Zooparc de Beauval.

Postez-ici vos comptes-rendus de visites dans les espaces zoologiques français et étrangers...

Zooparc de Beauval.

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 10:10

Zooparc de Beauval
41110 Saint Aignan
France


Image


Informations pratiques pour le bon déroulement d'une visite :

Horaires d'ouvertures :

Le ZooParc de Beauval est ouvert tous les jours, toute l'année :
De 9 heures à la tombée de la nuit.

Tarifs d'entrée :

Adultes (A partir de 11 ans) : 18 €
Enfants (De 3 à 10 ans inclus) : 13 €

Un forfait pour un an (ZooPass) est proposé, aux tarifs suivants :
Adultes : 54 €
Enfants : 34 €

Comment se rendre au Zooparc de Beauval ?

Le Zooparc de Beauval est situé à 225 kilomètres de Paris, soit 2 heures 15 de route, et à 41 kilomètres de Blois, la grande ville la plus proche du parc.
La gare d'arrivée la plus proche est située à St Aignan-Noyers sur la ligne Vierzon-Tours.

Image

Le zoo en chiffres :

Ouvert en 1980

4 000 animaux appartennant à 450 espèces différentes, soit la plus grande collection animale de France

450 000 visiteurs en 2005 et en 2004.

Superficie : 22 hectares


Personnel :


Directeur : Rodolphe Delord
Directrice de la communication et de la pédagogie : Delphine Delord
Vétérinaires : Romain Potier et Baptiste Mulot


Conservation :

Le Zooparc de Beauval est membre de la WAZA (Association des zoos et des aquariums du monde), de l'EAZA (Association des zoos et des aquariums européens), de la CEPA (Conservation des Espèces et des Populations Animales)et de l'ANPZ (Association Nationale des Parcs Zoologiques), et participe à 32 programmes européens d'élevage (EEP). Il finance également des programmes de conservation In-Situ, notamment pour les koalas, les éléphants d’Afrique, ou les orangs-outans.

Aude Desmoulins-Haelewyn est la coordinatrice de l’EEP du tapir terrestre (Tapirus terrestris), et gestionnaire des studbooks du kinkajou (Potos flavus), du tamarin à mains rousses (Saguinus midas), et des deux espèces de calaos terrestres (Bucorvus abyssinicus & Bucorvus leadbeateri).


Historique :

Françoise Delord a toujours éprouvé une grande passion pour les oiseaux, et décida, en 1980 d’ouvrir le « Parc ornithologique de Beauval ». Pendant une dizaine d’années, elle présente au public plusieurs centaines d’espèces, dont certaines très rares en captivité, et s’occupe, avec ses jeunes enfants, de ses bêtes à plumes. Plus de 40 000 visiteurs sont ainsi reçus chaque année.
Ne cessant de s’enorgueillir, le parc décide, en 1989, d’accueillir ses tous premiers fauves et primates. Le succès est immédiat, et le parc aux oiseaux laisse place au « ZooParc de Beauval », qui inaugurera chaque année de nouvelles installations pour ses pensionnaires, qui feront parfois, comme les tigres blanc en 1991, ou les koalas en 2002, sensation.
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 10:11

Image

Après avoir franchi l’entrée du Zooparc de Beauval, le visiteur se retrouve sur une petite place, où se situent deux grandes boutiques de souvenirs, et des distributeurs de boissons.

A sa gauche, il découvre une île herbeuse de grande taille, récemment aménagée. Agrémentée de buissons, de cordages artificiels et d’arbres totalement laissés sans protection, où il n’est donc pas rare de voir évoluer les primates, elle est le lieu de vie de deux espèces malgaches, aujourd’hui relativement communes en captivité :
Le maki catta (Lemur catta) et le vari noir et blanc (Varecia variegata variegata).
A l’occasion de la campagne EAZA 2007, ayant pour thème “La protection de Madagasar”, de nombreux panneaux informatiques y ont été installés, et présentent au public les dangers qui pèsent sur cette île et, par la même occasion, sur les animaux qui y vivent, qui sont pour la plupart, endémiques et menacés de disparition.

Image
Ile des lémuriens

De l’autre côté du sentier, parcouru de quelques bancs, de nombreuses espèces d’anatidés ont élu domicile sur un petit cours d’eau ombragé, qui traverse une majeure partie du parc.
Il s’agit entre autres :

D’érismatures de la Jamaïque (Oxyura jamaicensis),
De bernaches d’Hawaï. (Branta sandwicensis),
De bernaches à cou roux. (Branta rufficollis),
De bernaches à crinière. (Chenoneta jubata),
De canards pilets du Chili. (Anas acuta),
De cygnes à Cou Noir. (Cygnus melanocoryphus),
De cygnes noirs (Cygnus atratus),
De canards colverts (Anas platyrhyncos),
De canards carolins (aix sponsa),
De canards mandarins (Aix galericulata),
De canards siffleurs (Anas penelope),
De dendrocygnes d’Eyton. (Dendrocygna eytoni),
De dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata),
De dendrocygnes fauves. (Dendrocygna bicolor),
D’eiders à duvet (Somateria molissima),
De garrot à oeil d’or (Bucephala clangula),
De garrots albéoles (Bucephala albeola),
D’harles piettes (Mergus albellus),
D’harles couronnés (Mergus cucullatus),
De nettes demi-deuil (Netta peposaca),
De nettes rousses (Netta rufina),
D’oies empereurs (Anser canajicus),
De canards à queue courte (Anas georgica spinicauda),
De pilets des Bahamas (Anas bahamansis),
De sarcelles marbrées. (Marmaronetta angustirostris),
De sarcelle rousses (Anas castanea),
De sarcelles à collier (Calonetta leucophrys),
De tadornes de Belon. (Tadorna tadorna),
De tadornes radjah (Tadorna radjah) et
De tadornes casarcas (Tadorna ferruginea)

Image
Rivière des canards

Image
Nette rousse (Netta rufina)

Image
Sarcelle marbrée (Marmaronetta angustirostris)

Image
Eider à duvert (Somateria molissima)

En face, un petite île, entourée d’un important plan d’eau, abrite une colonie de plus de 70 flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) et de Cuba (Phoenicopterus ruber ruber), qui y construisent leurs nids et y élèvent leurs petits chaque année.

Image
Plan d’eau et île des flamants

Une ancienne rotonde, située non loin de là, abritait autrefois de nombreuses petites espèces de psittacidés, principalement des loris.
Elle a été complètement détruite durant l’année 2007, pour laisser place à une grande installation à manchots. Un enclos en pente, comprenant, en contrebas un bassin en vision sous-marine d’une surface de 300 m², et de 400 000 litres d’eau, permettant de les observer lors de leurs acrobaties aquatiques, et une plage rocheuse de galets, de 400 m², agrémentée d’une légère végétation et de cavités rocheuses leur offrant des possibilités de nidifier, ont été attribué aux 70 manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti) présentées dans cette structure. Ils proviennent entre autres des zoos de Chester, de Vienne, de Zürich et de Prague.
Du haut de l’installation, une vue plongeante sur l’ensemble de l’enclos est proposée aux visiteurs, qui peuvent admirer les animaux, se nourrir grâce à un canon à poissons, installé à l’intérieur du bassin, lors des nourrissages qui leurs sont proposés.

