Après mes visites estivales, je me lance dans un petit compte rendu imagé du zoo le moins connu du forum, le zoo d'Odense au Danemark.
Comme le nom l'indique, l'accent sera mis ici sur les images et les photos : je n'ai pas eu le temps de vous préparer un texte très détaillé mais je répondrai à toutes les questions !
C'est parti !
Il faut savoir qu'Odense, avec 21 € d'entrée, est le zoo le plus cher que j'ai visité cet été, ce qui explique en partie aussi ma globale déception eu égard de ce parc.
Sur la place principale, où se situe l’entrée du zoo, la boutique, et divers panneaux pédagogiques, on peut voir la première espèce animale d’Odense : une famille de tamarins empereurs vivent sur une jolie petite île entourée de vitres. Le bassin est rempli de grosses carpes. Les visiteurs peuvent également accéder à l’installation intérieure des tamarins, particulièrement grande pour ces petits primates.
Le chemin descend alors par un escalier qui longe une jolie petite parcelle de forêt qui sert de lieu de vie aux pandas roux.
Au bas de l’escalier, le chemin se poursuit à droite et permet d’entrer dans la maison des girafes, plutôt petite et de conception ancienne.
A l’extérieur, les girafes sont présentées dans un petit enclos grillagé, sans aménagement spécial.
Le visiteur est alors sur une petite place entourée de divers enclos. Celui des girafes étant derrière nous, on se retrouve face au petit enclos terreux des chiens de prairie, un beau groupe vit ici.
Deux espèces de mammifères marins sont visibles dans la foulée, dans de vieux bassins bétonnés. Les otaries de Californie vivent dans un plan d’eau réduit, protégé par des bâches, avec de petits gradins pour le nourrissage, tandis que les veaux marins bénéficient en plus d’une petite plage de galets et d’un bassin observable par des hublots.
Bassin des otaries :
bassin des phoques :
En face de ces deux installations aquatiques, une petit enclos tout en longueur abrite une petite famille de wallabies de Benett :
A droite, une volière héberge des aras hyacinthes :
Le chemin continue alors et longe la maison puis l’enclos extérieur des poudous, dont je n’ai vu qu’un seul individu lors de ma visite :
Accolé à cet enclos, une autre espèce sud-américaine profite d’un joli petit espace doté d’un grand conifère : c’est le lieu de vie des coatis à nez blanc :
En face de ces deux enclos sud américains, le visiteur peut entrer dans la maison des tapirs terrestres dont nous verrons l’installation extérieure plus tard. Dans cette maison, en plus des tapirs, on peut voir un petit enclos à tortues et quelques terrariums à grenouilles, mais tous apparemment vides lors de mon passage :
Le chemin longe ensuite le canal que l’on traversera plus tard, grâce à un pont, pour rejoindre l’autre partie du zoo :
Il est temps d’entrer dans l’une des plus grandes réussites d’Odense : le complexe sud-américain, qui comprend une grande volière pénétrable et une serre.
Nous voici donc dans la volière, densément végétalisée, une vraie réussite, avec plusieurs points d’eau et d’observation.
Les espèces principales observables sont les dendrocygnes fauves, les kamichis à collier, les sternes incas et les ibis rouges.
L’enclos des tapirs terrestres est intégré dans la volière : mais il est malheureusement plutôt étroit et dispose d’un bassin vraiment réduit.
Ce jour là le bassin des tapirs était justement le lieu privilégié d’une belle sterne inca :
Autres photos de la volière :
Kamichis
ibis
Il est alors temps d’entrer dans la serre d’Odense, le plus gros bâtiment du parc.
La première partie de la serre est un immense espace tropical, où vivent en liberté paresseux et ouistitis (non observés) dans la végétation, mais surtout où vit dans le grand bassin central une famille de lamantins des caraïbes. L’observation se fait d’abord par le dessus puis par le biais de vitres.
On emprunte alors un tunnel pour quitter la moiteur tropicale et se retrouver dans les océans. Divers bassins accueillent des poissons colorés que je n’ai pas su identifier :
Enfin, l’obscurité se fait plus dense et la température plus fraiche. On se rapproche de la zone polaire, matérialisée par un immense bloc de glace touchable par les visiteurs :
La lumière se fait alors et permet de contempler ce qui est sûrement la plus belle réussite d’Odense : la grande structure polaire des manchots royaux, d’Adélie et des gorfous.
Les trois espèces vivent dans un grand environnement en permanence enniegé, et pourvu d’un profond et grand bassin :
La sortie de ce complexe se fait derrière les gradins des otaries. Il faut alors repasser devant les enclos des pinnipèdes, poudous et coatis pour arriver dans une nouvelle zone : la miniferme, de style classique et présentant diverses espèces telles que : poneys, cochons d’Inde, zébus nains, chèvres naines….dans des enclos standards qui font le bonheur des enfants.
L’espèce sauvage suivante observable est le saïmiri à tête noire, présenté ici en groupe familial sur une grande île forestière, où les visiteurs peuvent entrer par petits groupes grâce à un sas, expérience toujours plébiscitée par le public, même si j’ai pu observer une certaine agressivité des petits singes.
Le dernier enclos visible de cette partie du zoo est un enclos classique, couvert d’un substrat d’écorces, où vivent des nandous et des alpagas.
Nous sommes alors dans un cul-de-sac, il faut rebrousser chemin et repasser devant la miniferme, pour prendre le pont au-dessus du canal et accéder à la deuxième partie du zoo :
