Accueillir un couple de pandas dans son zoo, c'est l'assurance de voir son parc se développer et son chiffre d'affaire exploser. A l'instar du zoo de Beauval en 2012, le parc Pairi Daiza, en Belgique vient d'accueillir Hao Hao et Xing Hui en grandes pompes.
Le panda, un enjeu diplomatique ? Oui. Le panda, une source de revenus ? Oh oui! La Belgique s'est vue gratifiée d'un prêt de pandas par la Chine. Arrivés dimanche sur le tarmac belge, Hao Hao et Xing Hui vont rester 15 ans au parc animalier Pairi Daiza. Chaque année est facturée un million de dollars.
Ils ont été accueillis comme des stars, Hao Hao et Xing Hui, originaires de Changsu en Chine, sont arrivés en Belgique devant 2.000 personnes (qui n'ont pas pu les voir). Le parc animalier Pairi Daiza, en Wallonie, a volé la vedette au zoo d'Anvers qui était prêt à accueillir les bestiaux. Une discorde qui s'est rapidement transformée en polémique communautaire. Mais pourquoi vouloir à tout prix accueillir les pandas ?
67% de fréquentation en plus à Beauval, grâce aux pandas
Depuis 2012, le zoo de Beauval accueille Yuan Zi et Huan Huan, un couple de pandas venus de Chine. En un an, le nombre de visiteurs a augmenté de 67 %, passant de 600.000 à plus d'un million de personnes, comme le rapporte Le Figaro. Un succès qui mérite son 1,7 million d'euros mobilisés par le zoo de Beauval pour réunir des conditions optimales d’acclimatation des pandas en Loir-et-Cher.
Le succès des pandas du zoo de Beauval, présents sur toutes la plupart des campagnes d'affichage du site, ne se limite pas au seul parc : cent collaborateurs ont été recrutés depuis l'arrivés de Yuan Zi et Huan Huan. En 2013, le zoo de Beauval a attiré plus de visiteurs que les châteaux de Chambord ou Chenonceaux, par exemple.
Un loyer annuel d'un million de dollars
Rien d'étonnant donc, que les zoos se battent pour accueillir ces peluches noires blanches à l'important capital sympathie. Au total, seuls dix-sept pays ont l'honneur de se voir confier des pandas par la Chine, seul pays où ils vivent en liberté.
Le parc de Pairi Daiza qui accueille les ursidés néobelges est une société privée. Elle vu son action bondir en Bourse depuis l'annonce du prêt et a investi quelque 8 à 10 millions d'euros pour la construction d'installations ultramodernes au sein de son "jardin chinois". Au programme : un espace dédié de 5.300 m2, un temple bouddhiste, des milliers de plants de thé, deux enclos et deux chambres intérieures. Sans oublier les plants de bambou chinois, nourriture préférée des pandas.
Le parc devra également payer un "loyer" annuel d'environ un million de dollars aux autorités chinoises. Une somme qui peut paraître importante mais le jeu en vaut la chandelle.
Source : http://www.bfmtv.com