Image

Image
Enclos des manchots de Humboldt

Image
Manchot de Humboldt (Spheniscus humboldti)

Une grande allée, bordée d’une dizaine de petites volières, constitue l’une des plus anciennes parties du parc. Agrémentées de branchages, faisant office de perchoirs aux oiseaux et d’une légère végétation, principalement composée de bambous, leur sol a quand a lui été recouvert d’une finie couche de substrat d’écorces. Ils bénéficient également de loges intérieures, ouvertes durant la journée, leur permettant de se dissimuler facilement du regard du public, et d’avoir un peu d’ombre. Il faut noter que la plupart des espèces sont présentées en couple, et que Beauval est un des plus importants centres de reproduction pour perroquets en France.
Une liste des oiseaux hébergés dans cette installation pourrait être la suivante :

Perruche ondulée (Melopsittacus undulatus),
Conure guarouba (Guaruba guarouba),
Conure soleil (Aratinga solstitiallis),
Grand vasa (Coracopsis vasa vasa),
Amazone vineuse (Amazona vinacea),
Amazone à épaulettes jaunes (Amazona barbadensis), gravement menacé et rarement présenté en captivité,
Grand cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita galerita),
Cacatoès à œil nu (Cacatua sanguinea),
Cacatoès rosalbin (Eolophus roseicapilla),
Calao de Van Der Decken. (Tockus deckeni),
Martin chasseur à ailes bleues (Dacelo leachii),
Microglosse Aude Desmoulins-Haelewyn noir (Probosciger aterrimus),
Eclectus (Eclectus roratus),
Amazone à dos rouge (Amazona festiva festiva),
Amazone farineuse (Amazona farinosa virenticeps),
Cacatoès de goffin (Cacatua goffini),
Perroquet maillé (Deroptyus accipitrinus accipitrinus),
Ara de Buffon (Ara ambigua),
Cacatoès blanc (Cacatua alba),
Ara militaire (Ara militaris mexicana),
Ara rouge (Ara macao),
Cacatoès de leadbeatter (Cacatua leadbeatteri),
Caique à ventre blanc (Pionites leucogaster), et
Pione à tête bleue (Pionus menstruus)

Image
Rangée de volières

Image
Détail d’une des volières, ici occupée par des microglosses noirs

Image
Conure guarouba (Guaruba guarouba)

Image
Conure soleil (Aratinga solstitiallis)

Image
Mâle calao de Van der Decken (Tockus deckeni)

Image
Amazone vineuse (Amazona vinacea)


De grandes volières à l’aménagement plus fourni, totalement rénovées courant de l’année 2007, sont le lieu de vie d’espèces de taille moins modestes, comme le calao terrestre d’Abyssinie (Bucorvus abyssinicus), dont le Zooparc de Beauval gère le Studbook européen, ou l’ara de Lafresnaye (Ara rubrogenys). Ce grand psittacidé très menacé dans la nature (Il n’en subsiste que 2000 individus en milieu sauvage), bénéficie d’un programme d’élevage européen, dont Beauval est fortement impliqué.

Image
Une des volières rénovées, ici pour les aras de Lafrenasye

Le parc est également fier de posséder un important groupe reproducteur de cacatoès des Philippines (Cacatua haematuropygia), sans doute le cacatoès les plus menacé du monde, dont il ne reste que quelques dizaines d’exemplaires sur de petits archipels perdus dans les Philippines.
La destruction de leur milieu naturel, les mangroves,
La chasse et le piégeage d’animaux vivants,
Et les maladies dues à l’introduction d’espèces captives n’ayant pas suivis de contrôles sanitaires sont les principaux facteurs de sa disparition.
En vingt années seulement, ses effectifs ont diminués de 90% !
Des programmes d’élevage ont ainsi été lancés, ayant entre autres pour but de créer de nouveaux espaces protégés et de sensibiliser les populations locales.
Ainsi, sur l’île de Rasa, leur nombre est passé de 30 à 110 individus en 6 ans, et les habitants du pays ont fait de leur île...Une réserve naturelle !

Image
Cacatoès des Philippines (Cacatua haematuropygia)

La plus grande des volière est quand à elle occupée par des rapaces, en l’occurrence un couple de pygargues de Steller (Haliaetus pelagicus), l’un des plus impressionnants aigles du monde. La hauteur de leur installation leur permet de voler librement au milieu des massifs de plantes, mais, jusqu’ici, aucune reproduction n’a été enregistrée, fait que seul l’Espace Rambouillet arrive à maîtriser en France.

Image
Volière des pygargues de Steller

Image
Pygargue de Steller (Haliaeetus pelagicus)
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 10:12

C’est accolé à cette structure que se situe la première serre tropicale du parc : « La serre aux oiseaux ».

Image

Celle-ci, inaugurée en 1994 sur une surface de 2000 m², permet aux visiteurs de se retrouver au milieu de près de 600 oiseaux exotiques, dans une ambiance tropicale au milieu de plantes venues de l’autre bout du monde. Il s’agissait alors d’une des premières du genre en France.
Après avoir poussé la porte, une toute autre atmosphère transporte le public à l’autre bout du monde et, déjà, l’on aperçoit virevolter nombre d’oiseaux multicolores, tandis que des bruits de cascades et des senteurs de fleurs nous entourent. Le centre de la serre est agrémenté d’un petit plan d’eau, où s’abreuvent les animaux, tandis que quelques mangeoires garnies de nourriture font office de poste d’observation privilégiés.

Image

Image

Image

Image
Serre tropicale des oiseaux

Différentes volières entourent le milieu de l’installation, où sont présentés en liberté les oiseaux. Il s’agit en particulier d’animaux fragiles, ou trop imposants pour être lâchés dans la serre. Ils bénéficient de nombreux branchages, et d’une dense végétation, rendant parfois difficile leur observation. Elles sont le lieu de vie de loris cardinaux (Chalcopsitta cardinalis), facilement reconnaissables à leur vive couleur rouge sombre, et dont les zoos d’Asson et de Beauval font partis des seuls parcs français à en posséder, d’un couple de paons du Congo (Afropavo congensis), récemment arrivés, seul phasianidé à être implanté sur le continent africain, en cohabitation avec une femelle eurylaime vert (Calyptomena viridis), d’étourneaux de Bali, également connus sous le nom de martins de Rothschild (Leucopsar rothschildi), sauvé de l’extinction grâce à des programmes d’élevage coordonnés par des zoos du monde entier, de deux couples de Java (Buceros rhinoceros sylvestris), menacés dans la nature par la déforestation des îles indonésiennes, et dont le Zooparc de Beauval, a réussi il y a plusieurs années la reproduction, grâce à la naissance d’un mâle, un fait exceptionnel en captivité, de loriquet à flancs rouges (Charmosyna placentis), de barbicans à moustaches (Lybius dubius), de psittacules de Salvadori (Psittaculirostris salvadorii), petits oiseaux particulièrement rares en captivités, car étant très fragiles, sensibles au stress, et nécessitant une alimentation spécifique, de martins-pêcheurs des mangroves (Halcyon chloris), de loriquets jolis (Charmosyna pulchella), et de trois kinkajous (Potos flavus). Ces derniers font partis d’une des nouveautés 2007 du zoo, qui, avec l’arrivée de Aude Desmoulins-Haelewyn, gestionnaire du studbook (ESB) de ce petit mammifère craintif et rare en parcs zoologiques, en a reçu en provenance du zoo municipal de la ville de Lille.

