Déjà, j'ai eu de la chance : le 18 mars il faisait un soleil resplendissant et il n'y avait quasiment personne au zoo car c'était un vendredi et surtout la saison (commerciale) reprenait le lendemain.
Tout d'abord, je n'ai pas vu à l'entrée des chats sauvages, ni de grues comme c'est indiqué dans le CR de Jonas. Par contre, les caracals étaient actifs et savaient bien se faufiler à travers la végétation qui fait que je n'ai pas réussi à prendre une photo valable de ces magnifiques félins.
En continuant on tombe sur les facétieux Kéas qui sont des oiseaux que j'adore. Quans je suis arrivé, une soigneuse leur apportait de la nourriture, et franchement c'était un spectacle formidable, comme celui-ci qui tentait de casser l'oeuf dans sa gamelle :

Un peu plus loin il y a un bel ours, mais dans un enclos bien triste :

Après j'ai tenté d'apercevoir des lemmings des steppes mais sans succès. En remontant vers la ferme, j'ai aperçu les pumas et les lions blancs, puis les singes qui grimpaient aux arbres (atèles et capucins). Mais je ne me suis pas attardé. La ferme comporte quelques espèces que je connaissais pas comme la vache Dahomey ou les cochons Göttingen. Les panneaux explicatifs sont remarquables, et j'ai appris plein de choses. Dans l'espace central de la ferme, il y a des espaces sous vitres où auraient dû être des hamsters d'Europe et des rats noirs. La cage des hamsters était vide de tout habitant alors que les rats semblaient bien cachés dans leurs foin. C'est dommage qu'il n'y a pas davantage de zoo en France qui présentent le hamster, dont la population sauvage en France (Alsace) est estimée à 1000 individus, et qui est en danger critique d'extinction en Belgique.
En quittant la ferme, on tombe sur un espace africain : porcs-épics, divers oiseaux dans une cage intérieure (chauffée) dont tisserins, touracos et roulroul. Suit après une volière extérieure où se déploient des perroquets gris du Gabon avec un francolin. Pas facile à voir ce dernier, tant il est mimétique avec le substrat d'écorce utilisé ! En face, se trouvent 4 lycaons qui paressaient pas mal, puis en sortant on rencontre des potamochères qui n'ont pas un enclos des plus excellents, mais qui ont l'air d'apprécier puisqu'ils s'y sont reproduit et qui fourragent le sol à qui mieux mieux dans un concert d'éructements et de grognements propres aux suidés.
Après je me suis rendu dans le vivarium : un régal ! Les cages sont relativement bien végétalisées et la collection de varans est vraiment incroyable. Il y a aussi des iguanes d'Utila (classé en Danger Critique d’Extinction) qui partagent leur terrarium avec d'autres lézards :

On y voit aussi Drymarchon melanurus qui semble être le seul de son espèce présentée en France :

Malheureusement le vivarium n'héberge plus que des crocodiles du Nil et des caïmans. Les crocos indopacifiques ont disparu.
Concernant les varans, je vous envoie juste le varan noir de Beccari :

Malheureusement mes autres photos de varans sont un peu pitoyables, mais on trouve : Varanus prasinus, Varanus acantharus, Varanus melinus (qui est une grande espèce disposant d'un grand terrarium mais tout seul dedans), Varanus salvadori (là encore une belle grosse bête), Varanus beccarii (photo plus haut).
Je pense n'en avoir pas oublié.
Côté serpents : Natrix maura (couleuvre vipérine), Malpolon monspessulanus (couleuvre de Montpellier), Epicrates subflavus (boa de la Jamaïque), Elaphe radiata, Elaphe taeniura, Heterodon nasicus, Drymarchon melanurus (photo plus haut), Acrantophis madagascariensis, Morelia spilotes variegata, Anacondas aussi.
Je vous fais grâce des lézards et des tortues
Après je me suis rendu au bâtiment des orangs-outans, car l'enclos extérieur leur était fermé. Il y a une espèce de vide d'ailleurs pour aller jusqu'à ce bâtiment rempli par une allée de bambous. A l'intérieur, j'ai trouvé que les panneaux d'infos étaient vraiment bien fait :

Les loges intérieures sont vastes avec de nombreux agrès, et 2 anthropoïdes s'amusaient sous une couverture, c'était assez sympa (et en plus il n'y avait personne ; je pense que le bâtiment doit être bruyant car je l'ai testé en faisant de l'écho). A l'entrée, la volière intérieure était en reconstruction. Les siamangs étaient amorphes, du coup je ne suis guère attardé (pas de trace non plus des loutres).
En sortant, je me suis dirigé vers les rapaces : quelle collection là encore ! mais les animaux ont-ils réellement la possibilité de voler ? J'ai des doutes : buses de Harris, pygargues à tête blanche sont des loges individuelles (mais souvent en couple) tandis que les vautours de l'Himalaya, vautours moines et fauves cohabitent avec des milans noirs. Quelques aigles/buses encore puis un trio de chouette/hiboux, pour ensuite déboucher sur des volières plus impressionnantes pour des pygargues de Steller, pygargues à tête blanche et pygargues à queue blanche ainsi que des aigles royaux et des aigles impériaux. Enfin une très grande volière est réservé aux condors des Andes et au caracara des montagnes (1 seul individu) :

Je m'arrête là pour le moment