Sachez que le thème de la faune européenne est totalement abandonné. On s'y attendait avec l'extension Guyane qui pouvait avoir une cohérence géopolitique, mais désormais le parc accueille aussi des markhors, des coatis à nez blanc, des pandas roux, des loutres naines et même des gouras et martins de Rotschild dans la serre.
Le ton est donné d'entrée puisque la volière collée à l'accueil loge aussi bien les grèbes et avocettes que les sternes incas, les ibis chauves ou les ibis rouges.


Plus loin, la volière des guêpiers est devenu un étang à pélicans frisés où les gros oiseaux paraissent un peu serrés.

Certaines espèces européennes ont disparu, de ce que je compare avec les images de Zoovenirs. Plus d'écureuils par exemple, remplacés par les coatis.
Il y a toujours la série d'enclos sur la zone aquatique, avec loutres, grèbes, ragondins, ratons laveurs.
La zone où étaient les renards est l'enclos de l'ocelot et derrière lui se trouve l'enclos des tayras, un animal magnifique que j'ai découvert. On retrouve bien la tête des mustélidés.


les pandas roux ont été installés dans ce qui était apparemment l'enclos des coatis, entre les volières des corbeaux et pies et le snack. Leur territoire ne m'a pas paru bien grand et il est très exposé. Les loutres naines sont juste en face, le zoo a donc trois espèces de loutres.



La volière arc-en ciel qui fut une nouveauté d'il y a trois-quatre ans et qui était le lieu de vie de loriquets est maintenant remplie de perruches soleil et d'un touraco musophage.

La partie la plus impressionnante du parc est ce grand enclos à immersion autour d'ongulés divers : daims, isards, mouflons mais surtout bouquetins à immenses cornes et markhors sont à proximité. J'ai été comme toujours fasciné par ces mâles dominants. Comme au parc animalier d'Auvergne, je me suis demandé si cela ne posait aucun risque de sécurité.

Le nocturama est une tanière obscure d'où l'on peut voir dormir les renards, blaireaux et putois, mais à moins que je n'aie pas compris, impossible de voir un enclos extérieur pour ces espèces.


Dernier enclos visible avant d'entrer dans la serre, le parc des loutres géantes est entouré de hautes grilles qui nous permettent à nous visiteurs d'être en enclos d'immersion avec des saïmiris de Bolivie. Ces derniers peuvent aller côté loutres et restent sur les hauteurs. Pour eux, cela fait un bel espace. Je ne peux en dire autant des loutres qui ont hérité d'un minuscule enclos avec piscine artificielle tout en longueur et berge réduite au strict minimum. Et elles tournent et tournent et retournent aux mêmes endroits.

La serre est constituée d'une série de demi îles où évoluent des callithricidés et cébidés (titis roux notamment) et des oiseaux. C'est plutôt grand et végétalisé. Les gouras et martins sont donc là.


Voilà ! Je n'avais pas l'occasion de faire un compte rendu entier et détaillé du parc, mais j'ai noté les changements par rapport aux photos prises par Zoovenirs en 2017 et vous ai livré quelques images des nouveautés de ces dernières années. Ayant stoppé leur thématique, on peut tout attendre du parc animalier des Pyrénées dans le futur, avec tout de même une limite en superficie (le zoo annonce d'ailleurs 14 ha pour 7 réels mesurés sur Géoportail). Maintenant que l'Asie et l'Amérique du sud sont là, on peut imaginer voir arriver des espèces africaines ou australiennes.