Image
Volière dans la serre tropicale

Image
Mâle paon du Congo (Afropavo congensis)

Image
Etourneau de Bali (Leucopsar rothschildi)

Image
Calao rhinocéros de Java (Buceros rhinoceros sylvestris)

Image
Barbican à moustaches (Lybius dubius)

Image
Kinkajou (Potos flavus)

Parmi les espèces présentées en totale liberté dans la première partie de la serre, citons :

Le carpophage d’Albertisi (Gymnophaps albertisi),
Le tangara de Banariens (Thraupis banasiensis),
Le tangara de Paradis (Tangara chilensis), très prisé pour ses vives couleurs,
Le tangara écarlate (Pamphocelus bresilius),
L’oiseau bleu des fées (Irena puella),
Le verdin de Hardwick (Chloropsis hardwickii),
L’étourneau resplendissant (Aplonis payanensis),
Le zostérops à flancs blancs (Zosterops erythropleura),
Touraco à bec noir (Tauraco schuetti schuetti),
Le garrulaxe à sourcils blancs (Garrulax canorus),
Le garrulaxe à joues grises (Garrulax milnei),
L’étourneau carronculé (Creatophora cinerea),
Le bulbul à joues rouges (Pycnonotus jocosus),
Le lori flammèche (Chalcopsitta scintillata),
Le lori à dos blanc (Pseudeos fuscata), dont l’individu présenté est né au parc,
Le lori rouge (Eos bornea),
Le lori arc-en-ciel (Trichoglossus haematodus moluccanus),
Le soui manga (Nectarinia venusta),
L’étourneau de Chine (Sturnus sinensis),
Le loriquet de Stella, en phase mélanique (Charmosyna papou goliathina),
Le touraco vert (Tauraco persa persa),
La colombe de Guinée (Columba guinea),
Le barbican à tête rouge (Trachyphonus erythrocephalus),
Le merle shama à croupion rouge (Cospychus pyrropygus),
Le spréo superbe (Spreo suberbus), en grand groupe reproducteur, et
Le goura Victoria (Goura victoria).


La serre a été divisée en deux parties, accessibles par une porte grillagée. Dans la deuxième section, l’on trouve :
Des paddas de Java (Padda oryzivora),
Des sibias à tête noire (Heterophasia melanoleuca),
Des mesias à joues argentées (Leiothrix argentaurius),
Des rossignols du Japon (Leiothrix lutea),
Un touraco gris pêcheur (Crinifer piscator), très rare en captivité,
Des martins-chasseurs à gorge blanche (Halcyon smymensis),
Des rolliers à poitrine lilas (Coracias caudata caudata),
L’un des seuls groupes reproducteurs captifs de savacous huppés (Cochlearius cochlearius),
Des roulrouls courronés (Rollulus roulroul), très communs dans les serres tropicales européennes,
Des ortalides à tête rouge (Ortalis erythroptera),
Des garrulaxes de chine (Garrulax sinensis),
Des pigeons de Nicobar (Caloenas nicobarica),
Des bis rouge (Eudocimeus ruber), et,
Depuis l’été 2007, des loris arlequins (Eos histrio).


Image
Savacou huppé (Cochlearius cochlearius)

Image
Cardinal dominicain (Paroaria dominicana)

En sortant de la serre tropicale, le visiteur découvre et longe une rangée de volières de grande taille. Aménagées sur un fond rocheux, elles sont agrémentées de branchages morts disposés en hauteur, faisant office de perchoirs aux oiseaux, tandis qu’une légère végétation, en particulier composée de massifs de bambous, apporte de l’ombre aux animaux, et leur permet de se cacher de la vue du public s’ils le souhaitent. Des grands abris couverts, disposés en haut des volières, ont été créés afin d’offrir le calme nécessaire à la ponte des œufs.

Des perroquets et des rapaces bénéficient de ces conditions de vie optimales depuis 2001, date de leur création.
Il s’agit de vautours papes, également appelés vautours royaux (Sarcoramphus papa), d’un grand groupe d’aras hyacinthes (Anodorhynchus hyacinthinus), d’aras rouges (Ara macao), d’aras bleus et jaunes (Ara araruna), de pygargues à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus), de grands hoccos (Crax rubra), de hoccos de Daubenton (Crax daubentonii), de vautours moines (Aegypius monachus), de conures de Patagonie (Cyanoliseus patagonus), de conures mitrées (Aratinga mitrata) d’amazone de Tucuman (Amazona tucumana) et de très rares amazones à épaulettes jaunes (Amazona barbadensis).

Image
Rangée de volières pour rapaces et perroquets

Image
Volière typique pour rapaces et perroquets, ici occupée par des vautours papes

Image
Vautour moine (Aegypius monachus)

La même année, une nurserie de grande taille a été inaugurée, afin de découvrir, à travers de grandes baies vitrées, les derniers-nés du parc, principalement des psittacidés et des rapaces. Le Zooparc de Beauval s’attache énormément à la reproduction de ces espèces, et possède nombre de matériel très moderne, notamment pour le mirage et la pesée des œufs, des couveuses… Et le résultat est convaincant : Près de 200 petits y naissent chaque année, dont plus de la moitié sont des oiseaux. Deux petites volières accolées au bâtiment, une à l’air libre, l’autre couverte, abritent des animaux de plus grande taille, notamment des mammifères, délaissés par leurs parents. Ainsi, lors de ma visite, j’ai pu observer Hélona, femelle lion blanc dont la mère manquait de lait, qui a vu le jour le 26 décembre 2006.

Image
Nurserie

Image
Hélona, jeune lionne blanche (Panthera leo krugeri)

Une haute volière isolée, à la végétation très dense, rendant parfois difficile l’observation des animaux, située derrière la serre tropicale, accueille un couple de pygargues vocifers (Haliaeetus vocifer), rapaces africains connus pour leur facultés à pêcher en piquer, à la surface de l’eau. Rarement présentés en parcs zoologiques, leur population captive en Europe ne dépasse pas les trente individus, et Beauval reste certainement l’un des seuls établissements français à maîtriser la reproduction régulière de cet oiseau majestueux.

Image
Volière des pygargues vocifers

En s’enfonçant dans le sous-bois, nous arrivons à la zone de présentation des rapaces nocturnes du parc. Les grands-ducs d’Europe (Bubo bubo bubo), les chouettes lapones (Strix nebulosa) et les harfangs des neiges (Bubo scandiacus) présents dans ces structures, bénéficient de volières de plus petite taille, souvent peu visibles car enfoncées dans la végétation, et nous accompagnent le long de la sortie du monde des oiseaux.

Deux groupes de hyènes tachetées (Crocuta crocuta) évoluent dans de grands enclos terreux et forestiers, dont le terrain est agrémenté de plusieurs petits monticules de terre. En 1991, date d’arrivée de ces charognards africains, des lycaons furent également reçus et présentés jusqu’en 2004 dans le deuxième enclos. Aujourd’hui, la meute de hyènes, composée d’une dizaine d’individus, est accompagnée de leurs deux derniers rejetons, nés le 7 février 2007. Des naissances sont enregistrées chaque année, et les petits sont rapidement transférés vers d’autres parcs afin d’éviter une surpopulation.

