
C'est un zoo public. Le prix d'entrée est à 6€, 4€ en tarif réduit.
Tout d'abord, on voit que le parc a été marqué par la tempête ! Plusieurs arbres ont été abimés (pour certains, je les abattrais même complètement...) mais des nouvelles plantations auront surement lieu durant la période de fermeture. Plusieurs enclos ont été abimés, et certains sont vides et servent à entreposer les décombres. Mais dans l'ensemble, il y a vraiment eu du bon travail de fait, et le parc est tout à fait visitable !

Juste après avoir payé l'entrée, on peut voir sur la droite, un petit cours d'eau est le lieu de vie de quelques flamants roses (Phoenicopterus ruber roseus) :

Sur la gauche, un petit enclos sableux est occupé par des fennecs (Vulpes zerda) (que j'ai juste distingués dans leur abris.) Cet enclos n'est pas bien grand, et serait plus adapté pour des animaux tels que les suricates par exemple.

Cet enclos est surmonté par une "boule" grillagée dans laquelle vivent des gibbons lar (Hylobates lar) (visiblement un couple et leur petit) C'est structure est visiblement ancienne, et on ne peut que souhaiter sa disparition dans les années à venir... Néanmoins, les animaux qui y vivent m'ont semblé particulièrement actifs.


En suivant le sens de la visite, et en allant donc sur la droite, on arrive face à l'enclos des éléphants d'Asie (Elephas maximus). Il s'agit de deux femelles, qui doivent surement provenir d'un zoo car elles sont assez stéréotypées. Néanmoins, chaque après-midi elles ont droit à leur séance de training avec les soigneurs (que l'on peut observer discrètement à travers des vitres.) Même si on pourrait évidemment souhaiter plus grand, je trouve que cet enclos n'est pas si mal pour deux animaux à la retraite. Il est agrémenté d'un bassin (pas immense, mais dans lequel elles peuvent se baigner entièrement toutes les deux), de troncs et est planté d'arbres.






A l'extrémité de l'installation des éléphants, un enclos de taille moyenne abrite des cochons du vietnam :

En continuant, on peut observer plusieurs enclos sur la droite, donc ceux des loups à crinière et des cabiais, sur lesquels je reviendrai plus tard.
On arrive ensuite à la zone océanienne du parc : Un enclos sur la droite héberge normalement un (des ?) casoar(s) (Casuarius casuarius) mais je n'ai rien observé dedans.

L'enclos que l'on contourne sur la gauche, forme une petite plaine australienne hébergeant des émeus (Dromaius novaehollandaiae), des wallabies de Benett (Macropus rufogriseus) et des cygnes noirs.



En suivant le chemin, on passe derrière l'installation des éléphants (on peut voir les enclos intérieurs à travers des vitres) et on arrive à l'enclos des pumas (Puma concolor). Leur enclos est de taille moyenne, mais assez bien aménagé, herbeux, avec des arbustes, des branchages et un bassin :


L'enclos qui nous apparait ensuite est celui des girafes de Rothschild (Giraffa camelopardalis rothschildi)). Leur bâtiment a été bien abimé par la tempête.


Accolée à l'arrière du bâtiment des girafes, l'ancienne volière des colobes a été réaménagée pour accueillir des aras ararauna et chloroptère (même s'il est écrit macao ?)

En continuant, on peut observer sur la droite des espèces de paddocks assez anciens, où vivent des zèbres de Chapman (Equus burchelli chapmani) dont deux petits.

L'enclos que l'on contourne ensuite, et l'ancien enclos des lynx d'Europe (Lynx lynx), partis depuis la tempête qui a démoli la clôture de leur enclos.


En le contournant, on peut accéder au bastion, qui fait office de lieu de pâturage à un troupeau de guanacos (Lama guanicoe), mais lors de ma visite il était fermé pour raison de sécurité.
Le chemin continue, repasse prés des zèbres, puis devant une grande volière qui accueille désormais les colobes (Colobus guereza), depuis le départ des chimpanzés pour Touroparc. Bien que de conception ancienne, celle-ci est tout de même de grande taille, et un effort d'enrichissement a été fait (même si on peut déplorer son coté pas très naturel) :


Un peu plus loin, une petite volière ronde abrite des gris du Gabon (Psittacus erithacus erithacus) :

Le chemin conduit ensuite à une allée entre les fortifications. Sur la gauche, l'enclos agrémenté d'une pièce d'eau est celui des hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius), un couple visiblement :







Sur la droite, une volière me paraissait triste et surpeuplée. J'ai rapidement compris qu'elle ne servait qu'à garder les cigognes (Ciconia ciconia) et les ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus) depuis la destruction de la grande volière, à cause de la tempête.

