par chenapan » Vendredi 04 Janvier 2008 0:19
Pour info...
CALECHES DANS PARIS
Juin 2004 : deux projets de circuits en calèche
Il a été, en effet, récemment déposé une demande d'autorisation de stationnement sur la voie publique à l'année au bureau des concessions de la direction de la voirie et des déplacements de la mairie de Paris. Cette demande est relative au projet de « Paris Calèche », qui consiste en une promenade sur des calèches tractées par des chevaux, selon deux itinéraires fixes empruntant des voies situées dans les 7e et 8e arrondissements. La prise en charge et la dépose des passagers est prévue à un seul endroit, sous la tour Eiffel. Il convient de préciser qu'aucune législation nationale (code la route) ou réglementation locale ( arrêté préfectoral ) n'interdit une telle activité à Paris, en termes de circulation. On peut, par ailleurs, noter que cette activité est présente dans d'autres capitales ou grandes villes européennes ( Londres, Rome, Vienne, Bruges...) où elle ne s'exerce que dans des quartiers piétons ou des voies à très faible circulation automobile. À ce jour, le projet proposé n'est pas satisfaisant en l'état... Les véhicules devront être homologués par le service des mines pour leur utilisation sur la voie publique et assurés pour le transport public de voyageurs... Les voies choisies ne devront pas être équipées de couloir de bus. Par ailleurs, l'autorisation de circuler serait, en tout état de cause, donnée à titre précaire et révocable à tout moment, notamment pour des nécessités liées à l'ordre public. La préfecture de police de Paris n'est pas opposée à la réalisation de ce projet, sous la réserve de l'accord des maires des arrondissements concernés.
A Paris on n’aime vraiment pas le cheval : mai 2007
De la Tour Eiffel à l'Hôtel de Ville, en passant par la Place Beauvau, le patron d'une calèche pour touristes a traversé Paris jeudi après-midi pour demander la levée de l'interdiction d'exercer qui lui a été notifiée mercredi par la police.
Tirée par Pride, un hongre noir de six ans de type "shire" (le plus grand cheval du monde), la calèche - un élégant vis-à-vis à double capote pouvant emporter quatre passagers - a traversé les beaux quartiers de Paris au petit trot.
Au bruit de ses sabots de la taille d'assiettes à soupe, petits et grands, Parisiens et touristes lèvent la tête pour admirer Pride, ses 950 kg et son mètre quatre-vingt cinq au garrot, qui traverse le pont Alexandre III.
Quelques minutes plus tard, la calèche, menée par Philippe Delon, 43 ans, patron de "Paris Calèches, service hippomobile de promenade", effectue un virage impeccable devant les grilles du ministère de l'Intérieur, sous les regards interloqués du policier en faction.
Philippe Delon explique alors les raisons de sa visite : "Mercredi, le commissariat du VIIe arrondissement m'a notifié une interdiction de stationner au bas de la Tour Eiffel, ce qui m'interdit de fait de travailler alors que j'ai déjà transporté en quatre mois sans aucun problème un millier de touristes autour du Champ de Mars".
Quarante ans après la disparition des dernières calèches dans la capitale, Philippe Delon relance à la veille de Noël 2006 les promenades en calèche comme à Florence, Rome, Vienne, Montréal ou New-York. Pour 50 euros (70 avec le champagne), il promène des touristes d'abord le week-end, puis en semaine.
Très vite, il songe à faire souffler Lucky, un percheron canadien de quatre ans, premier à tirer la calèche. Il va acheter en Grande-Bretagne son "shire" Pride et envisage de mettre en service un landau (huit passagers), tiré par deux chevaux.
Mais mercredi, "c'est la douche froide, dit-il, car cette interdiction signifie la fin de mon entreprise : "j'ai un employé, Kevin, 21 ans, à payer, Pride et Lucky à nourrir, je ne peux me permettre d'arrêter".
Après avoir pris rendez-vous avec un conseiller technique du ministre de l'Intérieur pour le jeudi 10 mai, Philippe Delon est allé plaider sa cause à la Marie de Paris où il a été reçu vers 17h15 par des conseillers du maire (PS) Bertrand Delanoë et de l'une de ses adjointes Lyne Cohen-Solal.