Image
Enclos des hyènes tachetées

Image
Jeune hyène tachetée (Crocuta crocuta)


Un grand enclos herbeux, en pente douce, totalement ombragé, était prévu, lors de son inauguration, pour des sitatungas (Tragelaphus spekeii).
Ces belles antilopes africaines sont toujours présentes, en couple reproducteur, mais ils cohabitent désormais avec un marabout africain (Leptoptilos crumeniferus), un vautour fauve (Gyps fulvus), quelques calaos d’Abyssinie (Bucorvus abyssinicus), et des émeus (Dromaius novaehollandiae), pourtant originaires d’Australie.

Image
Enclos des sitatungas

Image
Vautour fauve (Gyps fulvus)

Image
Calao d’Abyssinie (Bucorvus abyssinicus) et un jeune sitatunga (Tragelaphus spekeii)

Image
Femelle sitatunga (Tragelaphus spekeii)
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 10:12

En se retournant, le visiteur se retrouve face à la grande plaine africaine du parc. Inaugurée en 1999, elle est aménagée sur une surface de 3 hectares et est le lieu de vie de plus de 60 animaux, appartenant à une douzaine d’espèces originaires du continent africain :
5 girafes (Girafa camelopardalis), en partie hybrides,
Des springboks (Antidorcas marsupialis),
Des mâles zèbres de Grévy (Equus grevy),
Des Gnous bleus (Connochaetes taurinus),
Des damalisques à front blanc (Damaliscus pygargus phillipsi),
Un petit groupe d’autruches (Struthio camelus),
Des ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus), et
Des ouettes d’Egypte (Alopochen aegyptiacus).

Mais les hôtes les plus impressionnant des lieux sont bien sûr les rhinocéros blancs du Sud (Ceratotherium simum simum). A leur arrivée, en 2000, trois individus évoluaient sur la plaine, deux femelles, arrivées tout droit d’Afrique du Sud, où elles vivaient dans une ferme d’élevage, destinées à être consommées, et un mâle, nommé Banyari, né le 27 février 1998 au Noorder Dierenpark Emmen (Pays-Bas). Trop jeune pour se reproduire, il a été décidé de le transférer au zoo de Kolmarden (Suède), et fut remplacé, durant l’été 2006, par Smoske, grand mâle âgé de 12 ans, et pesant trois tonnes, venu du Burgers’Zoo (Pays-Bas).

Ces derniers bénéficient d’une zone totalement ensoleillée, mais également d’une partie où les quelques arbres voisins apportent de l’ombre aux animaux. Des rochers, mais surtout de petites collines, leur font office d’obstacle, et offrent au public la possibilité d’observer des comportements naturels et des interactions entre plusieurs espèces, séparés d’eux…Par un simple fossé.

Image

Image

Image
Plaine africaine

Image

Image
Girafe hybride (Girafa camelopardalis « hybride »)

Image
Rhinocéros blanc du Sud (Ceratotherium simum simum)

Image
Marabout africain (Leptoptilos crumeniferum)

Image
Jeune gnou bleu (Connochaetes taurinus)

Le visiteur, en faisant le tour de la plaine, a la possibilité de découvrir d’autres espèces venues d’Afrique, de plus petite taille. Ainsi, quelques tortues sillonnées (Geochelone sulcata), et des tortues d’Aldabra (Dispochelys elephantina), bien qu’originaires des îles Seychelles (Océan Indien…), deux des plus grandes tortues terrestres du monde ; évoluent dans une plaine herbeuse, dont la limite avec les visiteurs se résume à une simple barrière grillagée.

Image
Enclos des tortues

Deux enclos sableux, totalement vitrés, ont été aménagés autour du restaurant principal du parc, qui fait face au point d’eau qui abreuve les animaux de la plaine.
Agrémentées de branches et de cachettes creusées dans les rochers, ils abritent un groupe d’une dizaine de suricates (Suricatta suricata), et un couple d’otocyons (Otocyon megalotis).
Ce petit canidé rare en parcs zoologiques, seulement présent en France aux zoos de la Boissière du Doré, de Beauval, et de Lyon, ne s’est pas encore reproduit, ceci certainement dû à la taille de son enclos, trop modeste.

Image
Enclos des suricates

Image
Otocyon (Otocyon megalotis)

Image
Suricate (Suricatta suricata)

Un grand bâtiment permet de rentrer tous les animaux pour la nuit. Le public peut observer l’intérieur de celle-ci à travers des vitres.

Image
Intérieur de la « maison africaine »

Après avoir quitté le monde se la savane du parc, nous redescendons vers la zone boisée, afin d’y découvrir les fauves du parc.
Le parc est fier de posséder l’une des plus grandes collections de prédateurs de France, grâce à la présence d’une trentaine d’animaux, appartenant à une dizaine d’espèces.
Noyés de végétation, agrémentés de branches pour grimper, d’arbres, de bassins pour se baigner ou encore de plates-formes en bois pour se cacher ou se surélever, les félins, visibles par des baies vitrées, jouissent, pour la plupart, de conditions particulièrement favorables…Des naissances régulières viennent agrémenter les espaces de jeux et de mouvements.

Les deux espèces phares de cette zone demeurent les lions blancs (Panthera leo krugeri) et les tigres blancs (Panthera tigris) :
Pour la première fois en France, en 1989, des tigres blancs sont présentés au public : Un couple nommé Gorby et Raïssa.
Le président Bush devait les offrir à Gorbatchev. Finalement, le cadeau n’eut pas lieu et les responsables du Zooparc de Beauval traversèrent l’Atlantique pour aller les chercher et les ramener eux-mêmes. 6 mois de papiers et de démarches administratives pour les voir finalement arriver. Le parc n’hésita pas à clamer cette nouvelle sur les affiches, les prospectus, ou même à la télévision…
Deux enclos sont à leur disposition : L’un, agrémenté d’une cascade, pour le couple principal et leurs deux derniers petits, nés le 5 février 2007, et l’autre, créé par la suite, pour des jeunes individus, en attente d’être placés vers une autre parc :

Image

Image

Image

Image

Les lions blancs, quant à eux, sont arrivés en 1999, soit 10 ans après les tigres blancs. Le couple, provenant d'Afrique du Sud, composé de Makalali et de Makwalo, fut le premier à fouler le sol français. Là encore, les naissances ne tardèrent pas, et dès avril 2000, un jeune mâle, Timba, vu le jour, une première en France. Une dizaine de petits suivirent, chaque année, et furent transférés vers d’autres établissements zoologiques européens.

Image

Image

Une liste autres espèces présentées à leurs côtés pourrait être la suivante :

Deux tigresses hybrides (Panthera tigris), en cohabitation avec Igor, l’un des premiers petits tigres blancs à naître de l’union de Gorby et de Raïssa,
Un couple de lions (Panthera leo), composé de Sophie, la femelle, et de Shangaï, le mâle, dont le bâtiment visible par des baies vitrées, est également occupé par les lions blancs,
Trois jaguars (Panthera onca), deux tachetés, l’autre noir,
Un couple de panthères des neiges (Uncia uncia), hautement menacée de disparition dans la nature, à cause de sa fourrure, prisée des chasseurs :

Image

Image

Un couple de panthères de Perse (Panthera pardus saxicolor), accompagnés de leurs 3 derniers rejetons, qui ont vu le jour le 11 mars 2007 :

Image

Image

Image

Un couple de pumas (Puma concolor), dont le dernier petit à avoir été mis au monde à Beauval, le 20 avril 2006, était présenté dans une des volières de la nurserie, sa mère ne s’en occupant pas :

Image

Des servals (Leptailurus serval), aux portées nombreuses (Déjà deux en 2007, en février et en mars).
Deux vielles femelles ourses bruns d’Europe (Ursus arctos arctos), bien que faisant partis de la famille des ursidés, sont également présentés dans cette zone, dans un enclos de petite taille, et à l’aménagement peu fourni. Du fait de l’âge des individus, aucune transformation n’est prévue pour ces prochaines années. Il faut noter que Gogol, l’un des deux carnivores, a été la principale vedette du film « L’ours », de Jean-Jacques Annaud.

