Visiter les zoos d'un autre continent est toujours enrichissant en terme de découverte de nouvelles espèces et je suis à ce titre, surpris que ces zoos soient aussi méconnus en comparaison avec les parcs asiatiques qui attirent nombre de passionnés.
J'ai pu visiter le parc lors de deux séjours ayant eu lieu en Aout 2016 et Septembre 2017. Lors de ma visite au Brésil en Avril 2017, le parc était fermé afin de se protéger de la fièvre jaune qui frappait notamment les singes.
Comme de nombreux parcs d'Amérique du Sud (enfin ce que j'en ai vu à travers Internet), le zoo peut se visiter en voiture. Plus qu'un safari il s'agit d'utiliser son véhicule pour aller d'un enclos à un autre pour économiser quelques mètres de promenade dans un cadre naturel. Une démarche donc peu écologiste, consommatrice d'espace et inesthétique dans un pays où le travail de conscientisation est gigantesque.
Voici le plan du parc avec grosso modo les animaux emblématiques de chaque zone :

J'ai à chaque fois commencé ma visite par la porte n°2, située en haut à droite du plan.
Après une longue allée traversant une forêt sèche où l'on pourra débusquer des ouistitis à toupets noirs et des pénélopes en venant tôt, la première installation qui attirera l'oeil du visiteur sera celle des éléphants. Mais je la traiterais plus tard avec les autres grands mammifères africains.
En effet, je me suis vite tourné vers un ensemble de trois blocs de volières. Le premier, de taille moyenne, est organisé autour d'un petit bâtiment et divisé en trois, l'une des volières occupant la moitié du cercle formé par la structure. La plus grande des volières accueille des ibis rouges, des ibis mandores, des râles de Cayenne (Aramides cajanea) et des grues couronnées noires. Les deux autres accueillent des vautours papes pour l'une et des aras chloroptères ou macaos pour l'autre.

Zone des volières


Premier bloc

Les trois blocs, le prmeier à gauche, le petit sur la droite et le grand au fond


Râle de Cayenne

Ibis mandore
Le second bloc est plus petit mais n'est composé que d'une seule volière au fond rocheux pour des touracos à joues blanches, des grues couronnées noires et des faisans dorés. Enfin le bloc principal s'articule autour d'un bâtiment anguleux aux couleurs criardes. L'arrière du bâtiment est longé d'une grande volière végétalisée donnant accès à des loges intérieures tandis que les autres faces donnent sur de petites volières bétonnées et étroites avec peu de végétation. Le grillage très fin ne favorise ni l'observation, ni les photos mais la collection est digne d'intérêt. Entre mes deux visites, la répartition des espèces a évolué, certaines ayant disparu pendant que d'autres les remplaçaient.


La grande volière


Les affreuses petites volières



Touraco à joues blanches, une espèce dont le parc détient de nombreux spécimens et visibles également au marché aux oiseaux
J'ai pu voir de nombreuses espèces dans la grande volière au cours de mes visites dont nombre sont introuvables en Europe. En voici une liste illustrée non-exhaustive :

Oiseau inconnu, probablement de la famille des tangaras


Un individu solitaire de l'improbable kamichi cornu



Tinamou noctivague

Tinamou brun



Oriole à épaulettes

Carouge chopi

Paroare dominicain



L'incroyable araponga à gorge nue


Sicale bouton d'or



Calliste passevert


Conure à joues blanches


Saltator olive

Tangara cannelle
Les volières ne sont pas en reste avec nombre de petites espèces qui m'étaient inconnues. Malheureusement il est moins plaisant de les voir évoluer dans ces petits espaces dénudés.

Toui à front d'or

La splendide et menacée oriole des campos



Lophospingue à calotte noire



Le superbe pic à chevrons d'or n'était malheureusement plus visible lorsque je suis revenu

Tangara pullirion

Choucador pourpré


Sporophile de Maximilien

Carouge guirahuro

Paroare couronné

Chardonneret de Magellan

Chardonneret de Yarrell, classé "Vulnérable"

Tangara à galons blancs

Calliste à tête dorée


Calliste de Desmaret

Tersine hirondelle

Tangara à bec d'argent

Saltator à gorge noire