Arcimboldo féru de sciences naturelles
Actuellement se déroule, se déroule à Paris, au Palais du Luxembourg, l’expo sur le peintre italien Giussepe Arcimboldo.
L’on apprend qu’il était peintre, dessinateur, décorateur, antiquaire, metteur en scène des divertissements et cérémonie qui ponctuaient la vie, à la cour des Habsbourg… Mais Arcimboldo était aussi féru de sciences naturelles.
Maximilien II (1564 – 1576), pour lequel Arcimboldo a travaillé, avait dans un de ses châteaux, un parc zoologique. Et notamment Soliman l’Eléphant (sans doute magnifique
) qu’il avait fait venir d’Espagne en Autriche.
« Le parc zoologique de l’empereur (Maximilien II) jouissait également d’une grande renommée. L’arrivée d’espèces inconnues en provenance du nouveau monde, était toujours attendue avec impatience, y compris par Arcimboldo. Il en peint un grand nombre d’après nature. Certains de ces animaux furent expédiés à Bologne, au grand spécialiste des sciences naturelles de l’époque, Ulisse Aldrovandi. Le role d’Arcimboldo dans le développement de l’illustration de la faune et de la flore est aujourd’hui pris en considération, notamment à travers ses liens avec Aldrovandi. »
Au cours de l’expo sont visibles, en autre, 2 portraits allégoriques, l’une intitulé « l’eau », et la seconde « l’air ». Il y a également une aquarelle sur papier, dessiné par Arcimboldo « Céphalophes à flancs roux ».
Portrait allégorique « l’air »,
Ce portrait allégorique, intitulé « l’eau », est composé de 62 animaux marins (poissons, coquillages, mollusques, mammifères, perles). Dessiné préalablement, d’après nature.