Le visiteur découvre ensuite une fosse de forme ronde et de taille réduite, aux abords et au sol bétonné. Un substrat d’écorces recouvre ce dernier, tandis que des branchages et des troncs nus agrémentent l’enclos, lieu de vie d’un groupe de porcs-épics à crête (Hystrix cristata)

Image
Fosse des porcs-épics à crête
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 10:13

Une rangée de 8 petites volières, en forme de « cloche », a été disposée en face de cette installation. Elles ont été légèrement réaménagées durant l’année 2007, et se composent aujourd’hui de nombreuses structures en bois et de cordages, offrant nombre de possibilités d’escalade. Des cercopithèques mones (Cercopithecus mona), des mones de Campbell (Cercopithecus campbelli) des moutsacs (Cercopithecus cephus), très rarement présentés en parcs zoologiques européens, des cercopithèques de Brazza (Cercopithecus neglectus), et quelques langurs de Java (Trachyptecus auratus), dont le groupe principal, situé près de la serre australienne, que je décrirai plus bas, est devenu trop important, y sont présentés.

Image
Rangée de volières pour primates

Image
Volière typique des primates, ici occupée par des cercopithèques de Brazza

Image
Cercopithèque de Campbell (Cercopithecus campbellii)

En face, un grand enclos grillagé herbeux agrémenté, en son centre, d’un important point d’eau, accueille des espèces d’oiseaux terrestres semi-aquatiques, dont des demoiselles de Numidie (Grus virgo), la plus petite des grues, une cigogne blanche (Ciconia ciconia), et une douzaine de bernaches nénés, aussi appelée bernache d’Hawaii (Branta sandvicensis). Cette dernière a été sauvée de l’extinction par l’élevage en captivité, alors qu’il n’en restait qu’une trentaine d’individus dans les années 50. Grâce aux lâchers d’oiseaux nés en captivité, son effectif est remonté à plus d’un millier d’individus.

Image
Bernache d’Hawaii (Branta sandvicensis)

Une colonie reproductrice de magots, également appelés macaques de Barbarie (Macaca sylvanus), évoluent non loin de là dans un enclos herbeux de grande taille, totalement réaménagé durant l’année 2006. Ils bénéficient aujourd’hui d’un enrichissement très présent : agrès en bois, cordages, maisonnettes, rochers…Des naissances viennent chaque année augmenter l’effectif du groupe, qui compte aujourd’hui une trentaine d’individus.

Image
Enclos des magots

Trois espèces de petits carnivores, arrivés en 1996, considérée comme une année de transition entre l’arrivée du spectacle des rapaces-otaries et la construction de la serre des gorilles et des lamantins, évoluent à leurs côtés dans des enclos herbeux accolés, de conception récente.
Le couple de pandas roux (Ailurus fulgens fulgens), aux mœurs plutôt arboricoles, dispose de hauts arbres, et de structures d’escalade en bois, tandis que des petits abris leurs permettent de se dissimuler du public :

Image

Des loutres naines d’Asie (Amblonyx cinereus), mustélidés semi-aquatiques, possèdent quant à eux une petite rivière débouchant sur un large bassin en vision sous-marine :

Image

Image

Image

Le dernier enclos, de plus grande taille, et agrémenté de rochers, d’un point d’eau et d’une légère végétation, est le lieu de vie du plus important groupe reproducteur de ratons-laveurs (Procyon lotor) de France, composé d’une quinzaine d’individus :

Image

Image

La proximité avec les visiteurs, dont leur séparation avec les animaux se limite à une simple petite baie vitrée, permet facilement de les toucher, de les embêter ou de leur donner de la nourriture, malgré les panneaux interdisant ces faits.

Non loin de nandous (Rhea americana), et d’alpagas (Lama pacos) qui cohabitent, de grands gradins s’élèvent autour d’une vaste piscine. C’est ici que se déroulent les spectacles de rapaces et d’otaries. Le bassin, de 1000 m² comprend 2 800 000 litres d’eau, et a été inauguré 1995. Il a depuis subi de nombreuses petites rénovations, notamment en 2004, où il a été repeint. Le groupe d’otaries de Californie (Zalophus californianus) est aujourd’hui composé de 9 individus, et des naissances sont fréquemment enregistrées.

Juste en face, quatre îles richement arborées, car plantées de nombreux arbres et arbustes, et aménagés avec divers agrès en bois disposés à la verticale, donnant de la hauteur aux macaques ouandérous, ou macaque à queue de lion (Macaca silenus), aux makis cattas (Lemur catta), et aux varis roux (Varecia variegata rubra), et aux atèles de Colombie (Atles fuscieps robustus) présentés dans ces installations. La largeur du cours d’eau qui sépare les singes du public ne permet malheureusement pas une bonne observation des espèces.

Image
Iles des primates

En longeant le prolongement de la rivière aux canards, découverte en première partie de compte-rendu, une vaste plaine herbeuse abrite une petite cohabitation entre trois espèces africaines : Une femelle zèbre de Grant (Equus burchelli boehmi), un groupe reproducteur de dromadaires (Camelus dromaderius), et un couple de watussis (Bos taurus « watusi »).

Image
Enclos des dromadaires, des zèbres et des watussis
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 10:13

Deux grandes îles herbeuses, d’une surface de 2000 m², reliées, via un tunnel en plexiglas, à un important bâtiment, constituent les installations d’une partie des grands singes du parc. Elles possèdent toutes deux en leur centre de grandes structures d’escalade, reliées entre-elles par des cordages, et des rochers ponctuent le terrain plat de leurs enclos.

Image
Enclos des chimpanzés

Image
Enclos des orangs-outans

Le Zooparc de Beauval est fier de posséder, avec l’espace zoologique de Saint-Martin la Plaien, le plus important groupe de France de chimpanzés (Pan troglodytes), et que des naissances régulières viennent l’agrandir. Ainsi 26 petits ont vu le jour depuis la création du parc. Certains, comme le dernier petit a être né au zoo le 21 juillet 2006, sont toujours présentés en compagnie de leurs parents jusqu’à leur maturité sexuelle, tandis que d’autres, étant devenus adultes, seront prochainement transférés vers d’autres parcs zoologiques :

Image

Image

Les orangs-outans de Bornéo (Pongo pygmaeus pygmaeus), sont quant à eux divisés en deux groupes :
Un vieux couple, Gilles, mâle né le 28/08/66 au Zoo de Jersey (Royaume-Uni) et transféré au parc le 26/03/93. et Kupo Kupo, femelle née le 26/12/74 au Zoo de Twycross (Royaume-Uni) et transférée au parc le 26/03/93, et une jeune femelle, Gutsy, née le 28/06/78 au Zoo de Jakarta (Indonésie) et transférée au parc le 23/11/93 ;

Ainsi qu’un groupe reproducteur d’individus de plus jeune âge :
Muda, mâle né le 29/05/83 au Zoo de Cologne (Allemagne) et transféré au parc le 20/07/94.
Janah, femelle née le 15/02/91 au Zoo de Londres (Royaume-Uni) et transférée au parc le 18/06/92.
Christina, femelle capturée en juin 1986 en Indonésie et transférée au parc le 26/11/93.
Manis, femelle née le 24/09/90 au Zoo de Jersey (Royaume-Uni) et transférée au parc le 26/03/93.
Mandy, fille de Muda et Manis née le 19/12/99 au ZooParc de Beauval, l’une des premiers petits à naître à Beauval, et élevé au biberon par le personnel du parc,
Suli, née le 23 juillet 2003, fille de Manis,

Bayu, fils de Jana, né le 20 juin 2003.
Image

Deux gibbons hybrides (Lar X Agilis – Lar X Pileatus), et un petit groupe d’entelles (Semnopithecus entellus), arrivées durant l’été 2007, cohabitent également avec les orangs-outans.

