Un fennec trouvé sur le trottoir d'un quartier pavillonaire :
L'animal a été envoyé au Refuge de l'Arche
Tomber nez à nez avec un fennec est déjà rare dans les dunes du Sahara. Mais quand la rencontre avec le renard des sables a lieu sur le trottoir d’un quartier pavillonnaire de Meaux cela devient insolite. C’est pourtant ce qui est arrivé il y a cinq jours à Rayane Fseil, un habitant des Lilas (Seine-Saint-Denis). De retour d’une rencontre entre amis à Beauval, ce jeune homme de 21 ans aperçoit une boule de poil depuis sa voiture.
« J’ai d’abord cru que c’était un chat ou un chien à cause de son collier. Mais quand je me suis approché, j’ai vu ses grandes oreilles et j’ai compris », raconte Rayane, qui a ramené le « renard de poche » chez lui. « En tant qu’Algériens, on connaît bien les fennecs, dit en souriant son père. C’est même le nom de notre équipe nationale de football. »
Une espèce menacée
Après un petit séjour au quinzième étage d’une tour HLM, nourri au thon, à la sardine et aux fruits, l’animal, craintif mais en bonne santé, a été remis mardi matin à deux membres de la Fondation Brigitte Bardot venus avec une cage à chats. « Nous allons l’emmener à l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) où il va subir des examens. Ensuite, il rejoindra un refuge de la Mayenne spécialisé dans les animaux sauvages et exotiques où l’attend un enclos chauffé », détaille Aline Maatouk, chargée de mission faune sauvage à la Fondation Bardot.
Rayane accueille la nouvelle avec soulagement. « J’avais d’abord appelé plusieurs zoos pour me renseigner. Je suis même allé dans des animaleries parisiennes, à Châtelet. Tous m’ont dit qu’il fallait le piquer », explique-t-il. Une fois signée l’attestation de cession, la famille Fseil a laissé partir avec une pointe de regret l’animal, « espèce partiellement menacée d’extinction » selon la convention de Washington.
Les représentantes de la Fondation Bardot, elles, n’en reviennent toujours pas. « On a déjà ramené des tigres, des lions, un zèbre, un wallaby et des singes magot par dizaines mais un fennec, c’est la première fois », reconnaît Aline Maatouk. Sa collègue Charlotte Nivelet rappelle que la détention d’animaux sauvages sans autorisation est illégale. « La course à l’animal original, c’est irresponsable et égoïste. Même si ce fennec a une bonne tête, il est perturbé, souligne-t-elle. Si les gens veulent des animaux de compagnie, nous avons 400 chiens qui attendent l’adoption. »
Source : http://www.leparisien.fr/avon-77210/un- ... 308040.php
L'animal a été envoyé au Refuge de l'Arche
Tomber nez à nez avec un fennec est déjà rare dans les dunes du Sahara. Mais quand la rencontre avec le renard des sables a lieu sur le trottoir d’un quartier pavillonnaire de Meaux cela devient insolite. C’est pourtant ce qui est arrivé il y a cinq jours à Rayane Fseil, un habitant des Lilas (Seine-Saint-Denis). De retour d’une rencontre entre amis à Beauval, ce jeune homme de 21 ans aperçoit une boule de poil depuis sa voiture.
« J’ai d’abord cru que c’était un chat ou un chien à cause de son collier. Mais quand je me suis approché, j’ai vu ses grandes oreilles et j’ai compris », raconte Rayane, qui a ramené le « renard de poche » chez lui. « En tant qu’Algériens, on connaît bien les fennecs, dit en souriant son père. C’est même le nom de notre équipe nationale de football. »
Une espèce menacée
Après un petit séjour au quinzième étage d’une tour HLM, nourri au thon, à la sardine et aux fruits, l’animal, craintif mais en bonne santé, a été remis mardi matin à deux membres de la Fondation Brigitte Bardot venus avec une cage à chats. « Nous allons l’emmener à l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) où il va subir des examens. Ensuite, il rejoindra un refuge de la Mayenne spécialisé dans les animaux sauvages et exotiques où l’attend un enclos chauffé », détaille Aline Maatouk, chargée de mission faune sauvage à la Fondation Bardot.
Rayane accueille la nouvelle avec soulagement. « J’avais d’abord appelé plusieurs zoos pour me renseigner. Je suis même allé dans des animaleries parisiennes, à Châtelet. Tous m’ont dit qu’il fallait le piquer », explique-t-il. Une fois signée l’attestation de cession, la famille Fseil a laissé partir avec une pointe de regret l’animal, « espèce partiellement menacée d’extinction » selon la convention de Washington.
Les représentantes de la Fondation Bardot, elles, n’en reviennent toujours pas. « On a déjà ramené des tigres, des lions, un zèbre, un wallaby et des singes magot par dizaines mais un fennec, c’est la première fois », reconnaît Aline Maatouk. Sa collègue Charlotte Nivelet rappelle que la détention d’animaux sauvages sans autorisation est illégale. « La course à l’animal original, c’est irresponsable et égoïste. Même si ce fennec a une bonne tête, il est perturbé, souligne-t-elle. Si les gens veulent des animaux de compagnie, nous avons 400 chiens qui attendent l’adoption. »
Source : http://www.leparisien.fr/avon-77210/un- ... 308040.php