Nous arrivons ensuite dans la partie où sont présenté les primates du parc, de nombreuses espèces sont encore présenté et certaine sont très rares. La première espèce que l’on peut voir est la plus récemment arrivée, des magots (
Macaca sylvanus) aussi appelé macaque de Barbarie sont présenté dans une installation provisoire. Cette grande volière n’est pas accessible au public et n’est pas très esthétique mais elle est très bien aménagée pour ces singes, on trouve de nombreux agrès et même des hamacs. Une volière toute proche a aussi était installée afin de prévoir un éventuel isolement.

Enclos des magots.
Deux enclos s’offre aux visiteurs ensuite, ils sont de conception identique, tous deux sont accolé à un rocher, ils sont formés de « paliers » à différentes hauteurs. Au plus près du public, la fosse atteint quasiment deux mètres, cette présentation sans barreaux et le reflet du style Hagenbeck sur lequel le zoo c’est inspiré. La première fosse est actuellement inoccupée mais on y trouvait des macaques du Japon (
Macaca fuscata) jusqu’en 2007.

Ancien enclos des macaques japonais à l’abandon.

Macaques japonais (
Macaca fuscata) ; photo prise en 2007.
La fosse suivante est beaucoup plus vaste et héberge près de quarante babouins de Guinée (
Papio papio), cette espèce bruyante s’agite souvent et se chamaille, les visiteurs devant cet enclos plein d’animation sont toujours nombreux. Ce groupe reproducteur est l’un des plus grands du Monde et c’est une fierté du zoo depuis de nombreuses années.

Fosse des babouins.


Babouins de Guinée (
Papio papio).
En face, trois îles à singes ont était érigées au milieu d’un plan d’eau à l’ouverture du parc, elles ont hébergé différentes espèces de primates et même des anthropoïdes, en effet des chimpanzés y étaient présentés jusque dans les années 90. Aujourd’hui, la première île est le lieu de vie d’un couple d’atèle noir (
Ateles chamek) qui se sont reproduit en 2005, cette naissance a été reconnue dans le monde des zoos puisque seul les parcs français présente cette espèce en Europe (Doué, Vincennes et Besançon).

Île des atèles.


Atèle noir (
Ateles chamek).
La deuxième île héberge une femelle gibbon identifié comme étant à favoris blanc. Son île est aménagée avec des agrès et un ballon dans un filet. De nombreuses espèces de gibbons ont vécut au zoo de Vincennes et elles se reproduisaient presque toutes.

Île du gibbon.

Gibbon à favoris blanc hybride (
Nomascus leucogenys)
La troisième et dernière île présente une espèce de lémuriens rare : le vari à ceinture blanche (
Varecia variegata subcincta). Le zoo a réussi à obtenir trois mâles mais ils étaient autrefois présentés en groupe reproducteur. Encore dernièrement, des varis roux (
Varecia variegata rubra) vivaient à leur côté.

Île des varis.

Vari à ceinture blanche (
Varecia variegata subcincta).
Les berges de l’étang entourant les îles sont occupées par quelques pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus).

Pélicans blancs (
Pelecanus onocrotalus).
Nous arrivons ensuite à proximité de la sifakière, ce bâtiment est le plus récent est donc le plus moderne, il a été construit afin d’accueillir des sifakas qui sont de rares lémuriens. Ce rocher est accolé à une galerie où l’on peut voir des primates diurnes, je commencerais tout au bout c'est-à-dire à l’installation intérieure des singes hurleurs.

Sifakière.
La première espèce que l’on peut voir dans la galerie est donc le singe hurleur noir (
Alouatta caraya), six individus vivent dans trois enclos intérieur et on accès à une île que j’ai évoqué en début de compte-rendu. Cette espèce est assez rare en captivité et le zoo de Vincennes les reproduits, le dernier né datant de fin 2007. Le zoo de Vincennes est resté longtemps le seul parc en France à présenter cette espèce mais il a été rejoins en 2007 par le zoo de Montpellier avec sa serre amazonienne.

Enclos des hurleurs.


Hurleur noir (
Alouatta caraya).
L’enclos suivant, est le lieu de vie en permanence de ouistiti à toupets blancs (Callithrix jacchus) qui ont été récemment rejoint par des sakis à face blanche (
Pithecia pithecia). Ces deux espèces étant présenté en couple, le parc espère obtenir des résultats en matière de reproduction dans les prochaines années.

Enclos des sakis et des ouistitis.

Saki à face blanche (
Pithecia pithecia).

Ouistiti à toupets blancs (
Callithrix jacchus).
L’installation suivante héberge l’espèce phare de l’actuel zoo : le sifaka aussi appelé propithèque couronné (
Propithecus verreauxi coronatus). Le zoo possède depuis longtemps des sifakas mais il ne pouvait pas être présenté dans de bonne condition c’est pourquoi on a construit la sifakière, les propithèque se sont reproduit de nombreuses fois à Vincennes et tout les sifakas présent en captivité dans le monde (Une vingtaine) sont issu de l’élevage de Vincennes. Une dizaine de ces promisiens vit au parc mais la plupart des individus sont invisible en hiver car ils ont leur installation intérieure sous la sifakière et sorte dans la grande volière, par contre, trois sifakas sont toujours visibles dans la galerie des primates dans un enclos agrémenté de quelque structure d’escalade. Au centre de cet espace se trouve une grande volière, elle servait à entraîner Linoa (Une femelle avec une malformation mammaire) à s’occuper de son petit malgré qu’il soit nourri par les soigneurs. Cela a réussi avec son premier petit Tilavo qui est né le 4 janvier 2007 mais ça a échoué avec le deuxième né 24 décembre 2007, Kibongo, il est mort peu après l’annonce de sa naissance au JT le 21 février 2008. Un autre petit etait né en janvier 2007 dans le groupe qui sort dans la volière et un autre en début 2008 mais on ne sais toujours pas le sexe car ce groupe n’est pas encore sorti.

Installation intérieure des propithèques.



Propithèque couronné (
Propithecus verreauxi coronatus).
Le visiteur est ensuite amené à quitter cette galerie puis à monter quelques marches sur la droite, il se retrouve ici au cœur de la sifakière et peut observer par une large baie vitrée l’intérieur de la volière qu’il a à sa gauche, on peut y admiré des sifakas en été.

Volière estivale des sifakas.
On peut continuer à avancer à l’intérieur de se rocher en direction de l’enclos des anatidés et des ibis et on peut voir sur la droite une volière assez basse mais agrémenté de structure d’escalade, cette dernière est occupée par trois grands hapalémurs (
Hapalemur simus), il bénéficie d’habitude d’une île dans la zone des primates mais ils ont contracté une maladie qui pourrait être fatale pour tout les singes du parc. Le zoo du bois de Vincennes présente depuis longtemps des hapalémurs et les reproduit très bien, cette espèce aurait probablement disparu sans l’initiative du zoo de Vincennes, de celui de Jersey et du zoo de Cologne. Les petits qui étaient nés au zoo sont partis vers un autre parc français : La citadelle de Besançon. Cette cage n’est pas indiqué et il est très difficile d’observer les animaux je vous prie donc de m’excuser pour la qualité de la photo


Volière d’isolement des hapalémurs.

Grands hapalémurs (
Hapalemur simus).