Image
Entelle (Semnopithecus entellus)

Leur serre tropicale, créée en 1992, a été divisée en deux parties : L’une est réservée au primates. C’est ici que se situent les grands enclos intérieurs des orangs-outans et des chimpanzés. Bétonnés, ils s’étendent sur une superficie de 300 m² chacun, et possèdent plates-formes en bois, cordages, et paille. De grandes vitres permettent aux visiteurs de les admirer.

Image
Enclos intérieur des grands singes

Tout autour de leurs enclos intérieurs, une dizaine de petites volières intérieures vitrées, reliées à des enclos extérieurs buissonneux, est le lieu de vie de plus petites espèces de primates sud-américains, des sakis à face blanche (Pithecia pithecia), des tamarins lions à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas), des tamarins lions dorés (Leontopithecus rosalia), sauvé de l’extinction par la reproduction en captivité, et des tamarins empereurs (Saguinus imperator).

Image
Intérieur de la serre tropicale

Image
Enclos intérieurs des petits primates sud-américains

La deuxième partie de la serre comprend un important vivarium, inauguré en 1993, soit 1 an après la construction du reste de l’installation. Il a ensuite subi une importante rénovation en 2004, et comprend aujourd’hui une superficie de 450 m², où s’ébattent 250 reptiles de tout genre.
Le terrarium principal, le plus grand, est en réalité un bassin en aqua-vision de 200 m², surmonté d’une cascade et comprenant une petite plage de sable. Il abrite la principale attraction du bâtiment : 6 alligators du Mississipi (Alligator mississipensis), d’une longueur de plus de 3 mètres, arrivés directement d’une ferme d’élevage espagnole.

Image

Image
Alligator du Mississipi (Alligator mississipiensis)

Les autres enclos, aménagés autour de ce vivarium central, en rochers, avec cachettes et plantes permettent aux serpents de retrouver un milieu ressemblant le plus possible à leur milieu naturel, et aux visiteurs de les découvrir dans une ambiance exotique.

Image
Intérieur du vivarium

Image
Terrarium typique du vivarium, ici occupé par un groupe d’iguanes verts

Parmi les espèces présentées, citons :

Anaconda jaune (Eunectes notaeus) :
Image

Anaconda vert (Eunectes murinus),
Boa arc en ciel (Epicrates cenchria),
Boa constricteur (Boa constrictor),
Boa de Cuba (Epicrates angulifer),
Boa de Dumeril (Acrantophis dumerili),
Boa de Madagascar (Acrantophis madagascariensis),
Python de Malaisie (Python curtus)
Python molure (Python molurus)
Python birmain (Python molurus bivittatus)
Python reticulé (Python reticulatus)
Python royal (Python regius),
Serpent des blés (Elaphe guttata)
Tortue géante d’amazonie (Podocnemis expansa)
Heosemyde geante. (Heosemys grandis)
Varan de terre (Varanus albigularis)
Gecko géopard (Eublepharis macularius )
Scinque à langue bleue (Tiliqua scincoides),

Iguane vert (Iguana iguana) :
Image

Caïman à lunettes (Caiman crocodilus) :
Image
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 10:14

Juste en face, s’élève le troisième complexe tropical du parc, où évoluent les gorilles et les lamantins. Celle-ci, inaugurée en 1997, est avec ses 2000 m², l’une des plus grandes du Zooparc.

De nombreuses plantes exotiques entourent le bassin central, de faible profondeur, où évoluent quelques poissons amazoniens, et permettent aux gouras couronnés (Goura cristata) et aux calaos trompettes (Bycanistes buccinator) de trouver perchoirs et cachettes, tandis qu’ils peuvent voler librement à travers les 13 mètres de haut de la structure.

Image
Végétation dans la serre tropicale

Image
Bassin dans la serre tropicale

Deux grands enclos intérieurs, aux fonds rocheux, et aux codages nombreux sont le lieu de vie de l’attraction phare de l’installation : Le groupe de gorilles des plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla). Ils possèdent également une vaste île de 2000 m², où ils cohabitent avec des patas (Erythrocebus patas), plantée et agrémentée de cachettes, où sont disséminer chaque jour la nourriture.

Image
Enclos intérieur des gorilles

Image
Ile extérieure des gorilles

Image
Patas (Erythrocebus patas)

A l’origine, trois gorilles étaient présentés :
Yangu, né le 24 mai 1983 au zoo de Wuppertal (Allemagne), qui avec ses 220 kilos, devait être le mâle reproducteur,
Inge, née le 2 mars 1980 au zoo de Francfort (Allemagne), et
Sheila, née le 18 février 1991 au zoo de Rotterdam (Pays-Bas).

Suite à des problèmes de reproduction avec Yangu, un second mâle, nommé Asato, âgé de 16 ans, et arrivé en provenance de Jersey, les a rejoint, tout comme Kaminda et Tamarilla, venues tout droits d’Howletts (Angleterre). Afin d’éviter touts conflits entre les deux mâles, Yangu a été séparé du groupe principal, et évolue désormais dans le deuxième enclos intérieur de la serre, sans accès à l’enclos extérieurs.

Le dimanche 3 juin 2007, le Zooparc de Beauval a eu la joie d’accueillir, pour la première fois dans l’histoire du parc, un bébé gorille. Nommé Khala, elle est la fille de Kabinda et d’Asato.
Inge et Sheila sont elles aussi gestantes, et devraient, si tout se passe bien, mettre au monde leurs petits en début d’année 2008.

Image
Kabinda, femelle gorille des plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla)

En continuant sa promenade au milieu des la végétation tropicale, le visiteur peut emprunter un ponton en bois, d’où il surplombe le bassin des lamantins de Floride (Trichechus manatus). Ces animaux uniques en France, disposent de l’un des plus grands bassins pour cette espèce d’Europe :
1000 m3 d’eau, 10 mètres de large, près de 40 mètres de long, eau chauffée à 28 degrés, et de grandes baies vitrées pour les observer en vision-sous marine, et des centaines de poissons herbivores :

Image

Image

Au début de présentation de cet animal à l’allure étrange, 3 lamantins étaient hébergés :
Orlando, mâle né le 03/02/96 au Zoo de Nuremberg (Allemagne), est arrivé à Beauval en mai 1997.
Missouri, mâle né le 16/09/95 au Zoo d'Arnhem (Pays-Bas), est arrivé à Beauval le 6 mars 1998.
Daphnée, femelle née le 24/05/94 au Zoo d'Amsterdam (Pays-Bas), est arrivée à Beauval en mai 1997.