La volière suivante, sommairement aménagée, abrite des vautours fauves (Gyps fulvus) et des calaos terrestres (Bucorvus leadbeateri) :


Et l'enclos qui suit est celui des grues antigones (Grus antigone) :

Avec des ibis encore en liberté :

L'allée tourne légèrement. A droite, un enclos de taille moyenne, herbeux et planté d'arbustes accueille des antilopes cervicapres (Antilope cervicapra) :




Celui en face, est occupé par des bœufs de watusi (Bos primigenius taurus) :


L'enclos qui suit celui des antilopes est celui des autruches (Struthio camelus) :


(à noter que l'espace entre les deux sera à mon avis utilisé pour agrandir l'un des deux enclos ?) :

Après les watuzis, un enclos abrite des porcs-épics (Hystrix cristata). A noter que cet enclos est une ancienne fosse à ours qui a été comblée.

En suivant le chemin, qui remonte, on revient à la plaine australienne, déjà visitée. On arrive alors à plusieurs enclos, hébergeant des espèces sud-américaines.
Le premier enclos est celui des loups à crinière (Chrysocyon brachyurus). Il est de taille correcte, est assez bien aménagé :



En le contournant, on emprunte un petit pont, qui nous permet sur la gauche, d'admirer cet enclos sous un autre angle, et à droite deux enclos similaires de taille moyenne, agrémenté de troncs et d'un bassin et au sol terreux pour le premier, sableux pour le second, accueillent respectivement des cabiais (Hydrochaeris hydrochaeris) :

Et des maras (Dolichotis patagonum) :

En levant la tête, on peut apercevoir un petit tunnel grillagé, qui relie une petite ile sur la gauche (cette partie, a été très abimée par la tempête du mois d'aout)

... à un petit bâtiment sur la droite, qui forme avec la petite ile, l'installation des ouistitis à toupet blanc (Callitrix jacus), nouveauté 2008 :


En continuant, on peut voir sur la gauche, un enclos en longueur, séparé en plusieurs parties, qui est celui des chameaux de Bactriane (Camelus bactrianus) :


Et sur la droite, l'ancienne fosse des magots, qui a été reconvertie (bof bof le résultat...) pour devenir le lieu de vie de coatis (Nasua nasua) et de ratons laveurs (Procyon lotor). La cohabitation de ces deux espèces peut sembler surprenante, pourtant, elle existe dans la nature.

A coté, un plan d'eau est agrémenté d'une ile, qui accueille un petit groupe de pélicans gris Pelecanus rufescens, provenant du parc de Villars les Dombes :

On se retrouve alors face à trois enclos, parmi les derniers aménagés dans le parc. Le premier était destiné à accueillir les ours bruns (Ursus arctos) qui étaient autrefois dans les fosses. Mais alors qu'ils venaient d'y emménager, ils sont finalement partis vers un autre parc qui apparemment possède de grands espaces pour ces animaux (??) Leur enclos est donc vide, et un panneau indique qu'une nouvelle espèce devrait y être installée (Pourquoi pas des ours malais ou à collier, ou des panthères ? Pour rester dans le biotope asiatique avec les deux autres espèces.)


La second, est l'enclos des lions d'Asie ([img]Panthera%20leo%20persica[/img]). Mais je n'ai observé aucun animal, et je me demande s'ils ne sont pas partis pour être remplacés par d'autres spécimens ?

Le dernier, muni d'un bassin avec aqua-vision, accueille des animaux qui ont été très à la mode ces derniers temps, malgré leur peu d'intérêt sur le plan de la conservation : les tigres blancs ([img]Panthera%20tigris[/img]). Le directeur reconnait clairement que cette espèce (qui n'en est même pas une) n'est pas menacée, mais elle a l'avantage de faire venir du monde. Enfin cela dit, à regarder c'est quand même un bel animal ! (Par contre, je ne comprends pas bien, la carte indique qu'ils sont originaires d'Asie du Sud-Est ?!)





Sur la droite, on peut observer les restes de la grande volière qui hébergeait autrefois les cigognes et les ibis sacrés, mais qui a été détruite par la tempête :

Enfin, sur la gauche, juste avant de rejoindre la sortie, un petit enclos muni d'un bassin est le lieu de vie de bernaches :

En conclusion, le parc zoologique de Maubeuge, malgré les dégats causés par la tempête, et en dépit de certains enclos vieillissants (gibbon, zèbres...) est un parc qui vaut le coup d'être visité. Les nouveaux enclos (ouistitis, tigres blancs, lions d'Asie...) sont assez bien aménagés. On peut espérer que le parc va continuer dans cette voie. Je rajouterais aussi que ce parc est assez complémentaire avec celui de Lille, dans la mesure où il accueille surtout des espèces de grande taille, à l'opposé de Lille qui en présente surtout des petites.