Zoo de Landau
D'après zoospassion où j'ai pu checker de nombreuses infos, le Zoo de Landau est considéré comme l'un des plus petits d'Allemagne.
Signe qui ne trompe pas, il n'y a pas vraiment de grand parking, et l'entrée est vraiment petite, située le long d'une route urbaine, de banlieue pavillonnaire.
Voici le plan du parc : https://www.zoo-landau.de/service/zooplan
Entrée

A droite de l'entrée, nous pouvons suivre un chemin qui monte en pente douce dans la forêt. Cette partie est une extension du zoo.

Nous y découvrons un petit enclos sableux pour des gazelles à goître.
Landau et le voisin Kalsruhe travaillent ensemble pour la reproduction de cette espèce peu courante.


Ce petit enclos jouxte une grande prairie mitoyenne à l'extérieur du zoo, où vivent des dromadaires. Ils sont visibles par les riverains depuis l'extérieur. La logique voudrait que les gazelles puissent accéder à cette prairie, mais je n'ai pas compris si c'était le cas ou non.

Toujours dans cette partie de forêt, nous profitons de la nature locale avec supports pédagogiques :


Nous arrivons face à un haut mur de remparts. Un enclos à la clôture un peu abîmée, qui paraissait abandonné, accueillerait des muntjacs :

A côté, le rempart crée un cul-de-sac qui sert d'observatoire vitré sur l'enclos des tigres :


Puis le chemin, sous forme de passerelle en bois, remonte légèrement et longe cet enclos qui a abrité également des ours bruns. On se croirait un peu à la citadelle de Besançon, avec plus de surface et de végétation pour les félins.


Pas mal de petites infos et pédagogie sur la faune locale dans cette zone :


Nous revoici au niveau de l'entrée, pour prendre les allées historiques, où régulièrement des panneaux rétros nous montrent ce qui fut ces endroits dans le passé :

Un enclos un peu embroussaillé était annoncé comme celui de muntjacs et sangliers des Visayas. Vu les loges au fond, on aurait dit un enclos conçu pour des herbivores plus grands, une ancienne savane peut-être.

Deux enclos reliés, avec des clôtures assez basses, sont le lieu de vie de chiens des buissons :



Nous découvrons alors un enclos pour sangliers des Visayas, lui aussi avec un point de vision assez bas sur un parc sableux :



La petite plaine africaine, toute en longueur, voit des zèbres cohabiter avec des gnous :



Un enclos à suricates crée une petite intégration au centre de la savane :

Un face, un pré abrite des wallabies de Bennett :

La miniferme accueille chèvres, poules et autres animaux domestiques :

Elle est juste à côté de l'école du zoo, édifice qui permet j'imagine d'accueillir des classes et groupes :


Nous arrivons alors au niveau des installations pour oiseaux africains, avec en introduction une petit volière des rolliers :

Et nous entrons dans une petite "Serre à volières”, une installation intérieure où se retrouve quelques espaces à oiseaux d'Afrique de l'Est, notamment pour des touracos, spréos superbes et oedicnèmes :



Puis, nous découvrons une plus grande volière-serre africaine avec une installation immersive, où vivent notamment cigognes d'Abdim, spatules africaines, grues couronnées grises :



A droite, de plus petites volières abritent des gris (du Gabon et de Timneh) et le parc évoque le trafic de ces oiseaux :

Sorti de cette zone, le chemin longe une partie forestière, avec une série pédagogique originale sur le soleil :

Nous retrouvons des oiseaux, avec un petit complexe de volières d’oiseaux menacés d’Asie, même si en réalité les blocs de volière accueillent aussi des espèces sud-américaines. Eperonniers napoléons, gallicolombes, amazones font partie des espèces en danger accueillies dans un style qui fait très élevage conservatoire :





Le chemin passe ensuite devant l'enclos des fennecs :

Avant d'arriver au complexe des guépards. Trois enclos visibles abritent ces félins en danger. Ils sont de petite taille, et j'ai surtout été impressionné par la proximité possible avec eux : pas de garde-corps ni de barrière de sécurité, on peut y toucher les guépards :



Nous arrivons alors face à une palissade couverte d'informations sur la faune des Philippines :


Une volière accueille des mainates :


L'ancienne fosse aux ours polaires est alors visible. C'est aujourd'hui, et tant mieux, un enclos un peu rénové pour loutres naines :


Petit écart dans le thème asiatique, le chemin longe l'enclos à flanc de colline des manchots de Humboldt :




En revenant sur nos pas, à gauche des loutres, se trouve l'enclos des cerfs du Prince Alfred, visible par plusieurs points de vue :




Il donne ensuite sur un autre enclos à sangliers des Visayas :


A leur côté, un petit enclos extérieur relié à de grandes loges voit cohabiter des rats des nuages et porcs-épics des Philippines :




Un petit pont surplombe une rivière pour accéder à une autre partie du parc :

Il s'agit de la zone des singes. Elle est assez carcérale et héberge encore trop d'espèces.

Chimpanzés :

Gibbons :

Atèles :

Mangabeys couronnés :

C'est aussi le lieu d'un petit point de restauration et place de jeux, avec au milieu l'enclos des cochons d’Inde :

Un petit parc accueille diverses tortues terrestres européennes :

Un enclos étonnamment très grillagé, peut-être anciennement lieu de vie de félins ou de primates, fait un bel espace pour des diks-diks de Kirk :

Un parc couvert d'écorces voit cohabiter des watussis et potamochères sur une superficie limitée :


Le point d'eau des flamants du Chili est le point central du dernier circuit du zoo :

Ici se trouve le vivarium et également maison des singes, mais toujours covid oblige, je n'en vois que l'entrée :

Contre la façade se trouve l'enclos des mangoustes rayées :

La visite se finit par une allée de volières :

La première, très grillagée, voit cohabiter des perroquets américains (aras à gorge bleue et amazones) avec des makis cattas :


Nous pouvons entrer dans la volière suivante, où vivent des ibis rouges :


C'est ainsi que se termine cette visite d'un effectivement tout petit établissement.
On peut reconnaître le choix de petites espèces menacées, notamment axées sur l'Asie et les Philippines, avec des installations récentes pour les sangliers des Visayas et cerfs du Prince Alfred, et les oiseaux en danger. Il manque toutefois un peu de folie ou d'originalité dans les présentations : des cohabitations plus originales (pourquoi pas les loutres naines avec les cerfs ? les diks diks et les mangoustes ensemble, ou avec des primates ?) et les installations restent de petite taille, avec ce style de grillage très urbain.
Un peu plus d'inventivité ferait vraiment sortir du lot ce petit établissement, dont les implications conservatoires ont l'air sérieuses. La refonte de la zone à singes, et une meilleure réorganisation des espèces, ferait une différence !
Panneaux sur la conservation :