Mais, après 13 mois de gestation, dans la nuit du 31 décembre 2001...Sylvestre vit le jour, un bébé lamantin de 25 kilos et d’un mètre de long à la naissance, fils de Daphnée et d’Orlando. Une première française ! Sylvestre fut, par la suite, transféré au Burgers’Zoo d’Arnhem (Pays-Bas)
Les naissances continuèrent le 10 décembre 2003…Mais cette fois, ce furent deux lamantins, Quito et Luna, qui virent le jour, l’une des seules portées gémellaires ex-situ. Ils sont toujours présents à Beauval, ce qui porte à 5 le nombre de lamantins au parc.

Image
Lamantin de Floride (Trichechus manatus)

Un petit bassin, aménagé tout en longueur, a été réalisé courant de l’année 2006. « Ce lagon aux 100 piranhas » abrite, comme son nom l’indique plusieurs dizaines de piranhas rouges (Serrasalmus nattereri), connu pour leur légendaire appétit féroce.

Image
Bassin des piranhas rouges

Des varans d’eau malais (Varanus salvator), figurant également dans les nouveautés 2006, sont présentés à leur côté, dans l’ancienne installation des chevrotains malais.

Image
Varan d’eau malais (Varanus salvator)
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 10:15

Le visiteur peut désormais retrouver l’air libre se diriger, tout en longeant les îles des orangs-outans et des gorilles, qui se font face, vers l’extension du parc, accessible, via des escalier ou un ascenseur, par un pont passant au dessus de la route. De grands panneaux informatiques y présentent les nombreux programmes de sauvegarde menés par le Zooparc de Beauval.
La visite de cet agrandissement, à dominance australienne, commence, par la gauche, par la serre australienne. Celle-ci, ouverte en 2002 sur 800 m², est le dernier des complexes tropicaux du parc. Elle recrée un environnement australien : sols ocres typiques, murs recouverts de fresques évocatrices de la nature australienne, plantes et arbres de la flore australe...jusqu’à l’odeur des eucalyptus.

Image
Entrée de la serre australienne

Image
Intérieur de la serre australienne

Des poissons, des reptiles, des oiseaux, et des petits mammifères de cette grande île y sont présentés, mais c’est surtout le groupe de koalas du Queensland (Phasacolarctos cinereus adustus) qui fait la fierté de l’installation. Ils possèdent trois enclos différents et séparés, reliés entre-eux durant la période de reproduction. Des branchages, où sont accrochés les pousses d’eucalyptus, seule nourriture ingérée par le koalas, font office de seul aménagement, où dorment la plupart du temps les animaux.

Image
Image
Enclos des koalas

Trois individus sont présentés :
Bungles-Bungles, jeune femelle née à Planckendael (Belgique), et âgée de 7 ans,
Bulkee, dernier arrivé, né à Lisbonne (Portugal) le 29 juillet 2003, et
Kutjara.

Image

Image
Koala du Queensland (Phasacolarctos cinereus adustus)

Une petite serre, non visible du public, a été spécialement conçue pour la plantation des eucalyptus, reçus deux fois par semaine en avion depuis l’Angleterre.
Deux espèces de kangourous arboricoles, sont également présentées à leurs côtés, dans de hauts enclos vitrés, au sol recouvert d’un substrat d’écorce, et aux branchages nombreux :

Image

Les dendrolagues de Matschie (Dendrolagus matschiei) sont représentés par 4 individus :
Deux femelles, Sheila et Princess Di, nées respectivement aux zoos de Cologne (Allemagne) et de Brownsville (Etats-Unis), et un mâle, nommé Komba. Ces deux derniers sont les heureux parents de Kiari, un jeune mâle né en mars 2006, et sorti pour la première fois de sa poche en octobre 2006. Cette espèce très rare en captivité ne compte que 4 mâles et 3 femelles en Europe, c’est donc avec beaucoup de plaisir qu’a été acceuillie cette naissance : Une première française.

Image

Image
Dendrolague de Matschie (Dendrolagus matschiei)

Et de tout aussi rares dendrolagues de Goodfellow (Dendrolagus goodfellowi), deux mâles et deux femelles, facilement différenciables de leurs cousins par la présence de deux bandes blanches verticales sur leur dos. Ils cohabitent avec un petit groupe de rats-kangourous musqués (Hypsyprymnodon moschatus), entièrement terrestres, et bénéficiant au sols de petits abris.

Image

Image
Dendrolague de Goodfellow (Dendrolagus goodfellowi)

A l’entrée de la serre, une grande volière a été aménagée durant le courant de l’année 2007 sur le fond rocheux typique de la serre. Il abrite plusieurs espèces de petits passereaux typiques de l’Océanie, dont des diamants de Gould, aux couleurs multicolores.

Deux terrariums centraux, à la végétation fournie, étaient autrefois le lieu de vie de pythons verts. Ils ont depuis été remplacés par des pythons tapis (Morelia spilota variegata) et des serpents ratiers à queue rouge (Gonyosoma oxycephala).
Une des attractions de la serre figure dans la présentation de poissons, un fait très rare dans un zoo généraliste français. Un grand bassin de 6 mètres de long recréé un récif corallien, et abrite près d’un millier de poissons aux vives couleurs, appartenant à plus d’une trentaine d’espèces.

Image
Bassin tropical

Image
Chelmon à bec médiodre (Chelmon rostratus)

Image
Poisson chirurgien voilier (Zebrasoma verliferum)

En sortant du bâtiment, deux volières grillagées de grande taille, accolées, sont le lieu de vie des principales espèces arrivées durant l’année 2006. Situées à la place des enclos des wallabys de Parma et d’Eugénie, transférés vers d’autres parcs zoologiques, elles possèdent cordages et branchages, tandis qu’une dense végétation rend difficile l’observation des animaux. Une grande structure rocheuse, sur la quelle ils peuvent monter, leur offre un deuxième niveau d’évolution. Un grand groupe, déjà reproducteur, composé, avec la naissance d’un petit à Beauval le 15 janvier 2007, de 12 individus de langurs de Java (Trachyptecus auratus), arrivé en provenance d’Howletts (Anglterre) évolue dans la première, tandis que la seconde est occupée par un discret couple de panthères longibandes, également appelés panthères nébuleuses (Neofelis nebulosa), lui aussi venu tout droit d’Howletts.

Image
Volières des panthères nébuleuses

Image
Volière des langurs de Java

Une volière voisine, discrètement dissimuler derrière la végétation, abrite un couple de kookaburras, ou martins chasseur géants (Dacelo novaeguinea).

En revenant sur ses pas, il est possible de découvrir deux enclos herbeux se faisant face, occupée par les deux dernières espèces de marsupiaux que découvre le public. Ils sont le lieu de vie d’un groupe de wallabys de Bennet (Macropus rufrogiseus), dont quelques individus albinos, et des kangouroux roux (Macropus rufus). Une grande carte de l’Océanie a été dessinée sur le bâtiment des wallabys, et présente le lieu de répartition des animaux endémiques de cette île présentés à Beauval.

