de plafond (dommage pour un animal arboricole..) abritant un binturong.

Juste à coté, des wallabys de Bennett et des émeus se partagent un enclos pentu de taille moyenne et bien ombragé. En face, un pauvre cacatoès des Moluques aux ailles taillées est présenté sur un parcours de branches et de cordes. Désormais au sommet de la colline, le visiteur entre dans la zone des primates, un concert de cris le laisse alors deviner la présence d'une troupe de babouins hamadryas, qui ont un enclos terreux séparé du public par une clôture électrique, puis par un fossé en pente douce. Les loges des babouins sont en revanche minuscules (elles sont visibles de par une vitre, comme celles de la plupart des animaux du parc).

En face, en faisant le tour de la fosse des hamadryas, quelques makis varis noirs et blancs se partagent une île un peu étroite et doté d'agrès somme toute assez classiques. On constate la présence de d'abord une puis deux puis trois puis de beaucoup d'autres tortues de Floride, je ne sais pas si le parc les collectes et les rassemble mais cela semble probable. En tout cas, aucun panneau ne les mentionnaient.

Makis varis et tortues
En continuant de faire le tour de la fosse des babouins, on découvre une seconde île plus grande et plus aménagée, habitée par des makis cattas et par une oie non identifiée (quelqu'un peut m'aider ?). Les tortues de Floride sont aussi présentes si l'on regarde attentivement.

Makis et oies
Après avoir fait totalement le tour de l'installation des babouins, le visiteur se retrouve devant un enclos que j'avait trouvé très intéressant : Sur la base d'un faux temple en ruine, des singes de Brazza, des mangabeys à colliers blancs et des mangabeys à joues grises cohabitent ensemble. Ce sont des animaux que je trouve magnifiques, mais qui sont un peu délaissés par les parcs zoologiques, c'est regrettable car ils sont menacés de surcroit.

Mangabey à collier blanc et Singe de Brazza

Enclos des cercopithèques.
Sortant alors de la zone des primates, le visiteur trouve à sa gauche un enclos légèrement en pente, dans lequel des porcs épics communs cohabitent avec d'assez bagarreuses tortues sillonnées. A sa droite, des chiens viverrins vivent dans une installations assez simple et de taille équivalente.


Chiens viverrins.
Juste à coté, des tortues géantes des Seychelles disposent d'un enclos avec un petit bassin et quelques palmiers, qui ne masquent pas le fait que celui-ci est bien plus petit que les deux autres enclos précités. les tortues restent dans leurs loges de toute façon.

Pré des tortues géantes des Seychelles.
En tournant par la suite à droite, il est possible d'entrer dans le reptilarium du zoo. Deux fausses statues égyptiennes donnant au bâtiment un aspect un peu "en toc" nous accueillent .
L'intérieur est à la fois sombre, chaud et humide. Un grand vivarium à l'entrée était occupé par des crocodiles du Nil, qui ont quittés les lieux ensuite car devenus trop grands.
Les autres vivariums (une dizaine), beaucoup vraiment trop étroits, quelques uns de taille convenable, accueillaient avant tout des varans, des iguanes et des serpents constricteurs, plus une seule espèce d'amphibien. Les chats des sables dont la volière est adossée au reptilarium ont également une loge commune (j'avait compté quatre individus).

Entrée du reptilarium

Intérieur
En ressortant, et en remontant une petite pente, l'on découvre une énième fosse ou comme un peu partout ailleurs, des suricates vont et viennent. En poursuivant son chemin, plusieurs statues laissent deviner que les grands animaux africains vont êtres à l'honneur.

Statue de lion
Autour d'un grand bâtiment tentant d'évoquer une architecture orientale, des lions blancs dorment dans leur fosse. La végétation fait bon effet, même si ce n'est pas très grand.

Fosse des lions blancs
En face, un pré de taille moyenne avec une bauge abrite un rhinocéros noir assez discret, animal qui fut sans doute la plus grande rareté du parc( mais qui est malheureusement mort depuis).

Installation du rhinocéros noir.
En retournant le long du grand bâtiment, le visiteur se retrouve devant la plaine africaine, qui est un grand enclos au sol terreux d'un coté ( le long du bâtiment) et herbeux de l'autre, les visiteur passant au dessus du passage reliant les deux parties.
Autruches, élands du cap, watusis, gnous, nyalas et zèbres paissent autour de deux girafes qui ne semblent appartenir à aucune sous-espèce, et qui ne peuvent sortir de la zone terreuse. Elles passent beaucoup de temps à manger les friandises que les visiteurs leurs donnent..

Plaine africaine

Plaine africaine

Au bout de la plaine africaine, le visiteur peut observer l'enclos des éléphants asiatiques, mais j'en reparlerait plus loin.

Voilà pour l'instant je vous envoie la suite tout à l'heure.