Australis est le pavillon accueillant la faune australienne du parc. Si j'ai trouvé original le fait que les kangourous aient une grande loge intérieure visible, ce qui a surtout retenu mon attention c'est la superbe volière du couple de Talégalle de Latham que Bâle est l'un des rares parc à reproduire.

Talégale de Latham
L'Affenhaus date de 1969 et pourtant, rénovée récemment, elle constitue ce que j'ai pu voir de mieux pour les primates dans un zoo urbain. On ne peut évidemment égaler les parcs possédant des installations forestières (Bien que les bâtiments soient souvent mauvais) mais avec l'ajout des hautes volières extérieures tout semble répondre aux besoins de ces animaux.

Chimpanzé

Gorille des plaines de l'ouest
La maison des oiseaux étant totalement en travaux c'est vers l'installation des éléphants que je me dirige. Tembea constitue le nouveau complexe des pachydermes, réalisé à l'exact emplacement de l'ancien. De ce que j'avais vu en photos ça semblait franchement pas mal et puis la réalité est évidemment tout autre... C'est minuscule et en regardant en détails ça ne semble pas non plus fort aménagé ni enrichi comme ce peut être le cas à Zurich. Le débat reste toujours le même sur la présence de ces animaux dans des parcs urbains. Cependant quel plaisir de revoir "Tusker" que j'avais pu admirer à Wuppertal. Même avec une défense en moins ce mâle reste impressionnant et emblématique. Tout le monde espère qu'il soit aussi productif que dans le parc allemand. Le bâtiment quant à lui est de bonne facture et très esthétique. A l'intérieur des terrariums africains présentent une colonie de fourmis et une arrivée toute fraiche : Un macroscélide de Peters. Bien que les ayant observé à plusieurs reprises dans divers endroits, cette petite bestiole me fascine toujours autant !

Macroscélide de Peters

Tusker, mâle éléphant d'Afrique
Gamgoas nous emmène vers cours d'eau africains. Le pavillon, encore une fois poussé esthétiquement, se compose de terrariums ouverts entre lesquels virevoltent les oiseaux. Des baies vitrées nous permettent de contempler le groupe de lions. Je suis particulièrement amoureux de ce genre de présentations qui recréent des mini biotopes.

Crocodile du Nil

Cici petit-chanteur
Etoscha-Haus nous fait une nouvelle fois voyager en Afrique mais cette fois-ci vers les kopjes. Il s'agit certainement du pavillon dans lequel j'ai passé le plus de temps. Les terrariums ouverts m'ont une nouvelle fois comblé. Observer les sublimes guêpiers et les tisserins à l'œuvre est un régal !



Républicain social

Ecureuil du Cap


Suricate
La petite extension du parc nous permet d'observer de grands mammifères timides dans des installations qui répondent à ce besoin. L'enclos des hippopotames nains n'est pas immense en superficie mais il est difficile d'y observer les animaux tant la végétation est dense.

Hippopotame nain
Sur cette photo s'achève mon petit compte rendu de Bâle qui ne présente pas l'entièreté du parc mais plutôt les lieux qui m'ont marqué et dans lesquels j'ai réalisé ces clichés. Je pense donc pouvoir inscrire ce parc Suisse dans mes coups de cœur pour la faible superficie du parc qui lui offre un aspect intime et familial, sa végétation dense qui nous fait presque oublier les immeubles voisins, sa pédagogie poussée, ses installations modernes et de qualité et surtout, SURTOUT, cette multitude de pavillons !