Image
Wallaby de Bennet (Macropus rufrogiseus)
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 10:16

La principale nouveauté de l’année 2005 se trouve à cet endroit. Il s’agissait de l’arrivée de deux mâles okapis (Okapia johnstoni), grandes antilopes brunes à la robe zébrée des pattes, cousines des girafes. Trois enclos herbeux, plantés d’une vingtaine, pour le moment de petite taille, ont été spécialement créés pour ces rares animaux, sur une superficie totale de 6000 m². Leur bâtiment visible à travers de grandes baies vitrées est constitué de 10 box individuels, aux lampes chauffantes et disposant d’un système de brumisateur pou l’été. Darou et Jamar, deux mâles, sont arrivés en provenance des zoos d’Anvers (Belgique), qui gère la population captive européenne, et de Marwell (Angleterre). Des femelles sont attendues pour les prochains mois. Le Zooparc participe à la sauvegarde de cette espèce, notamment à Ituri (Nord-Ouest du Congo), dernier sanctuaire de l’okapi.

Image
Bâtiment des okapis

Image
Un des enclos des okapis

Image
Okapi (Okapia johnstonii)

Un immense bâtiment s’élève juste en face des okapis. L’on devine tout de suite qu’il est réservé pour le plus grand être terrestre du monde : L’éléphant d’Afrique (Loxodonta africana). Celui-ci, dans le quel peut pénétrer le visiteur afin de surplomber les box intérieurs des animaux, s’étend sur une surface de 1000 m². Sur cette « terrasse panoramique », deux enclos ont été créés aux deux extrémités de la maison : Des suricates (Suricatta suricata), qui possèdent également un petit enclos extérieur sableux, et des mangoustes naines (Helogale parvula), plus rarement vues en France, y ont élu domicile.

Image
Bâtiment des éléphants

Image

Image
Intérieur du bâtiment des éléphants

Image
Mangouste naine (Helogale parvula)

Ils disposent de la plus grande installation de France : deux gigantesques enclos, qui totalisent 5 hectares. L’un herbeux, aménagé en légère pente, et agrémenté d’un large bassin, et le second totalement sableux, tout deux parsemés de rochers et de troncs nus. Ils évoluent, selon les moments de la journée, et selon les périodes, dans l’un ou l’autre.

Image
Enclos herbeux des éléphants

Image
Enclos sableux des éléphants

5 éléphants sont arrivés le 12 mars 2003 en provenance de l’Angleterre, sur 2 grands camions venus par ferry : 4 femelles, Marge, N’bli, M’dala et N’kala, et un grand mâle, nommé Limbo.

Image
Eléphant d’Afrique (Loxodonta africana)

C’est en contournant ces deux installations, et en découvrant la mini-ferme du parc, endroit très apprécié par les jeunes visiteurs, que se termine la visite de l’agrandissement du parc.
Il reste encore une petite partie à découvrir, où se situent les dernières nouveautés réalisées. Il s’agit d’un ponton en bois surplombant trois enclos différents, situés derrière les dromadaires. Le premier, constitué d’un grand bassin entouré d’une petite plage herbeuse, abrite une petite colonie d’oiseaux aquatiques, dont des pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus), une grue couronnée grise (Balaerica regulorum), et quelques ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus).

Image

Image
Enclos des pélicans, des grues et des ibis

Image
Pélican blanc (Pelecanus onocrotalus)

Image
Ponton en bois

La passerelle longe ensuite une deuxième petite plaine africaine herbeyse, à l’origine (2006) construite pour des ânes de Somalie (Equus asinus somalicus). Ces derniers font partis des derniers ânes encore sauvages, mais leur population ne compte, dans la nature, plus qu’un millier d’individus. Beauval a dont initié un programme de réintroduction dans la région de Djibouti, où il a disparu en 1940. Depuis, les trois individus (2 mâles et une femelle) ont reçu la compagnie d’un couple de calaos terrestres d’Abyssinie (Bucorvus abyssinicus), libres de se déplacer dans l’ensemble du parc, de springboks (Antidorcas marsupialis), d’un groupe d’une dizaine de femelles cobs lechwes (Kobus leche), auparavant présentés dans la plaine africaine, et de pintades.

Image
Enclos des ânes de Somalie

Image
Cob lecwhe (Kobus leche)

Image
Ane sauvage de Somalie (Equus asinus somalicus)

Image
Bucorve d’Abyssinie (Bucorvus abyssinicus)

Un grand enclos herbeux, dont le centre est occupé par un grand point d’eau, est le lieu de vie d’une cohabitation entre 5 espèces originaires du continent sud-américain. Il s’agit de la principale nouveauté de l’année 2007, d’autant plus qu’il a été le lieu de vie, pendant moins d’un mois, du premier fourmilier géant, ou tamanoir (Myrmecophaga trydactila) a posé le pied sur le sol français. Arrivé en provenance d’un zoo sud-américain, ce mâle prénommé Ino a malheureusement succombé d’une pneumonie. Aujourd’hui, un couple de tapirs terrestres (Tapirus terrestris), des maras, ou lièvres de Patagonie (Dolichotis patagonum), des capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris), des chaunas, également appelés kamichis à collier (Chauna torquata), et un grand groupe de dendrocygnes bicolors (Dendrocygna bicolor). Des rochers, quelques troncs nus agrémentent l’enclos, tandis que des arbres, récemment plantés, devraient dans les années à venir, ombrager l’enclos.

Image
Plaine sud-américaine

Image
Tapir terrestre (Tapirus terrestris)

En repassant devant la rivière des anatidés, pour découvrir l’île du petit groupe de varis roux (Varecia variegata rubra), qui ont la possibilité de monter dans les chênes de leur enclos, le visiteur doit désormais, après une grande journée de découverte du monde animal, quitter le Zooparc de Beauval…

Image
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Messagepar alexpe8 » Samedi 28 Juillet 2007 10:27

Cela sert donc à rien que j'en fasse un, sinon jolie compte rendu !!!
Avatar de l’utilisateur
alexpe8
 
Messages: 1130
Enregistré le: Vendredi 23 Mars 2007 17:51

Messagepar didier » Samedi 28 Juillet 2007 10:30

Félicitations pour ce compte-rendu , combien de temps nécessite un travail d'une telle qualité ? :roll:
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
didier
 
Messages: 15732
Enregistré le: Samedi 13 Août 2005 10:28
Localisation: charenton-le-pont

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 11:04

Pour ce compte-rendu, il m'a fallu 4 jours :wink:
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Messagepar sonson » Samedi 28 Juillet 2007 11:23

Magnifique compte-rendu!!Bravo!!
sonson
 
Messages: 175
Enregistré le: Vendredi 09 Février 2007 22:02
Localisation: 74

Messagepar Math 63 » Samedi 28 Juillet 2007 11:28

Super compte-rendu!!!!

Est-ce que tu as des photos des colobes?? :D
...The road to hell is paved with good intentions...
Avatar de l’utilisateur
Math 63
 
Messages: 1196
Enregistré le: Jeudi 02 Novembre 2006 11:28

Messagepar maxime » Samedi 28 Juillet 2007 11:33

Non, désolé, du fait de l'immense bras d'eau qui sépare les visiteurs des colobes, il m'a été impossible de les prendre...
maxime
 
Messages: 6100
Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
Localisation: Vendée (85)

Suivante

Retourner vers Comptes-rendus de visites

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 5 invités

Tigre en mouvement