Personnellement, j'aimais assez le plan de collection initial. Pas parce qu'il prévoyait mes espèces préférées (ce qui n'est pas le cas) ou des espèces particulièrement rares, mais parce qu'il avait une certaine cohérence. Ce que j'espère donc, c'est que même si le projet sera moins faramineux, que le plan de collection restera à peu près le même. Déjà, les zones géographiques sont conservées.
Moi comme je le disais, moi ce que je ferais déjà, c'est construire une plaine africaine (le choix semble s'imposer, avec le nombre d'espèces de la savane que Vincennes possède déjà) et construire le reste autour en fonction de la place qui reste.
Okapi, tu dis que les girafes n'ont pas assez de place. Je pense que c'est possible. Pour moi la plaine africaine de référence pour un zoo urbain, c'est celle de Lyon (on ne pourra pas faire la même qu'à la Boissière du Doré en pleine ville !) Cette plaine africaine fait 2,5 ha tout compris je crois (donc avec la zone humide et l'île des lémuriens.) Elle a été étudiée pour accueillir 4-5 girafes, une petit troupeau de zèbres, une famille de watusis, deux espèces d'antilopes et des pintades. J'aimerais vraiment que le Museum face appel aux architectes qui l'ont créée pour en créer une dans le même esprit (qui par exemple occuperait toute une diagonale du parc) mais cette fois-ci sur 6 ha ! Je pense ainsi que l'on pourrait raisonnablement y placer les 15 girafes, un petit troupeau de zèbres de Grevy, des Addax, des cobes, quelques autruches et une ou deux autres espèces d'antilopes (et pourquoi pas des pintades aussi, ce n'est pas ce qui prend de la place.)
On garderait un marécage de la même taille qu'à Lyon pour les flamants roses et les pélicans, et à la place de la grande île des lémuriens, je verrais plutôt plusieurs îles reliées entre elles par des troncs, recouvertes de rochers et de branchages, pour accueillir les babouins de Guinée.
Les enclos des petites espèces pourraient être accolés et séparés de la plaine par des vitres, donnant une illusion d'unité.
Après, les autres zones ont besoin de moins de place :
La zone européenne n'en a vraiment besoin que pour les loups. Les loutres et les castors n'ont pas besoin d'un espace immense, et les caprins retourneront sur le grand rocher.
La zone de Patagonie doit accueillir des manchots et des otaries : Je pense que deux enclos de la taille des trois actuels seraient de bonne taille, à condition de prévoir davantage de profondeur. Les pumas se retrouveraient en face dans un enclos boisé.
Pour Madagascar, tout dépend du nombre d'espèces qu'ils veulent accueillir (ne sont prévus que des fossas en plus des lémuriens) mais les cohabitations sont possibles. Et on pourrait peut-être en profiter pour ne garder que des espèces rares.
Restent l'Afrique équatoriale et la Guyane... Pour la première, je crois qu'il était prévu de transformer l'ancienne fauverie en serre pour gorilles : Celle-ci auraient été recouverte d'un dôme pour créer une serre intérieure, et les anciens plateaux auraient été reliée avec les fossés comblée pour l'enclos extérieur. D'autres primates auraient cohabité avec eux. Reste à faire à coté d'autres enclos à primates (je pense plutôt à de grandes volières qu'à des îles) et un enclos pour les okapis. Pour la seconde, à condition d'être bien aménagé, un enclos de celui de la taille de l'actuel enclos des cobes oncteux serait bien pour une cohabitation tapirs, cabiais, chaunas (et pécaris ?) Une serre à coté pourrait accueillir leur installation intérieure, et présenterait reptiles, oiseaux et petits primates (par contre, pour les lamantins...)
Donc si on calcule :
Savane 6 ha
Europe 1 ha
Guyane 2 ha
Patagonie 1,5 ha
Afrique équatoriale 2,5 ha
Madagascar 1 ha
Ça colle dans les 14-15 ha de Vincennes, et il reste de la place pour le reste
Truc à part : Par contre, je n'ai jamais bien compris l'intérêt des gens pour les pandas ? Ce n'est rien qu'un ours noir et blanc. A la limite, je préfère même un ours à lunettes. Et pour le coté intrigant de l'animal, je préfère un nasique ou même un koala...