Hier, sous un grand soleil, j'ai effectué ma première visite de la saison. Les visiteurs, bien qu'assez nombreux, fréquentent plutôt les attractions, ce qui permet de profiter pleinement du zoo. Les allées ombragées et fleuries du parc en sont d'autant plus agréables ! Même si la principale nouveauté 2007 est une attraction à sensations fortes, j'ai pu constater pas mal de changements du côté des animaux.
Tout d'abord, l'île des chimpanzés a été réaménagée. Sa surface a légèrement augmenté et plusieurs arbres ont été plantés. Ils sont plus nombreux et plus grands que les précédents. L'animation pédagogique des chimpanzés n'existe plus ; elle concerne désormais les gibbons lars.

Ancienne île des chimpanzés vue de côté.

Nouvelle île des chimpanzés vue de côté.

Nouvelle île des chimpanzés vue de face.

Un des quatre chimpanzés.

Recherche de nourriture sous les rochers.

Après l'effort, le réconfort.
Trois mandrills sont venus rejoindre le couple déjà présent au PAL. Il s'agit d'un mâle castré et de deux femelles. Les cinq individus restent beaucoup au sommet des rochers, tout en haut de l'enclos.

Enclos des mandrills.

Les animaux en haut des rochers.

Femelle mandrill.
Comme l'an dernier à la même période, les températures sont encore trop basses pour que les saïmiris regagnent leur île. Ils sont néanmoins visibles dans une petite galerie grillagée située entre le bâtiment des Primates et la volière des ouistitis à pinceaux blancs. Ces derniers disposent par ailleurs d’un nouvel abri en osier.

Ile des saïmiris (temporairement inoccupée).

Volière des ouistitis.

Nouveau nid des ouistitis.

Ouistiti à pinceaux blancs.
La maison des gibbons lars est totalement terminée. Elle s'intègre bien dans le paysage et les animaux semblent beaucoup l'apprécier puisqu'ils vont assez souvent à l'intérieur. Ils n'ont pas du tout peur des visiteurs et viennent se coller à la vitre pour les observer. Je n'avais jamais vu les gibbons du PAL d'aussi près. Je n'ai pas assisté au goûter des gibbons ; ce sera pour la prochaine fois.

Maison des gibbons vue de face.

Maison des gibbons vue de derrière.

Maison et une partie de l'île des gibbons.

Ile des gibbons.

Femelle gibbon et son petit dans les arbres.

Jeune gibbon dans la maison.
Les watusis (Bos taurus) sont enfin de retour au parc, après deux ans d'absence ! Un couple évolue dans un pré de très grande taille. J'aime particulièrement cette race africaine aux grandes cornes.

Enclos des watusis.

Enclos des watusis.

Les animaux en direction du râtelier.

Couple de watusis.
L'allée qui longe les enclos des Cervidés ne peut plus être empruntée : des arbres ont été plantés en plein milieu du chemin. La zone va sans doute être réorganisée ; il était temps ! Cette grande allée sépare les enclos des cerfs sikas, cerfs du Père David et cerfs wapitis, situés d'un même côté (à gauche sur la photo), d'une grande parcelle boisée, située de l'autre côté (à droite sur la photo). Or, depuis deux ans, cette parcelle boisée est sujette à de nombreux changements. Divers grillages permettent de la séparer en plusieurs enclos, qui sont parfois mis en communication. L'an dernier, cette parcelle a accueilli les antilopes cervicapres (avant leur transfert dans l'ancien enclos du tapir), les daims, les mouflons à manchettes et les cobes lechwes. Les daims et les cobes sont toujours présents, mais les mouflons ont quitté le parc. Ce n'est pas plus mal car on était très loin de leur milieu naturel. De la même manière, je ne pense pas que les cobes vivent en sous-bois dans la nature ?

Grands arbres plantés au milieu de l'allée.

Enclos des cerfs sikas.

Enclos des cerfs du Père David

Cerf sika.

Cerf wapiti.

Troupeau de cobes lechwes.
En ce qui concerne les éléphants d'Asie, quel plaisir de voir enfin les cinq pachydermes sortis en même temps !! Leur enclos est constitué de deux parties séparées par un fil électrique. Les animaux occupent pour l'instant la partie située à proximité du bâtiment, qui a elle-même été séparée en deux (Nina, Accra et Saba d'un côté, Kaveri et Chang de l'autre). L'immensité de leur enclos fait qu'ils ont encore beaucoup de place. De nouveaux enrichissements ont été installés, sur le même principe que les buses en béton. Des arbres ont été plantés au milieu de l'enclos. Le bassin a semble-t-il été agrandi, mais les animaux n'y ont pas encore accès puisqu'il se trouve dans la deuxième partie de l'enclos. Enfin, j'ai observé une chaîne autour d'une des pattes antérieures de Nina, qui essayait par tous les moyens de l'enlever. Sans doute en prévision de la future mise bas ?

Promontoire.

Chemin menant au promontoire.

Enclos des éléphants vu depuis le promontoire.

Partie de l'enclos actuellement occupée par les cinq éléphants.

Nouvel enrichissement.

Plantations au milieu de l'enclos.

Bassin agrandi.

Saba, devant Nina et Accra.

Saba.

Saba.
Les hautes herbes du pré interdit au public ont été coupées, ce qui permet de légèrement mieux voir les animaux qui l'occupent (chameaux, lamas, émeus, un mâle éland du Cap). Dommage qu'on ne puisse pas s'en approcher davantage...

Pré interdit au public, derrière la grille...
Les nandous qui avaient été temporairement placés avec les wallabies ont rejoint leur enclos. On peut désormais y observer trois individus.

