Après être sorti du "Bush australien", je me suis empressé de manger un hot-dog, pour me rendre au spectacle des oiseaux. Les gradins se situent au bord du lac, derrière la "Cité des perroquets". Le spectacle est simple mais très intéressant . En effet, les soigneurs présentent juste les oiseaux en les faisant voler d'un côté des gradins à l'autre. Vers la fin du spectacle, des pélicans volent au dessus du lac. C'est vraiment un moment que j'ai aimé.

Ara hyacinthe
Grue Couronnée
En longeant le lac dans la direction de la tour panoramique, une volière de contact permet au visiteur de nourrir des loris, sachant que le pot de nectar coûte 1 euro je crois.
J'ai donc passé mon chemin pour me rendre vers la vallée des rapaces. Une galerie derrière un snack permet d'observer des hiboux grands-duc et des chouettes leptogramme . A le sortie de cette galerie, un sas marque l'entrée dans la volière des vautours. Ici, plusieurs espèces de vautours, des milans et des ibis chauves cohabitent.

Ibis chauve

Vautour moine
Suite à la volière, un long chemin mène à la volière alpine, abritant un couple de gypaètes barbus. Ils vivent dans une petite volière que j'ai trouvé insuffisante pour cette espèce. Le seul point positif que j'ai retenu de cette volière alpine, c'est la pédagogie. En effet, elle donne un grand nombre d'informations sur le gypaète et notamment sur la réintroduction de l'espèce. Un chemin mène ensuite à la nouvelle zone : "L'Afrique en Mosaïque". Les premiers animaux de cette zone sont des secrétaires ( un couple ). Ils vivent dans une volière permettant à ces oiseaux de se dégourdir les pattes. La pédagogie est encore très développée. A la suite de cette volière, une plaine sableuse abrite des autruches, des pélicans blancs et des grues couronnées. En longeant le chemin, une cascade descend dans un étang où vivent des flamants nains. A la droite de cet étang, une petite plaine héberge des ibis sacrés, des grues royales, des bucorves du Sud et des grues du Paradis. J'ai assisté à un drôle de spectacle. Un bac de poussins morts était mis à la disposition des bucorves. Plusieurs hérons sauvages se trouvaient dans l'enclos. C'est alors qu'une fois le bucorve servi, les hérons se sont précipités sur le bac et ont presque avalés tous les poussins. Je ne savais pas que les hérons mangeaient des poussins. Un chemin fait ensuite le tour de l'enclos pour prendre de la hauteur. La nouvelle grande volière africaine est la prochaine étape de "l'Afrique en Mosaïque". Elle abrite des oiseaux de différents pays africains sans vraiment de cohérence géographique si ce n'est l'Afrique. Un chemin longeant les bords de la volière permet d'observer des tantales ibis, des ombrettes africaines, des becs-ouverts africains, des hérons goliaths et des ibis falcinelles. Le sol de la volière est tout en sable sauf une petit partie en herbe.

Pélican blanc

Ibis sacré

Tantale ibis

Ibis falcinelle
Un marque la fin de la grande volière, mais le début d'un nouvelle ! En effet, une deuxième volière de contact abrite des touracos violet, des pigeons de Madagascar, des colious rayés et des foudis rouge. A mon grand désarroi, je n'ai pas vu les touracos. La volière est tout en longueur mais assez végétalisé et avec des murs en pierre, permettant aux oiseaux de nicher dedans. A la sortie de cette volière, un point pédagogique informe le visiteur sur l'Afrique en général et la vie des paysans en Afrique. Pour conclure cette zone, une belle île végétalisée est le lieu de vie de deux jabirus d'Afrique et ,probablement maintenant, celui des makis cattas aussi. Je ressors de cette zone avec un avis assez mitigé. La volière des sagittaires et l'île des jabirus m'ont donné la meilleure impression. Quant à la grande volière, elle m'a clairement déçu, principalement à cause de la pauvreté en végétation et au manque de cohésion géographique.

Foudi rouge

Jabiru d'Afrique
Après être sorti de "l'Afrique en Mosaïque", une série de volière assez grandes et densément végétalisées forment "la Terre des Calaos". Comme son nom l'indique, cette zone abrite diverses espèces au nombre de 5 : le calao papou, le calao festonné, le calao rhinocéros de Java, le calao tarictic et le calao charbonnier.

Calao papou

Calao festonné



Calao rhinocéros de Java

¨
Calao tarictic

Calao charbonnier
Après cette série de volières, un énorme héberge un magnifique groupe de pélicans frisés. Sur la gauche de cet étang, une cabane présente des coqs-de-roche péruviens dans une loge. Je ne les ai malheureusement pas vus. En longeant la loge des coqs-de-roche, une petite volière de contact sans aucune végétation abrite des podarges. Dans la même volière, une baie vitrée permet d'observer des roussettes. Un sas marque le début de la volière ayant comme thématique la jungle tropicale. Elle abrite une multitude d'espèces originaires de la jungle venant de différents continents. La volière est densément végétalisée ce qui rend la promenade agréable.


Pélican frisé

Spatule blanche (?)

Goura de Sheepmaker
En revenant vers l'entrée, le visiteur entre dans une petite maison qui est enfaite une des raisons de ma visite. C'est en faite là que vivent les seuls colibris de France. Ils vivent dans une série de 6 terrariums bien végétalisés. Chaque terrarium abrite un colibri. A savoir que l'espèce de colibri présentée est le colibri falle vert. Suite à ces terrariums, une autre pièce sert de volière de contact intérieure. Elle est densément végétalisée et héberge plusieurs espèces d'oiseaux nectarivores et notamment un colibri. Le visiteur sort alors de cette pièce et découvre à travers une petite vitre les coulisses de cette maison où d'autres colibris sont élevés.


Colibris falle vert
Pour conclure, le Parc des Oiseaux est un parc très agréable à visiter, notamment grâce au cadre qui est magique. La plupart des enclos, volières sont de bons niveau malgré quelques "points noirs". Le parc présente quelques raretés, mais pas assez à mon avis pour un parc spécialisé dans les oiseaux.