Senda El Retiro †
Cet espace zoologique n'existe plus
Catégorie | Parc ornithologique |
---|---|
Coordonnées géographiques | 36°39'45.68"N 4°31'13.34"W |
Année de fermeture † | 2007 |
Superficie | 13 ha |
Nombre d'animaux | 6000 (2010s) |
Nombre d'espèces | 400 (2010s) |
Plans | env. 1996, 2006 |
Commentaire | Senda El Retiro créé par Rafael Alonso, qui a également participé à l'ouverture du Zoo-Parque Matapozuelos en 1983 avant de vendre cette institution à Parques Reunidos en 1999 ; (ré)ouverture de Senda El Retiro le 6 septembre 2005 après travaux et agrandissement, fermeture au public en 2007 suite à des difficultés financières, une partie de la collection animale a été transférée aux nouveaux Bioparc Valencia et Terra Natura Murcia, mais certains oiseaux ont été conservés sur le site, au moins jusqu'en 2018 |
Années de visite JL | 2006 |
Descriptif 2006
Mercredi 5 avril 2006, nous atteignons Málaga et nous nous perdons dans un dense réseau routier particulièrement surchargé. Nous sommes au Senda El Retiro à Churriana à 10h. Il s'agit d'une collection privée d'oiseaux, ouverte au public il y a une vingtaine d'années puis fermée et rouverte après vaste agrandissement le 6 septembre 2005. L'entrée à 20 € nous paraît onéreuse, d'autant plus que c'est, depuis le début de notre voyage andalou, le premier parc pour lequel nous devons acquitter le droit d'entrée.
Lire le descriptif completTrès rapidement, nous nous rendons compte que le parc est installé dans un riche jardin botanique, certaines zones étant une véritable forêt de plantes plus exotiques les unes que les autres. Nous profitons de plus du fait d'être en basse saison touristique et croiserons très peu de visiteurs tout au long de la journée. Notre premier contact avec les oiseaux du parc se fait par l'intermédiaire de plusieurs grandes et toutes nouvelles volières, dans lesquelles le visiteur pénètre et où il découvre déjà une grande variété d'espèces. Des flamants nains et des spatules d'Afrique occupent une vaste étendue d'eau. Nous entrons ensuite dans une zone plus ancienne, sûrement vestige du premier parc ornithologique, et trouvons quatre rangées de volières d'élevage. Certaines ont d'ailleurs été regroupées pour ne former plus qu'une seule entité. Une très impressionnante collection de calaos vit ici ; certaines espèces, très rares, sont même représentées par plusieurs couples reproducteurs.
Un vaste bâtiment se situe un peu en contrebas ; une de ses ailes est bordée par une longue volière où vivent des lémuriens et des toucans. A l'intérieur, nous trouvons un enchevêtrement de petites pièces où sont présentés successivement quelques reptiles, des oiseaux, des chiroptères, des phasmes et autres insectes dans d'ingénieux terrariums peu profonds faisant l'effet d'un tableau, quelques petits primates dans des installations malheureusement très peu enrichies, quelques amphibiens et lézards... Deux immenses bacs avec de nombreux poissons clôturent la visite du bâtiment.
A la sortie, une grande volière pénétrante est le lieu de vie d'une multitude d'oiseaux ; j'y découvre entre autres des hérons flûte-du-soleil (Syrigma sibilatrix). Il serait difficile de citer tous les oiseaux vus au cours de cette visite, je nommerai simplement les plus marquants, ceux vus pour la première fois ou ceux présentés sur photographie. Le sentier nous mène ensuite dans la nouvelle zone et s'enfonce sous le couvert végétal dense. Un casoar unicaronculé (Casuarius unappendiculatus) nous accueille dans un petit enclos. Nous découvrons ensuite tout au long du parcours plusieurs espèces de grues, d'autres volières disséminées dans la végétation, des vautours africains, plusieurs espèces originaires d'Afrique dans un enclos herbeux, de nombreuses cigognes Maguari (Ciconia maguari) avec des marabouts d'Afrique...
Comme nous l'avons vu dans le grand bâtiment situé sous les volières des calaos, Senda El Retiro semble avoir diversifié ses présentations pour accueillir également des reptiles, des poissons mais aussi des mammifères. Ici, des zèbres cohabitent avec des gnous dans un enclos tout en longueur ; des sajous apelles vivent dans un petit enclos sombre suivi non loin de là par plusieurs petites fosses où vivent quatre tatous de Kappler, des capybaras, des porcs-épics d'Afrique du Sud... Au détour d'un sentier, nous découvrons une nouvelle volière en cours de montage, illustration pratique de nos discussions matinales en face des premières volières, quant à la facilité de montage et la conception ingénieuse de ces structures.
Plusieurs bâtiments sont installés à cet endroit du parc. Un aquarium est aménagé dans l'un d'eux. Outre le typique bassin à requins, ont été construits quelques bacs à hauteur d'enfants, tels des bassins de contact, mais hébergeant cette fois des murènes ! Nous faisons une pause pour le repas dans une immense cafétéria déserte, aménagée au coeur d'une série de bâtiments. Le lieu est d'ailleurs classé monument historique depuis 1984 et, d'ailleurs, nous longerons par la suite de nombreux jardins historiques.
Quatre girafes mâles, probablement de la sous-espèce d'Angola, sont présentées à l'arrière. Nous retraversons la zone végétalisée par un sentier qui nous ramène peu à peu vers l'entrée. Là encore, nous trouvons de nombreux oiseaux, dont des toucanets à oreilles d'or (Selenidera spectabilis), plusieurs bassins en plein air dont un accueille deux loutres à griffes courtes dans des conditions précaires. Arrivés à nouveau à l'emplacement des premières volières des calaos, nous découvrons l'ancienne zone du parc avec plusieurs grandes volières métalliques. Un jeune mâle antilope rouanne et un jeune mâle sitatunga sont présentés ensemble, à côté d'un groupe d'antilopes cervicapres avec des oryx algazelles, un groupe de cobes Lechwe, deux addax mâles. Nous comptons une demi-douzaine de palmistes africains (Gypohierax angolensis) dans une volière voisine. L'ancienne entrée de l'établissement se trouve non loin de là. Il nous reste encore à franchir une dernière zone où sont aménagés quelques volières et enclos pour atteindre la sortie ; des travaux sont encore en cours et les finitions pas encore réalisées à cet endroit.
En conclusion, Senda El Retiro nous a vraiment impressionné par sa gigantesque collection d'oiseaux et son superbe cadre végétal. Malheureusement, la présentation de mammifères nous a semblé moins à même de répondre à leurs besoins et aux normes actuelles.
Senda El Retiro a été fermé en 2007 suite à des difficultés financières. Une partie de la collection animale a été transférée aux nouveaux Bioparc Valencia et Terra Natura Murcia.
Galerie d'enclos 5 avril 2006























































