Enclos des nandous.
Les suricates disposent d'une nouvelle butte percée de trous, plus haute que l'ancienne. Le guetteur se poste toujours à l'endroit le plus élevé !

Ancienne butte des suricates.

Nouvelle butte, plus haute que l'ancienne.

Enclos des suricates.

Guetteur, au sommet de la butte.

Jeune suricate qui s'amuse avec une plante.
Un arbre a été déraciné dans la deuxième plaine africaine, ce qui augmente un peu le champ de vision. Là encore, dommage qu'on ne puisse pas plus profiter des magnifiques espèces qui vivent dans cette immense plaine (autruches, springboks, gnous bleus, oryx algazelles, nyalas)...

Arbre déraciné sur la deuxième plaine africaine.

Gnou bleu à l'ombre d'un arbre. Seule une toute petite partie de la plaine est visible.
L'enclos des oies céréopses est également terminé. Les oies ont été rejointes par une nouvelle espèce, les kamichis à collier (Chauna torquata). La cohabitation se passe bien.

Poste d'observation.

Enclos des oies céréopses et des kamichis à collier.

Couple d'oies céréopses.

Couple de kamichis à collier.

Couple de kamichis à collier.
Du côté des girafes, un bébé est né le 1er avril dernier. Pour l'instant, il reste dans le corral avec sa mère. Seuls Nini et Kim sortent sur la plaine. Je remercie vivement la soigneuse, dont je ne connais pas le prénom, qui m'a ouvert le corral pour me permettre d'observer et photographier le bébé. Par ailleurs, la bâtiment a été repeint aux couleurs de l'Afrique.

Bâtiment des girafes repeint, vu de derrière.

Bâtiment des girafes repeint, vu de face, à travers des plantations.

Plaine des girafes.

Nini et Kim sur la plaine.

Bébé girafe, âgé de 10 jours. Il est trop mignon !
Un mâle puma est venu tenir compagnie à la femelle, seule depuis deux ans.

Enclos des pumas.

Nouveau puma.

Nouveau puma.
Une partie de l'enclos des tapirs et des capybaras a été isolée pendant l'aménagement de cette dernière (petite maison en bois, parasol). Un seul des quatre petits de l'an dernier est encore visible.

Capybaras et tapirs.

Petite maison en bois pour les capybaras ?
Le nouvel enclos des loups (meute de six individus) est achevé. Il est constitué d'un grand monticule au centre, d'un point d'eau et de nombreux arbres et sapins, sous lesquels les animaux aiment bien se reposer. Je n'ai pas tout compris, mais je crois que les loups peuvent repasser dans leur ancien enclos par une trappe, dont la petite taille empêche leurs anciens congénères, les ours, de les rejoindre dans leur nouvel enclos. Le fil électrique qui séparait l'ancien enclos des ours et des loups en deux parties a été enlevé, si bien que les ours disposent enfin de la totalité de l'enclos.

Palissade en bois avec des fentes devant le nouvel enclos des loups.

Nouvel enclos des loups vu à travers une fente.

Nouvel enclos des loups vu sur le côté.

Enclos des ours bruns. La trappe est visible dans le mur à droite.

Enclos des ours bruns. Un ours est présent sur la photo !
La volière dans laquelle on pouvait observer des pygargues à queue blanche est désormais occupée par un aigle bateleur, ou bateleur des savanes (Theratopius ecaudatus).

De gauche à droite, volières de l'aigle bateleur, des harfangs des neiges et des caracaras communs.

Aigle bateleur.
L'eau du bassin des phoques est redevenue bleue. Les quatre individus se sont bien adaptés, et c'est avec plaisir qu'on peut les observer jouer dans l'eau.

Bassin des phoques avec une ancre au premier plan.

Phoques veaux-marins.

Phoque veau-marin.
Quant au bassin des otaries de Patagonie, le décor a été refait. Il semblerait que le groupe d'otaries ne comprenne plus que quatre femelles, Sophie et Sneaky (13 ans), Léa (fille de Sophie, 8 ans) et Bahia (fille de Sophie, 1 an). En effet, lors du spectacle, les soigneurs n'ont pas parlé de Winnie, Katia et Markus...

L'Otariland.

Otarie de Patagonie.

Otarie de Patagonie.

Spectacle d'otaries.

Spectacle d'otaries.
Cinq pélicans frisés (Pelecanus crispus) sont désormais visibles sur le lac. Ils remplacent les pélicans gris (Pelecanus rufescens) qui étaient présentés au PAL il y a quelques années.

Pélicans frisés.

Pélicans frisés.
Enfin, voici diverses photos pour terminer :

Hamadryas.

Hamadryas.

Couple de géladas.

Antilopes cervicapres.

Gnou à queue blanche sur la plaine africaine.

Enclos des hippopotames.

Raton-laveur.

Enclos des loutres d'Asie.

Un grand groupe de paons dans l'enclos des wallabies de Bennett.

Wallaby de Bennett.

Aras macaos, ara chloroptère et grand cacatoès à huppe jaune (en haut à droite).

Ara ararauna.

Flamants du Chili (avec miroirs) et cygne tuberculé.

Oie à tête barrée et oie cendrée.

Bernache du Canada.

Tortue de Floride dans l'enclos des ratons-laveurs.

Cuisine centrale.

Plaine des girafes derrière des massifs en fleurs.

Massif fleuri et décor africain.

Un autre massif fleuri.

Fleur de Magnolia liliflora.
Pour finir, je n'ai pas eu le temps d'assister au spectacle de rapaces, donc je ne sais pas quelles espèces y participent.
Encore une fois, désolé pour la longueur du compte-rendu.