
Elle déplore, 10 après qu'une alerte mondiale ait été donnée concernant un risque majeur d'extinction, que seulement 6,3% des 40% d'espèces d'amphibiens gravement menacés actuellement soient représentées en zoos.
Bien sûr que le DURRELL Wildlife conservation Trust est à l'avant garde de ce combat, mais je trouve très sain qu'il rappelle le rôle conservatoire que doivent et que devront de plus en plus jouer les zoos à l'échelle mondiale, y compris pour des espèces "non commerciales", au sens où elles ne drainent pas les foules. Et je pense bien sûr aux "institutionnels" (Paris, Mulhouse, Lyon) mais également aux parcs les plus importants (Beauval, la Palmyre, Bioparc, etc...), y compris les plus "commerciaux" ( le Pal).
Par ce que lorsque l'affaire est rentable et pérenne, héberger quelques amphibiens, et les installations qui vont avec, ça ne prend vraiment pas beaucoup d'espace, et on peut faire beaucoup, beaucoup de pédagogie et de communication autour.
Cela dit, je n'ai honnêtement aucune idée des efforts réalisés en la matière en France, en Europe et à l'échelle internationale , donc si un zoo parmi ceux que j'ai cités (complétement au hasard) a développé des actions particulières, qu'il en soit remercié.
Car aujourd'hui, on n'a toujours pas réussi, par exemple et pour mémoire, à recréer via clonage la grenouille plate à incubation gastrique ("Rheobatrachus silus"), même si en 2013, des essais avaient failli aboutir (à partir de tissus congelés 40 ans plus tôt)

